Ryad a annoncé avoir fermé les bureaux en Arabie de la chaîne satellitaire basée au Liban LBC en raison de la polémique créée par son émission "Ligne rouge", dans laquelle un Saoudien se vantait de sa vie sexuelle. Les bureaux de la chaîne à Jeddah ont été fermés samedi sur ordre du ministre de l'Intérieur, le prince Nayef ben Abdel Aziz, a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Information, Abdel Rahman al-Hazzaa.
"C'est à cause de l'interview de Mazen Abdel Jawad", a-t-il ajouté, en référence à une émission de "Ligne rouge" diffusée en juillet, durant laquelle Abdel Jawad avait expliqué avoir eu sa première expérience sexuelle à l'âge de 14 ans.
Il avait également raconté comment il utilisait la fonction Bluetooth de son téléphone portable pour tenter d'entrer en contact avec des Saoudiennes disposant également de cette fonction technologique de radio à courte distance et obtenir des rendez-vous galants, dans un pays où la mixité est strictement interdite. Il avait aussi fourni des recettes aphrodisiaques. A la suite de son témoignage, une centaine de plaintes avaient été déposées auprès des autorités judiciaires, conduisant à son arrestation.
La police n'a pas encore décidé des chefs d'inculpation qui pourraient être retenus contre lui.
afp
"C'est à cause de l'interview de Mazen Abdel Jawad", a-t-il ajouté, en référence à une émission de "Ligne rouge" diffusée en juillet, durant laquelle Abdel Jawad avait expliqué avoir eu sa première expérience sexuelle à l'âge de 14 ans.
Il avait également raconté comment il utilisait la fonction Bluetooth de son téléphone portable pour tenter d'entrer en contact avec des Saoudiennes disposant également de cette fonction technologique de radio à courte distance et obtenir des rendez-vous galants, dans un pays où la mixité est strictement interdite. Il avait aussi fourni des recettes aphrodisiaques. A la suite de son témoignage, une centaine de plaintes avaient été déposées auprès des autorités judiciaires, conduisant à son arrestation.
La police n'a pas encore décidé des chefs d'inculpation qui pourraient être retenus contre lui.
afp