Seine-saint-denis : un policier jugé pour avoir blessé un lycéen d'un tir de flashball

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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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PROCÈS - Un fonctionnaire de police âgé de 42 ans comparaît jeudi devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour avoir blessé gravement au visage d'un tir de flashball Geoffrey Tidjani, lycéen de Montreuil (Seine-Saint-Denis), lors d'une manifestation en 2010. Le policier invoque la légitime défense, les parties civiles parlent, elles, de bavure.

Christian Tidjani se souvient parfaitement de cette matinée du 14 octobre 2010. Alors que depuis plusieurs semaines déjà, des milliers de Français descendent dans la rue pour manifester contre la réforme des retraites, le père de famille reçoit un appel du proviseur du lycée montreuillois (Seine-Saint-Denis) où est scolarisé son fils Geoffrey, 16 ans . "J'étais au travail. Il m'a appelé, et m'a dit : 'Votre fils a été très sérieusement blessé à la tête par des policiers, il a été hospitalisé, il faudrait que vous vous rendiez là-bas au plus vite'". Christian Tidjani s'est tout de suite demandé ce qu'avait fait son fils pour mériter un tel sort. En arrivant à l'hôpital, il découvre son Geoffrey "défiguré". "Il était tout cassé. Les médecins nous ont d'ailleurs dit que c'était des blessures très graves, ils nous ont donné peu d'espoir".

Depuis près de quatre ans et demi maintenant, Geoffrey et sa famille se battent pour obtenir justice. Soutenu par leur avocat Me Pierre-Emmanuel Blard et par un collectif d'opposants à l'usage du flashball, ils attendent beaucoup du procès qui se tient ce jeudi devant le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis). C'est là que sera jugé le fonctionnaire de police de 42 ans accusé d'avoir blessé gravement d'un tir de flashball le lycéen. Le policier doit également répondre de violences volontaires mais également de faux et usage de faux.

Fractures multiples, hémorragie dans l'œil…

Dans ses premières déclarations, le fonctionnaire avait en effet invoqué la légitime défense, affirmant que Geoffrey avait eu une attitude menaçante et dangereuse et avait jeté des projectiles dans sa direction. Sa version a été mise à mal avec l'arrivée de deux vidéos montrant la scène. "Mon fils a déplacé une poubelle pour tenter de bloquer le lycée, c'est tout, souligne Christian Tidjani. Pour avoir fait ça, il a reçu un tir de flashball en plein visage. Bilan : des fractures multiples de la face, une hémorragie dans l'œil, des fractures du nez...".

Geoffrey a subi six interventions en deux ans. Les quatre au niveau des yeux lui ont permis de retrouver 7/10e d'acuité. Mais psychologiquement, le jeune homme aujourd'hui âgé de 20 ans reste bouleversé. " Il était technicien vidéo. En décembre dernier, il a tout arrêté. Il n'est pas très bien, il est sans cesse malade".

Une trentaine de victimes en dix ans

Christian Tidjani déclare "espérer beaucoup" de ce procès, mais ne pas "être confiant". "La police s'en sort tout le temps… Sans la vidéo, mon fils serait en prison. Même avec les images et les témoins, lycéens ou adultes, on ne peut être sûr que le fonctionnaire soit condamné", regrette-t-il.

Plusieurs affaires de blessures graves liées à des tirs au flashball, ou "lanceur de balles de défense", par la police font ou ont fait l'objet de procédures judiciaires. Depuis 2004, une trentaine de personnes ont été grièvement blessées. Seul un fonctionnaire a été condamné, rappelle Mediapart. En théorie, le policier jugé ce jeudi à Bobigny encourt jusqu'à sept ans de prison. Joint ce mercredi par metronews, son avocat, Me Frédéric Gabet, n'a pas répondu à nos appels.

LIRE AUSSI >> Marseille : un policier jugé pour un tir mortel de flash-ball



 
PROCÈS - Un fonctionnaire de police âgé de 42 ans comparaît jeudi devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour avoir blessé gravement au visage d'un tir de flashball Geoffrey Tidjani, lycéen de Montreuil (Seine-Saint-Denis), lors d'une manifestation en 2010. Le policier invoque la légitime défense, les parties civiles parlent, elles, de bavure.

