Sexe, pouvoir et vidéo

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Casablanca d'antan
VIB
Sur fond de rumeurs compromettantes, le numéro 2 de la ville autonome de Sebta a préféré disparaître. Dix jours plus tard, une jeune femme d’origine marocaine a brisé le silence en portant plainte pour harcèlement sexuel. Elle a parlé à TelQuel à visage découvert.


Tous les ingrédients étaient réunis pour qu’explose le scandale. Dans l’enclave espagnole de Sebta, où tout le monde connaît tout le monde, les médias locaux en ressassent les détails depuis deux semaines,
jusqu’à l’écœurement. Un vice-président vieillissant qui utilise son influence pour obtenir des faveurs sexuelles, une jeune femme un peu crédule qui s’est laissé manipuler, une mystérieuse vidéo… et tout le paysage politique de la ville autonome a été bouleversé. Pedro Gordillo, 68 ans, “homme fort” de l’ayuntamiento (municipalité) et n°1 du puissant parti de droite, le Parti Populaire, s’est évaporé. En moins de 4 jours, il a été remplacé à la tête du PP par le président de la ville, Juan Vivas, et son poste de vice-président à la municipalité a tout simplement été effacé des tablettes. En l’absence de prise de position officielle, rumeurs et théories du complot s’en donnent à cœur joie.
Pendant ce temps, où est celle par qui le scandale est arrivé ? Elle se terre chez elle, tout simplement. Elle a 33 ans et s’appelle Sineb Ahmed Mohamed (“Ce n’est pas un nom, c’est une marque de fabrique !”, glisse-t-elle,) mais sa famille est installée à Sebta depuis 4 générations.
Sineb passe à présent ses journées blottie sur un sofa, tour à tour déprimée et agitée. Une jeune femme l’aide à tenir son foyer et à s’occuper de ses deux enfants, Fatima (15 ans) et Ismaïl (6 ans). Agitée, volubile, elle fume cigarette sur cigarette tout en gardant un œil sur la télévision. En ce samedi 14 novembre, ses beaux yeux bleus écarquillés par l’angoisse, elle guette la rediffusion de l’émission de la veille : une interview du président, Juan Vivas, suivie d’un débat télévisé sur le “scandale”.
Sineb a encore du mal à croire à la tempête médiatique qu’elle a déclenchée dans le verre d’eau qu’est sa ville natale. Depuis qu’un journaliste a volé une photo d’elle et que la presse locale s’est mise à broder sur son histoire, elle n’ose même plus sortir. “Les gens commencent à me montrer du doigt. J’ai très peur d’être marquée pour toujours, de ne plus jamais trouver de boulot”. Mais quand on lui demande de raconter ce qu’il lui est arrivé, Sineb est envahie par la colère. Contre elle-même (“Même ma fille me dit que j’ai été stupide”), contre ceux qui se sont servis d’elle, et contre tous les “lâches” qui se sont détournés. “Un avocat que je connais a refusé de me représenter. Apparemment tout le monde estime avoir quelque chose à perdre”.




http://www.telquel-online.com/399/couverture_399.shtml

:D


Ambiance. La guerre des vidéos
Le 3 novembre, soit quatre jours après la démission de Gordillo, 3 vidéos apparaissent sur Youtube, postées sous le pseudonyme “La vengeance de Don Pedro”. Un montage signé “Productions Ceuta Mafiosa” avec la musique du Parrain, et des images volées dans le bureau… de Vivas cette fois. On le voit promettre à un couple de les aider à trouver du travail et un appartement à loyer modéré - “un trafic d’influence courant à Sebta”, selon José Antonio Carracao, leader local du parti socialiste. Le buzz autour de ces nouvelles vidéos (retirées depuis à la demande de la municipalité) oblige Vivas à tenir une conférence de presse dès le lendemain. Il s’agissait d’une aide normale à une famille, se justifie le président. Un de ses conseillers profite de l’occasion pour pointer du doigt les auteurs de ce “coup bas” : non pas les “gordillistes” du PP, mais… les socialistes. “Tout le monde sait que le PSOE était en possession de ces images depuis 2006, mais avait renoncé à les utiliser lors d’une campagne électorale”, nous a affirmé José Carlos Garcia, attaché de presse de la municipalité. “Le PSOE n’a rien à voir avec cela, nous a affirmé pour sa part Carracao. Des copies des vidéos avaient circulé dans tout le gouvernement, y compris chez des proches de Gordillo. Selon moi, ces images ont été utilisées pour tenter de détourner l’attention de la crise”.
 
il n'y a jamais de fumée sans feu!

pfff, quelle p.... celle la...

