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Et si, sans le savoir, les jeunes nous donnaient des leçons en matière d’hygiène ? Avec eux, la bonne et franche poignée de mains semble disparaître au profit d’un contact viril avec les poings. Ce nouveau code de reconnaissance limiterait la transmission de bactéries d’une personne à l’autre, selon une étude publiée dans le Journal of Hospital Infection et relayée par plusieurs sites d’informations.
D’où vient ce geste ? « Certains évoquent des habitudes de sportifs pour éviter de se faire endommager les phalanges dans des poignées de mains trop viriles, d’autres y voient plutôt une pratique de gangs et de bandes pour affirmer leur solidarité et la force de leurs poings », explique le site Slate.
Tom McClellan entrevoit, lui, d’autres bénéfices. Avec son équipe de West Virginia University, l’auteur de l’étude a mesuré que se serrer la main expose 3 fois plus de surface de la peau que le contact des poings et dure 3 fois plus longtemps. Lorsqu’on sait que, même en se lavant les mains, les personnes conservent jusqu’à 80 % des bactéries, on comprend aisément l’intérêt des chercheurs pour cette pratique.
A l’hôpital, se toucher les poings représente une solution efficace. « Cela peut conduire à une diminution de la transmission des bactéries et améliorer la santé et la sécurité des patients et du personnel », résume Tom McClellan. Cette lutte anti-bactérienne a déjà conduit les hôpitaux à supprimer les poignées de portes. Elles contenaient jusqu’à 5 fois plus de bactéries que les portes que l’on pousse, souligne Slate.
Il ne reste plus qu’à convaincre ses interlocuteurs que le poing fermé en guise de contact n’a rien de guerrier ou n’est pas le signe d’un manque de politesse. Mais bien une façon de lutter contre les bactéries, notamment celles qui résistent de plus en plus à la plupart des traitements.
http://pourquoi-docteur.nouvelobs.com/Se-serrer-la-main--c-est-transmettre-des-bacteries-4417.html
Et si, sans le savoir, les jeunes nous donnaient des leçons en matière d’hygiène ? Avec eux, la bonne et franche poignée de mains semble disparaître au profit d’un contact viril avec les poings. Ce nouveau code de reconnaissance limiterait la transmission de bactéries d’une personne à l’autre, selon une étude publiée dans le Journal of Hospital Infection et relayée par plusieurs sites d’informations.
D’où vient ce geste ? « Certains évoquent des habitudes de sportifs pour éviter de se faire endommager les phalanges dans des poignées de mains trop viriles, d’autres y voient plutôt une pratique de gangs et de bandes pour affirmer leur solidarité et la force de leurs poings », explique le site Slate.
Tom McClellan entrevoit, lui, d’autres bénéfices. Avec son équipe de West Virginia University, l’auteur de l’étude a mesuré que se serrer la main expose 3 fois plus de surface de la peau que le contact des poings et dure 3 fois plus longtemps. Lorsqu’on sait que, même en se lavant les mains, les personnes conservent jusqu’à 80 % des bactéries, on comprend aisément l’intérêt des chercheurs pour cette pratique.
A l’hôpital, se toucher les poings représente une solution efficace. « Cela peut conduire à une diminution de la transmission des bactéries et améliorer la santé et la sécurité des patients et du personnel », résume Tom McClellan. Cette lutte anti-bactérienne a déjà conduit les hôpitaux à supprimer les poignées de portes. Elles contenaient jusqu’à 5 fois plus de bactéries que les portes que l’on pousse, souligne Slate.
Il ne reste plus qu’à convaincre ses interlocuteurs que le poing fermé en guise de contact n’a rien de guerrier ou n’est pas le signe d’un manque de politesse. Mais bien une façon de lutter contre les bactéries, notamment celles qui résistent de plus en plus à la plupart des traitements.
http://pourquoi-docteur.nouvelobs.com/Se-serrer-la-main--c-est-transmettre-des-bacteries-4417.html