Le Maure
Taza avant Gaza
Le fils de Mouammar Kaddafi tente de réformer le régime, malgré les résistances internes.
Un pas en avant, trois pas en arrière : cest à ce rythme quavancent les réformes voulues par le fils de Mouammar Kaddafi, Seif el-Islam, pour moderniser le système politique mis en place par son père en 1969.
Sil est parvenu à convaincre le « Guide » de renoncer aux armes de destruction massive, à améliorer la situation des droits de lhomme, à amorcer une libéralisation économique et à tempérer les islamistes radicaux, les résistances internes demeurent nombreuses. Les conservateurs ont, par exemple, réussi à durcir les conditions dinvestissement des pétroliers étrangers, à faire interdire une chaîne de télévision parrainée par Seif lui-même ou encore à faire suspendre la parution de deux journaux.
« Tant quil ny aura pas de démocratie, je nenvisagerai pas dentrer au gouvernement », a asséné, dans le Financial Times du 27 mai, celui qui refuse toute fonction officielle dans le régime actuel. Seif el-Islam veut « instaurer un État de droit », mais il reconnaît que son pays nest pas « assez sérieux » et trop « imprévisible ». Il faut à ses yeux le doter dune Constitution pour fixer à la fois le système politique et la question de la succession. Pour lui, le Livre vert nest pas sacré, et lidée dune Constitution ferait son chemin dans la tête de son père.
Jeune Afrique
Un pas en avant, trois pas en arrière : cest à ce rythme quavancent les réformes voulues par le fils de Mouammar Kaddafi, Seif el-Islam, pour moderniser le système politique mis en place par son père en 1969.
Sil est parvenu à convaincre le « Guide » de renoncer aux armes de destruction massive, à améliorer la situation des droits de lhomme, à amorcer une libéralisation économique et à tempérer les islamistes radicaux, les résistances internes demeurent nombreuses. Les conservateurs ont, par exemple, réussi à durcir les conditions dinvestissement des pétroliers étrangers, à faire interdire une chaîne de télévision parrainée par Seif lui-même ou encore à faire suspendre la parution de deux journaux.
« Tant quil ny aura pas de démocratie, je nenvisagerai pas dentrer au gouvernement », a asséné, dans le Financial Times du 27 mai, celui qui refuse toute fonction officielle dans le régime actuel. Seif el-Islam veut « instaurer un État de droit », mais il reconnaît que son pays nest pas « assez sérieux » et trop « imprévisible ». Il faut à ses yeux le doter dune Constitution pour fixer à la fois le système politique et la question de la succession. Pour lui, le Livre vert nest pas sacré, et lidée dune Constitution ferait son chemin dans la tête de son père.
Jeune Afrique