salam
La biométrie utilise des caractéristiques physiques de lutilisateur, soit des empreintes digitales sur les passeports, la reconnaissance faciale, ou bien le scanner de liris à lentrée de certaines entreprises.
A ce sujet, Javier Galbally, un chercheur de lUniversidad Autonoma de Madrid, a présenté le travail de son équipe lors de la conférence Black Hat de Las Vegas. Devant les yeux médusés de lassemblée, ces scientifiques espagnols ont recréé des images de liris et ont ainsi pu tromper le système de sécurité VeriEye de la société Neurotechnology, jusque-là inébranlable. Lidée est de générer des images de liris et lorsque vous avez celles-ci, il vous suffit de les imprimer et les placer devant le système didentification, conclut simplement Javier Galbally.
Pour reconstituer limage de liris, les chercheurs ont utilisé un algorithme de génétique. Les machines qui effectuent les scanners iridiens archivent 5.000 points dans une base de données. En 5 à 10 minutes, les scientifiques ont pu modifier des photos créées sur ordinateur afin de les rendre identiques aux originales stockées dans le système didentification. Et huit fois sur dix, leur faux iris a été validé par VeriEye.
Mais, pour réaliser cette manipulation dans la réalité, les fraudeurs doivent avoir accès à la base de données originale du scanner. Pour tromper le système, il faudrait donc quils aient au préalable mis au point un faux système de sécurité pour les récupérer. Et là, tout de suite, ça devient plus compliqué
Pas de panique, donc. Le scanner de liris reste aujourdhui une technologie tout à fait satisfaisante. Le géant Google a même mis en service ce système pour sécuriser laccès de certains bâtiments de son campus.
Libération
La biométrie utilise des caractéristiques physiques de lutilisateur, soit des empreintes digitales sur les passeports, la reconnaissance faciale, ou bien le scanner de liris à lentrée de certaines entreprises.
A ce sujet, Javier Galbally, un chercheur de lUniversidad Autonoma de Madrid, a présenté le travail de son équipe lors de la conférence Black Hat de Las Vegas. Devant les yeux médusés de lassemblée, ces scientifiques espagnols ont recréé des images de liris et ont ainsi pu tromper le système de sécurité VeriEye de la société Neurotechnology, jusque-là inébranlable. Lidée est de générer des images de liris et lorsque vous avez celles-ci, il vous suffit de les imprimer et les placer devant le système didentification, conclut simplement Javier Galbally.
Pour reconstituer limage de liris, les chercheurs ont utilisé un algorithme de génétique. Les machines qui effectuent les scanners iridiens archivent 5.000 points dans une base de données. En 5 à 10 minutes, les scientifiques ont pu modifier des photos créées sur ordinateur afin de les rendre identiques aux originales stockées dans le système didentification. Et huit fois sur dix, leur faux iris a été validé par VeriEye.
Mais, pour réaliser cette manipulation dans la réalité, les fraudeurs doivent avoir accès à la base de données originale du scanner. Pour tromper le système, il faudrait donc quils aient au préalable mis au point un faux système de sécurité pour les récupérer. Et là, tout de suite, ça devient plus compliqué
Pas de panique, donc. Le scanner de liris reste aujourdhui une technologie tout à fait satisfaisante. Le géant Google a même mis en service ce système pour sécuriser laccès de certains bâtiments de son campus.
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