Christian Tidjani se souvient parfaitement de cette matinée du 14 octobre 2010. Alors que depuis plusieurs semaines déjà, des milliers de Français descendent dans la rue pour manifester contre la réforme des retraites, le père de famille reçoit un appel du proviseur du lycée montreuillois (Seine-Saint-Denis) où est scolarisé son fils Geoffrey, 16 ans . "J'étais au travail. Il m'a appelé, et m'a dit : 'Votre fils a été très sérieusement blessé à la tête par des policiers, il a été hospitalisé, il faudrait que vous vous rendiez là-bas au plus vite'". Christian Tidjani s'est tout de suite demandé ce qu'avait fait son fils pour mériter un tel sort. En arrivant à l'hôpital, il découvre son Geoffrey "défiguré". "Il était tout cassé. Les médecins nous ont d'ailleurs dit que c'était des blessures très graves, ils nous ont donné peu d'espoir".

Depuis près de quatre ans et demi maintenant, Geoffrey et sa famille se battent pour obtenir justice. Soutenu par leur avocat Me Pierre-Emmanuel Blard et par un collectif d'opposants à l'usage du flashball, ils attendent beaucoup du procès qui se tient ce jeudi devant le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis). C'est là que sera jugé le fonctionnaire de police de 42 ans accusé d'avoir blessé gravement d'un tir de flashball le lycéen. Le policier doit également répondre de violences volontaires mais également de faux et usage de faux.

Fractures multiples, hémorragie dans l'œil…

Dans ses premières déclarations, le fonctionnaire avait en effet invoqué la légitime défense, affirmant que Geoffrey avait eu une attitude menaçante et dangereuse et avait jeté des projectiles dans sa direction. Sa version a été mise à mal avec l'arrivée de deux vidéos montrant la scène. "Mon fils a déplacé une poubelle pour tenter de bloquer le lycée, c'est tout, souligne Christian Tidjani. Pour avoir fait ça, il a reçu un tir de flashball en plein visage. Bilan : des fractures multiples de la face, une hémorragie dans l'œil, des fractures du nez...".

Geoffrey a subi six interventions en deux ans. Les quatre au niveau des yeux lui ont permis de retrouver 7/10e d'acuité. Mais psychologiquement, le jeune homme aujourd'hui âgé de 20 ans reste bouleversé. " Il était technicien vidéo. En décembre dernier, il a tout arrêté. Il n'est pas très bien, il est sans cesse malade".

Une trentaine de victimes en dix ans

Christian Tidjani déclare "espérer beaucoup" de ce procès, mais ne pas "être confiant". "La police s'en sort tout le temps… Sans la vidéo, mon fils serait en prison. Même avec les images et les témoins, lycéens ou adultes, on ne peut être sûr que le fonctionnaire soit condamné", regrette-t-il.

Plusieurs affaires de blessures graves liées à des tirs au flashball, ou "lanceur de balles de défense", par la police font ou ont fait l'objet de procédures judiciaires. Depuis 2004, une trentaine de personnes ont été grièvement blessées. Seul un fonctionnaire a été condamné, rappelle Mediapart. En théorie, le policier jugé ce jeudi à Bobigny encourt jusqu'à sept ans de prison. Joint ce mercredi par metronews, son avocat, Me Frédéric Gabet, n'a pas répondu à nos appels.

LIRE AUSSI >> Marseille : un policier jugé pour un tir mortel de flash-ball



Salam Drianke,
Ils tireront à balle réel la prochaine fois..........ils diront quoi les droit-de-l’hommiste-à-la-**** ?
Je suis pour un état de droit...et contre l’anarchie.

PS: Faut pas me chercher à cette heure ci.
 
je te cherche pas mon grand c'est toi qui me cherches là :D

Salam Drianke,
Ils tireront à balle réel la prochaine fois..........ils diront quoi les droit-de-l’hommiste-à-la-**** ?
Je suis pour un état de droit...et contre l’anarchie.

PS: Faut pas me chercher à cette heure ci.
 
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