Faut-il tirer sur les ambulances ? Le flop des deux derniers opus de notre philosophe national, malgré une campagne de soutien médiatique, lappui complaisant du grand quotidien du soir, les mille et une excuses trouvées pour justifier la manière dont il a repris les oeuvres dun philosophe inventé de toutes pièces, indiquent que Bernard-Henri Lévy glisse déjà inéluctablement vers les bas-fonds de loubli.
Et pourtant, il ne faut pas être injuste. Lhomme a un vrai talent. Celui de condenser, en peu de pages, lensemble des mensonges, des semi-vérités et des contre-vérités sur le conflit israélo-palestinien. Il restera comme celui qui a déclaré, à la veille de la tuerie de neuf humanitaires de la flottille de la paix par larmée israélienne : « Je nai jamais vu une armée aussi démocratique, qui se pose tellement de questions morales. » Chacun de ses textes mériterait une étude approfondie pour mettre en lumière les nouveaux visages de la propagande. Et on peut espérer que les écoles de journalisme mettront à létude ses textes pour décortiquer le mensonge ordinaire proféré sous lhabillage de la philosophie, des droits humains et même, dans son dernier texte, de lancien Testament.
Publié par Le Point du 24 juin, cet article sintitule « Trois questions (et réponses) concernant le soldat Shalit ». Le 25 juin, cela fera quatre ans que le soldat franco-israélien Guilad Shalit a été capturé par le Hamas et plusieurs manifestations de soutien se préparent ou se sont déjà déroulées.
Pourquoi tant dintérêt pour ce soldat, sinterroge Bernard-Henri Lévy ? Parce que, justement, il nest pas un prisonnier comme les autres. Pourquoi ?
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=9023
Et pourtant, il ne faut pas être injuste. Lhomme a un vrai talent. Celui de condenser, en peu de pages, lensemble des mensonges, des semi-vérités et des contre-vérités sur le conflit israélo-palestinien. Il restera comme celui qui a déclaré, à la veille de la tuerie de neuf humanitaires de la flottille de la paix par larmée israélienne : « Je nai jamais vu une armée aussi démocratique, qui se pose tellement de questions morales. » Chacun de ses textes mériterait une étude approfondie pour mettre en lumière les nouveaux visages de la propagande. Et on peut espérer que les écoles de journalisme mettront à létude ses textes pour décortiquer le mensonge ordinaire proféré sous lhabillage de la philosophie, des droits humains et même, dans son dernier texte, de lancien Testament.
Publié par Le Point du 24 juin, cet article sintitule « Trois questions (et réponses) concernant le soldat Shalit ». Le 25 juin, cela fera quatre ans que le soldat franco-israélien Guilad Shalit a été capturé par le Hamas et plusieurs manifestations de soutien se préparent ou se sont déjà déroulées.
Pourquoi tant dintérêt pour ce soldat, sinterroge Bernard-Henri Lévy ? Parce que, justement, il nest pas un prisonnier comme les autres. Pourquoi ?
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=9023
« Mais, surtout, surtout, il ne faut pas se lasser de répéter ceci : Shalit na pas été capturé dans le feu dune bataille mais au cours dun raid, opéré en Israël et alors quIsraël, ayant évacué Gaza, était en paix avec son voisin ; dire prisonnier de guerre, en dautres termes, cest estimer que le fait quIsraël occupe un territoire ou quil mette un terme à cette occupation ne change rien à la haine quon croit devoir lui vouer ; cest accepter lidée selon laquelle Israël est en guerre même quand il est en paix ou quil faut faire la guerre à Israël parce que Israël est Israël ; et si lon naccepte pas cela, si lon refuse cette logique qui est la logique même du Hamas et qui, si les mots ont un sens, est une logique de guerre totale, alors il faut commencer par changer complètement de rhétorique et de lexique. Shalit nest pas un prisonnier de guerre mais un otage. Son sort est symétrique de celui, non dun prisonnier palestinien, mais dun kidnappé contre rançon. Et il faut le défendre, donc, comme on défend les otages des FARC, des Libyens, des Iraniens - il faut le défendre avec la même énergie que, mettons, Clotilde Reiss ou Ingrid Betancourt. »