Shaykh mahmud efendi an-naqshibandi qaddasallâhu sirrahu

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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Traduction du frère abdulHakim du forum aslama


Bismillâhi-r Rahmâni-r Rahîm

Louanges à Allâh le Seigneur des Mondes. Que les salutations, les bénédictions et les miséricordes d’Allâh Ta’âlâ soit sur Son Bien-Aimé, le trésor des lumières divines, la source des secrets divins, la lumière des ténèbres, le soleil des communautés, le fleuve des flux divins, celui qui oriente les créatures vers leur Créateur, le miroir de la Vérité, l’Imâm des Prophètes et Messagers, notre Maître Muhammad al-Mustafa, ainsi que sur sa famille et ses compagnons, les étoiles de la guidée, et sur ceux qui les ont suivis de la meilleure des manières.

après ceci,que les salutations et la miséricorde d’Allâh Ta’âlâ soient sur vous.

Je vais essayer dans ce post, inshaAllâh, de décrire un grain de sable dans le Sahara de la vie de mon cheikh, l’âme de mon âme, mon maître As-Shaykh Mahmud Al Ôfî (Qaddasallâhu sirrahu).

Pour ceux qui ne le connaissent pas, il vit à Istanbul en Turquie, il est Cheikh de la Tarîqa Naqhshibandiya, et nous allons donner des détails sur sa vie, ses œuvres, sa personnalité, ses professeurs etc. etc., une bonne manière de le connaître inchaallâh.

Je précise que ce n’est pas moi qui ai écrit tout ce qui va suivre, j’ai seulement regroupé des morceaux de biographies éparpillés, puis je les ai traduits du turc vers le français.


Sa vie en bref

Cheikh Mahmud Efendi est né en 1929 dans un village d’Of, à Trabzon, en Turquie (nord). Il est le premier enfant qui reste en vie du couple d’Ali Efendi et son épouse Fatima Hanim. Ses enfants ne survivant pas, Ali Efendi, imâm de la mosquée du village, à chaque fois qu’il faisait l’adhan du haut du minaret, faisait ensuite l’invocation suivante : « Ô Seigneur, donne moi un enfant bon ! ». Une nuit, Fatima Hanim vit en rêve que la lune descendit dans ses bras et qu’elle illumina la terre. Peu de temps après, elle tomba enceinte, puis elle enfanta un garçon. Ali Efendi emmena l’enfant qui venait de naître à un savant pieux des alentours de leur village nommé Omar Mahmud Efendi. Ce savant pris l’enfant dans ses bras et dit : « Que ton nom soit le mien, que ta science soit la mienne, et que ta piété soit plus grande que la mienne ! » Le petit Mahmud qui avait bénéficié de l’invocation de cette personne pieuse attirait l’attention avec son comportement d’adulte, et se démarquait par là de ses amis. Les villageois, qui voyaient dans sa posture la maturité, n’hésitaient pas à donner son nom aux nouveau-nés du village. Alors qu’il était encore jeune, dans son village natal (Mitcho de son ancien nom, Tawshanli de son nouveau) il y avait une quarantaine de Mahmud plus petits que lui. Mahmud Efendi se maria à l’âge de 16 ans avec sa cousine Zahra Hanim. De son mariage, il eu trois enfants, qu’il nomma Ahmed (1949), Abdullah (1952), et Fatima (1953-2004).
 
Son éducation


Mahmud Efendi apprit dès le plus jeune âge la lecture du Qor’an. Il devint ensuite Hafiz-ul Qor’an (appris le Qor’an par cœur) sous l’éducation de sa mère, et le contrôle de son père. Il étudia ensuite les livres « Amthila » et « Bina » (Sarf, conjugaison arabe, selon méthode ottomane) auprès du savant ‘Abdulwahhab Efendi dans le village de Balaban, il y étudia aussi le Tafsir de la sourate Yassîn auprès du Cheikh Hassan Ibrahimoghlu.