Elle fornique avec un vieillard mourrant puis apres elle vient pleurer devant les camera en disant que c'est pas de sa faute...

Elle dire que le vieux qui ne s'est probablement même plus marcher lui a mis un couteau sur la gorge et qu'il avait une force telle qu elle ne pouvait plus bouger..... pffff

franchement cette p..... continue de faire entretenir cette image de marocaine = prostituée....


ca me degoute



Sur fond de rumeurs compromettantes, le numéro 2 de la ville autonome de Sebta a préféré disparaître. Dix jours plus tard, une jeune femme d’origine marocaine a brisé le silence en portant plainte pour harcèlement sexuel. Elle a parlé à TelQuel à visage découvert.


Tous les ingrédients étaient réunis pour qu’explose le scandale. Dans l’enclave espagnole de Sebta, où tout le monde connaît tout le monde, les médias locaux en ressassent les détails depuis deux semaines,
jusqu’à l’écœurement. Un vice-président vieillissant qui utilise son influence pour obtenir des faveurs sexuelles, une jeune femme un peu crédule qui s’est laissé manipuler, une mystérieuse vidéo… et tout le paysage politique de la ville autonome a été bouleversé. Pedro Gordillo, 68 ans, “homme fort” de l’ayuntamiento (municipalité) et n°1 du puissant parti de droite, le Parti Populaire, s’est évaporé. En moins de 4 jours, il a été remplacé à la tête du PP par le président de la ville, Juan Vivas, et son poste de vice-président à la municipalité a tout simplement été effacé des tablettes. En l’absence de prise de position officielle, rumeurs et théories du complot s’en donnent à cœur joie.
Pendant ce temps, où est celle par qui le scandale est arrivé ? Elle se terre chez elle, tout simplement. Elle a 33 ans et s’appelle Sineb Ahmed Mohamed (“Ce n’est pas un nom, c’est une marque de fabrique !”, glisse-t-elle,) mais sa famille est installée à Sebta depuis 4 générations.
Sineb passe à présent ses journées blottie sur un sofa, tour à tour déprimée et agitée. Une jeune femme l’aide à tenir son foyer et à s’occuper de ses deux enfants, Fatima (15 ans) et Ismaïl (6 ans). Agitée, volubile, elle fume cigarette sur cigarette tout en gardant un œil sur la télévision. En ce samedi 14 novembre, ses beaux yeux bleus écarquillés par l’angoisse, elle guette la rediffusion de l’émission de la veille : une interview du président, Juan Vivas, suivie d’un débat télévisé sur le “scandale”.
Sineb a encore du mal à croire à la tempête médiatique qu’elle a déclenchée dans le verre d’eau qu’est sa ville natale. Depuis qu’un journaliste a volé une photo d’elle et que la presse locale s’est mise à broder sur son histoire, elle n’ose même plus sortir. “Les gens commencent à me montrer du doigt. J’ai très peur d’être marquée pour toujours, de ne plus jamais trouver de boulot”. Mais quand on lui demande de raconter ce qu’il lui est arrivé, Sineb est envahie par la colère. Contre elle-même (“Même ma fille me dit que j’ai été stupide”), contre ceux qui se sont servis d’elle, et contre tous les “lâches” qui se sont détournés. “Un avocat que je connais a refusé de me représenter. Apparemment tout le monde estime avoir quelque chose à perdre”.




http://www.telquel-online.com/399/couverture_399.shtml

:D
 
il n'y a jamais de fumée sans feu!

pfff, quelle p.... celle la...

Elle fornique avec un vieillard mourrant puis apres elle vient pleurer devant les camera en disant que c'est pas de sa faute...

Elle dire que le vieux qui ne s'est probablement même plus marcher lui a mis un couteau sur la gorge et qu'il avait une force telle qu elle ne pouvait plus bouger..... pffff

franchement cette p..... continue de faire entretenir cette image de marocaine = prostituée....


ca me degoute

Eh oui! c'est toujours la faute à la femme...
 
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