Shell France vend ses stations à un israélien

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La radio BFM annonce ce soir que Shell va vendre ses stations service à une société israélienne nomée "Dalet" ou quelque chose comme ça.

Publié le 06/05/2009 Le Point.fr

Shell prévoit de se séparer de 70 % de ses stations-service françaises, révèle mercredi Les Echos . Le groupe pétrolier anglo-néerlandais en a d'ores et déjà mis en vente 240 sur un total de 340. Il prévoit aussi de supprimer quelque 400 postes sur un total de 1.200 salariés, écrit le quotidien économique, sans citer de source. Royal Dutch Shell a déjà vendu ses trois raffineries françaises l'année dernière.

La direction a confirmé la suppression "d'environ 400 postes" mais a vanté "un plan social parmi les meilleurs en France, et qui ne sera effectif qu'après le 1er septembre 2009". "Nous avons fait des annonces en juin 2008, nous voulions donner du temps aux gens pour se préparer et jouer la transparence", a déclaré Marc Specque, un porte-parole de Shell France. "Il est inadmissible qu'une société européenne florissante continue de détruire des emplois sur le territoire national et en Europe", ont estimé les syndicats dans un communiqué, soulignant que Shell a réalisé 31 milliards de dollars de bénéfices en 2008.

Délocalisations


Le centre de recherche de Shell en France - qui compte 82 postes - installé à Petit-Couronne en Normandie (huiles, graisses et bitumes) va fermer, et cette activité ira en Inde et aux Pays-Bas, a précisé la direction. Les syndicats pointent aussi des restructurations dans la filiale Butagaz et le réseau de stations-service, qui sera recentré sur les grands axes. En outre, le service aux clients (vente à distance) ira en Afrique du Sud et certaines fonctions support (services financiers, juridiques...) en Pologne. "La seule motivation de la direction, c'est de réduire les coûts et de délocaliser pour être plus rentable", a dénoncé Fred Beurion, délégué CFDT.

Les suppressions de poste se feront par des départs anticipés à la retraite et des aides à la réalisation de projets personnels, mais la direction n'exclut pas des licenciements économiques. A priori, aucun départ n'aura lieu en 2009 grâce à des dispositifs de maintien des salariés à leur poste pendant plusieurs mois, aux congés reclassement de neuf mois et à des postes créés pour assurer les réorganisations internes. Pour Fred Beurion, de la CFDT, les conditions de départ sont "très correctes". Pour un salarié ayant 25 ans d'ancienneté mais à 10 ans de la retraite, les indemnités peuvent aller jusqu'à 84 mois de salaires, a fait savoir la direction.
 
ça serait un comble:rolleyes:


La montée du nazisme aura des conséquences sérieuses pour les dirigeants du cartel. Le IIIe Reich exploite efficacement cette coopération et en obtient des brevets stratégiques comme celui de l’essence d’avion à 100 d’indice d’Octane alors que Shell a installé son siège en Angleterre. Les affaires passent avant la guerre et l’idéologie, considérés comme des phénomènes transitoires. À moins que la réalité ne soit plus prosaïque et que la firme n’obéisse à une idéologie inavouable. D’ailleurs, anticommuniste viscéral, Deterding ne cache pas son admiration pour Hitler et multiplie les provocations. Inquiet, le gouvernement conservateur de Stanley Baldwin le fait écarter discrètement des affaires, en 1936, au moment où, pour des raisons similaires, il pousse Edouard VIII à abdiquer [2]. Deterding venait de débuter des négociations secrètes avec la Wehrmarcht pour lui fournir un an d’approvisionnement en pétrole à crédit [3] et espérait récupérer des concessions confisquées par les soviets. Déçu, il se retire en Allemagne où il meurt. Le Times du 11 février 1939 rapporte qu’Hitler et Goering envoyèrent des couronnes à ses obsèques.
En 1940, Lord Bearsted, fils du fondateur Marcus Samuel, se fera l’avocat de la détente anglo-germanique sous forme de « paix négociée ». Il s’illustrera aussi au sein des services secrets britanniques (MI6) [4].
Les liens de Shell avec le nazisme ne s’arrêtent pas là : les filiales allemande et autrichienne de Shell ont utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale plus d’un millier de travailleurs forcés dans leurs raffineries et installations pétrochimiques, sous la garde vigilante et cruelle des S.S.
[5].

http://www.voltairenet.org/article12931.html
 
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