Pendant le Ramadan, il parti pour la ville de Kayseri. Il y prit des cours d’arabe et de perse du Cheikh Tasbihjizade Ahmed Efendi. Concernant la langue arabe, il étudia les livres « Soubha as-Sibyan », « Toukhfa al-Wahbi », « ‘Awamil », et « Izhâr » (Nahw).


Après être resté un an à Kayseri, il revint à Of pour étudier dans la madrasa du Cheikh Dourssoun Efendi, ancien Professeur à la Madrasa Soulaymaniyya (grande Madrasa d’Istanbul à l’époque ottomane). Mahmud Efendi était un des premiers élèves de Dourssoun Efendi, il étudia auprès de ce Cheikh et dans l’ordre les livres étudiés dans les madrasas ottomanes.


Il compléta ainsi l’étude de tous les ouvrages traditionnels concernant le Sarf, Nahw, Ma’âni, Bayân, Badi’i (sciences linguistiques), Fiqh (jurisprudence), Oussoul-oul Fiqh (fondements de la jurisprudence), Oussoul-oul Fatwa (fondements de la fatwa), Hadith, Oussoul-oul Hadith (science du Hadith), Tafsir (exégèse du Qor’an), ‘Ouloum-oul Qor’an (sciences du Qor’an), ‘Aqâid (dogme), Kalâm (science du dogme), Mantiq (logique), Siyar (vie du Prophète Sallallâhu ‘alayhi wasallam), Tarîkh-oul Islâm (histoire de l’Islâm).


Comme il était un des premiers élèves de la madrasa, il se mit à aider les élèves venus après lui dans la madrasa. Il accomplit donc l’apprentissage des sciences et reçut sa Ijâza (diplôme) du Cheikh Dourssoun Efendi, alors qu’il avait 16 ans. Mahmud Efendi se rendit ensuite au village de Tchifarouksa (Uğurlu de son nouveau nom), auprès du Cheikh Qari Mehmed Rouchtou Ashikkoutlou, pour y perfectionner sa lecture du Qor’an et pour apprendre les différentes versions de lecture (Qira-a ‘Achara).


Mahmud Efendi avait déjà donné des Ijâzat avant même d’aller au service militaire à des élèves qu’il avait commencé à former pendant son cursus. Il était donc un savant Moujâz (qui possède son diplôme) et Moujîz (qui a donné des diplômes).


Il alla aussi dans plusieurs villes pour profiter de la science de différents savants. Durant cette première période de son éducation, qui dura jusqu’au service militaire, son éducation était surtout basée sur l’étude des livres traditionnels. Il étudia ensuite les mas’ala (points, détails) auprès de son Cheikh, le Cheikh ‘Ali Haydar (Q.S.), qu’il rencontra pendant son service militaire (en 1952) et auprès duquel il resta 8 ans. Il reçut beaucoup de compliments de son Cheikh. Mahmud Efendi passait des nuits entières à la lecture d’ouvrages de science, et ne dormait que très peu.


Un jour, quand Cheikh ‘Ali Haydar le vit dans les livres, il lui dit : « Mon fils Mahmud, travaille beaucoup maintenant, car plus tard, tu ne trouveras même plus le temps de lire. »


Ses élèves racontent que le Cheikh est toujours occupé dans la lecture, et qu’ils l’ont vu plusieurs fois dans des nuits froides de l’hiver, rentrer avec des livres sous une couverture pour se réchauffer.


Son frère Ismail Efendi dit à ce sujet : « Lorsqu’on posait la nappe à la maison pour manger, j’appelais mon frère, il me disait « j’arrive », il se passait ensuite plusieurs heures, la nappe était rangée, mais lui était toujours avec ses livres. »
 
Ses principaux Shouyoukhs (professeurs)

Cheikh Mahmud Efendi a eu beaucoup de professeurs dans sa vie, mais il y a 3 personnes qui ont une place très importante dans son éducation. Ce sont le Cheikh Mehmed Rouchdou Efendi, le Cheikh Dourssoun Efendi et enfin son cheikh dans la Tarîqa, le Cheikh Ali Haydar Al Akhiskhawî (Q.S.).

