Ségolène Royal, le retour ? Contre toute attente, lancienne candidate à la présidentielle de 2007 annonce quelle est candidate aux primaires du PS et prend de court Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn.
Lunion sacrée va-t-elle partir en fumée ? Alors quil y a encore quelques jours, la première secrétaire du PS Martine Aubry annonçait lexistence dun pacte avec Ségolène Royal et Dominique Strauss-Kahn dans le cadre des primaires, la présidente de la région Poitou-Charentes a pris tout le monde par surprise lundi en annonçant sa candidature. « Jai longuement réfléchi et beaucoup consulté. Le moment est venu davancer dans la clarté et la simplicité », justifie-t-elle dans un entretien à la Nouvelle République du Centre à paraître mardi. « Je sais dexpérience quil faut plus que quelques mois pour se préparer et pour rassembler. Qui ne voit pas que la droite est déjà en campagne, dailleurs elle ne sen cache pas », ajoute-elle.
Une surprise ? Oui et non. Ségolène Royal a certes démenti lexistence du pacte évoqué par Martine Aubry la semaine dernière, mais depuis quelques temps déjà lancienne candidate à la présidentielle de 2007 semblait avoir opté pour des discours tranchés et résolument offensifs, notamment à légard de Nicolas Sarkozy. Que ce soit sur les retraites, en invitant les lycéens à descendre dans la rue, ou sur le chef de lEtat dont elle a dénoncé les « mensonges » lors de la dernière intervention télévisée, Ségolène Royal a sur bien des sujets adopté la stature dune présidentiable. En annonçant quelle est candidate aux primaires, la socialiste prend ainsi de vitesse Dominique Strauss-Kahn, toujours retenu au FMI, mais aussi Martine Aubry, qui semble payer le prix de discours modérés et de positions hésitantes, notamment au moment des retraites.
Lunion sacrée va-t-elle partir en fumée ? Alors quil y a encore quelques jours, la première secrétaire du PS Martine Aubry annonçait lexistence dun pacte avec Ségolène Royal et Dominique Strauss-Kahn dans le cadre des primaires, la présidente de la région Poitou-Charentes a pris tout le monde par surprise lundi en annonçant sa candidature. « Jai longuement réfléchi et beaucoup consulté. Le moment est venu davancer dans la clarté et la simplicité », justifie-t-elle dans un entretien à la Nouvelle République du Centre à paraître mardi. « Je sais dexpérience quil faut plus que quelques mois pour se préparer et pour rassembler. Qui ne voit pas que la droite est déjà en campagne, dailleurs elle ne sen cache pas », ajoute-elle.
Une surprise ? Oui et non. Ségolène Royal a certes démenti lexistence du pacte évoqué par Martine Aubry la semaine dernière, mais depuis quelques temps déjà lancienne candidate à la présidentielle de 2007 semblait avoir opté pour des discours tranchés et résolument offensifs, notamment à légard de Nicolas Sarkozy. Que ce soit sur les retraites, en invitant les lycéens à descendre dans la rue, ou sur le chef de lEtat dont elle a dénoncé les « mensonges » lors de la dernière intervention télévisée, Ségolène Royal a sur bien des sujets adopté la stature dune présidentiable. En annonçant quelle est candidate aux primaires, la socialiste prend ainsi de vitesse Dominique Strauss-Kahn, toujours retenu au FMI, mais aussi Martine Aubry, qui semble payer le prix de discours modérés et de positions hésitantes, notamment au moment des retraites.