Dans la littérature du Tasawwuf, les shouyoukhs qui possèdent les sciences extérieures et intérieures sont appelés « Dhoul Janâhayn » (à deux ailes). Ceci est un point qui différencie les shouyoukhs Khalidi de beaucoup d’autres Tarîqas. Dans d’autres groupes, de temps à autre un cheikh Dhoul Janâhayn devient « mourshid » (guide spirituel), mais chez les Khalidi, ils sont presque tous ainsi.

Cheikh Mahmud Efendi en est l’exemple actuel. Autant il effectue des travaux de formation en sciences religieuses et d’écriture autant il effectue de l’éducation spirituelle. Certains de ses travaux d’écritures ont été écrits par lui-même, et d’autres sont formés des notes qu’ont pris certains de ses élèves lors de ses différents cours et discours. On peut en citer quelques-uns :


1. Ruh-ul Furqan.

La plus grande œuvre du Cheikh est son Tafsir nommé Ruh-ul Furqan. Le tafsir est plus proche des tafsir de « riwaya », mais on trouve aussi dans cette œuvre des sens « ishari », autrement dit spirituels, de certains versets. Il est aussi un tafsir de « ahkâm » car il renferme des sujets de jurisprudence. Il est en langue turque. D’abord il est donné le sens du verset mot pour mot, puis la traduction du sens du verset, puis ensuite le tafsir. Le contenu de ce tafsir, concernant la jurisprudence, le dogme, le soufisme etc. montre la profondeur de la connaissance du Cheikh dans les sciences islamiques. Cheikh Mahmud explique dans l’introduction de son œuvre la raison de son écriture : « Nos amis qui participent à nos discours savent de très près notre attachement à l’explication des versets mot par mot. Beaucoup de savants ont déjà comblé le besoin de notre peuple en écrivant des tafsir en langue turque, c’est pourquoi votre frère très faible n’avait jamais songé entrer dans un si grand travail. Mais dans la 15ème nuit du mois de Sha‘ban de l’année 1407, alors que nous étions dans la Rawda al Moutahhara à Medine, nous avons eu un signe spirituel de la part du Messager d’Allâh Sallallâhu ‘Alayhi Wasallam, et nous avons décidés de commencer ce travail, en donnant beaucoup d’importance à donner le sens mot pour mot de chaque verset. » L’auteur demande aussi d’accepter son excuse sur la lenteur de la publication des différents tomes, car il doit en parallèle s’occuper d’éducation et de formation religieuse. Le Tafsir est toujours en cours d’écriture, à l’heure actuelle (2009), il fait déjà 13 tomes. Ce dernier tome contient le tafsir d’une partie de la sourate « Al A‘râf », il est donc probable qu’une fois achevée, cet œuvre fera plus de 30 tomes.

Un groupe d’élève du Cheikh composé de 5 savants spécialistes l’aident dans l’écriture de cet ouvrage énorme.
 
Sa spiritualité

Cheikh Mahmud Efendi, depuis son enfance, vivait une vie de soufi. Il cherchait alors un Maître pour discipliner cette vie spirituelle.

Il dit lui-même en parlant de ces années :

« Lorsque j’étais enfant et que je mettais ma tête sur l’oreiller, je me disais : s’il y avait à l’autre bout du monde un guide kâmil et mukammil (accompli et qui complète), j’irais le trouver, même pieds nus, affamé et assoiffé. »


Après ces recherches, le Cheikh s’est rattaché au Cheikh Ahmad Efendi, Cheikh de la Tarîqa Naqshibandiya dans sa région de Of. Il a continué sa formation spirituelle sous son égide jusqu’à son service militaire. Pendant son service, il rencontra le Cheikh Ali Haydar Efendi et se rattacha à lui.

Lorsqu’il accomplit son service et qu’il partit s’installer près de son Cheikh, il reçut ces compliments :

« Ô mon fils Mahmûd ! Trois jours après notre première rencontre, j’ai vu mon Cheikh (Ali Ridâ al-Bazzâz) dans le monde spirituel, il a pris ta main et me l’a donnée, puis il me dit : « Prends le, car il est à nous ! » Ô mon fils, même s’ils attachaient 50 ou 60 bœufs les uns aux autres pour me séparer de toi, ils n’y arriveraient pas ! »


Mahmûd Efendi pu visiter et participer aux assises de son cheikh de plus en plus souvent après son service militaire.

Puis quelques années après, il ne le quitta plus. Le fils benjamin de Cheikh Ali Haydar dit à ce sujet :

« Mon père restait seul avec le respectueux Cheikh Mahmûd à partir du moment du Douhâ (quand le soleil s’est élevé dans le ciel), et il faisait de longs discours. Mon père disait : « Ô mon fils, tu vois que je lui transmets tout ce que je possède. Mais je fais ça étape par étape pour pouvoir le contrôler. Ceci car aucun mental ne peut supporter l’acquisition d’un seul coup des sciences spirituelles. »



Le Cheikh Ali Haydar (Q.S.) a aussi transmis à Mahmûd Efendi ses riches connaissances de la littérature soufie.

Il lui a enseigné la place dans la discipline du Soufisme des ouvrages tels que le « Mathnawî » de Mawlânâ Jalâladdin ar-Rûmi, les « Maktûbât » de l’Imâm ar-Rabbânî, les « Rashahât » de Sâfî Mawlânâ Ali bin Husayn, la « Risâlat-ul Qudsiyya » etc.

Il disait pour situer la place du « Maktûbât » dans la littérature soufie :

« Ô mon fils Mahmûd ! Le « Maktûbât » est un si grand livre, que le « Rashahât » ne peut en être que l’abécédaire (litt. Alif Bâ). »


Cheikh Mahmûd Efendi organisa son temps par rapport à celui de son Cheikh. En dehors des cours particuliers, il était aussi auprès de son Cheikh dans toutes ses assemblées publiques.


Il dit à ce sujet : « A Istanbul, alors que nous étions avec Ali Haydar Efendi, nous faisions le Khatm Khâjagân (c’est le dhikr effectué en groupe et à voix basse de la Tarîqa Naqhshibandiya) à 4 ou 5 personnes. Ali Haydar Efendi était constamment surveillé, c’est pourquoi nous faisions le dhikr en petits groupes. »


Peu avant son décès, le Cheikh Ali Haydar appela Mahmûd Efendi puis lui dit :

« Ô mon fils ! J’en ai reçu l’ordre, je vous laisse le dépôt. »

Ce discours qu’il a fait à ses disciples montre aussi que Cheikh Mahmûd est le nouveau Cheikh de la zâwiya d’Ismet Efendi :

« Celui qui prend la main de Mahmûd a prit ma main. Et en vérité, celui qui prend la main de ce faqîr (càd lui-même) a pris la main de Hadhrat Ali Ridâ al-Bazzâz. Ainsi, cette chaîne s’en va anneau par anneau au Messager d’Allâh (Sallallâhu ‘alayhi wa sallam). C’est ce qu’on appelle « Sahih Yed » (la main sûre, en arabe : « al Yad as-Sahîha »). »


Pour montrer l’importance de cette transmission de main à main dans l’éducation du disciple, Cheikh Ali Haydar donna cet exemple :

« Pour amener de l’eau d’une source se trouvant à la montagne vers le village, il faut qu’il y ait des canaux reliés les uns aux autres. De la même manière que s’il manque un canal parmi les canaux, l’eau ne peut aboutir au village, lorsqu’il manque un maillon de la chaîne des Maîtres les flots divins ne peuvent aboutir au cœur du disciple. »

Mahmud Efendi, après être devenu Cheikh de la Tariqa, est resté très attaché à la tradition soufie dont il a hérité. Il a accompli le Khatm Khâjagân qui est composé de awrâd de Muhammad Bahâuddîn Shâh Naqshiband et d’autres Shouyoukh Naqshi comme il est, sans aucun changement. Pour lui, le Tasawwuf est la partie perfectionnement de l’Islâm. Ceux qui négligent les obligations doivent commencer par pratiquer la Shari‘a. Ceux qui ont de sérieux problèmes au niveau des œuvres doivent avant tout apprendre les ordres et interdits de l’Islâm. Les gens ne doivent pas être invités vers la Tarîqa mais vers l’Islâm.
 
Ach-Cheikh Mahmud Effendi visitant la Masjid an-Nabawi avec 50 000 personnes


 
Dans la littérature du Tasawwuf, les shouyoukhs qui possèdent les sciences extérieures et intérieures sont appelés « Dhoul Janâhayn » (à deux ailes). Ceci est un point qui différencie les shouyoukhs Khalidi de beaucoup d’autres Tarîqas. Dans d’autres groupes, de temps à autre un cheikh Dhoul Janâhayn devient « mourshid » (guide spirituel), mais chez les Khalidi, ils sont presque tous ainsi.

Cheikh Mahmud Efendi en est l’exemple actuel. Autant il effectue des travaux de formation en sciences religieuses et d’écriture autant il effectue de l’éducation spirituelle. Certains de ses travaux d’écritures ont été écrits par lui-même, et d’autres sont formés des notes qu’ont pris certains de ses élèves lors de ses différents cours et discours. On peut en citer quelques-uns :


1. Ruh-ul Furqan.

La plus grande œuvre du Cheikh est son Tafsir nommé Ruh-ul Furqan. Le tafsir est plus proche des tafsir de « riwaya », mais on trouve aussi dans cette œuvre des sens « ishari », autrement dit spirituels, de certains versets. Il est aussi un tafsir de « ahkâm » car il renferme des sujets de jurisprudence. Il est en langue turque. D’abord il est donné le sens du verset mot pour mot, puis la traduction du sens du verset, puis ensuite le tafsir. Le contenu de ce tafsir, concernant la jurisprudence, le dogme, le soufisme etc. montre la profondeur de la connaissance du Cheikh dans les sciences islamiques. Cheikh Mahmud explique dans l’introduction de son œuvre la raison de son écriture : « Nos amis qui participent à nos discours savent de très près notre attachement à l’explication des versets mot par mot. Beaucoup de savants ont déjà comblé le besoin de notre peuple en écrivant des tafsir en langue turque, c’est pourquoi votre frère très faible n’avait jamais songé entrer dans un si grand travail. Mais dans la 15ème nuit du mois de Sha‘ban de l’année 1407, alors que nous étions dans la Rawda al Moutahhara à Medine, nous avons eu un signe spirituel de la part du Messager d’Allâh Sallallâhu ‘Alayhi Wasallam, et nous avons décidés de commencer ce travail, en donnant beaucoup d’importance à donner le sens mot pour mot de chaque verset. » L’auteur demande aussi d’accepter son excuse sur la lenteur de la publication des différents tomes, car il doit en parallèle s’occuper d’éducation et de formation religieuse. Le Tafsir est toujours en cours d’écriture, à l’heure actuelle (2009), il fait déjà 13 tomes. Ce dernier tome contient le tafsir d’une partie de la sourate « Al A‘râf », il est donc probable qu’une fois achevée, cet œuvre fera plus de 30 tomes.
Un groupe d’élève du Cheikh composé de 5 savants spécialistes l’aident dans l’écriture de cet ouvrage énorme.

2. Ar-Risâlat-ul Qudsiyya.

Cette épitre en vers a été écrite par le Cheikh Mustafa ‘Ismet Gharibullâh (Quddisa Sirruh). Il traite des fondements et des principes qui régissent la Tarîqa Naqshibandiya Khalidiya, ainsi que des points importants du dogme islamique. Ce livre, qui comporte tout ce que doit connaître le soufi, a été une source vers laquelle se tournaient habituellement les Shouyouks de la zawiya. Cheikh Mahmud Efendi, dans chaque discours qu’il prononçait, en lisait un couplet et l’expliquait. Ses disciples ont pris note de ces explications et on publia un livre de deux tomes sur l’explication de la Risâla Qudsiyya.
 
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