Sheykh ‘abd al-qadir al-jilaniy - tariqa qadiriya

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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Un Imâm du Fiqh et du Tasawwuf

Sheikh Muhyiddîn `Abd Al-Qâdir Al-Jîlânî (1077 E.C./472 H. - 1166 E.C./561 H.) fut un phare de son époque dans les sciences spirituelles et les disciplines relatives à la Loi divine. Sa réputation fut telle dans les sciences du soufisme et de la sharî`a que certains lui donnèrent le titre de Pôle.(1)

1)Qutb Al-Islâm wa Al-Muslimîn
, le pôle de l’Islam et des musulmans, est un titre honorifique attribué par des savants à des Imâms qui furent des sommités en sciences religieuses et des modèles de piété et d’observance de Dieu. .

Education religieuse :

Ses premiers maîtres en Loi divine furent le Sheikh Abû Al-Wafâ Ibn `Aqîl, le Sheikh Muhammad Ibn Al-Hasan Al-Baqlânî et Abû Zakariyâ At-Tabrîzî. A l’ombre de ces trois grands, il apprit la science de l’exégèse du Coran, la science du Hadîth, la science de la vie du Prophète (sîrah), la théologie, la jurisprudence (fiqh), la grammaire, la récitation du Coran et la philologie. Il étudia l’école de jurisprudence hanbalite, mais il donnait aussi des verdicts religieux (fatwâ) selon l’école chaféite [5]. Il connaissait le Coran par coeur, et le récitait dans sept lectionnaires.

Après avoir acquis la maîtrise de treize disciplines relatives aux sciences religieuses et des sciences connexes, il se tourna alors vers la voie spirituelle sous la guidance du Sheikh Hammâd Ibn Muslim Ad-Dabbâs. Il reçut l’initiation dans la voie des chercheurs du Sheikh Al-Mubârak Sa`îd Ibn Al-Hasan. Le Sheikh Al-Mubârak Sa`îd fut le Sheikh de la plupart des plus grands chercheurs et maîtres de son temps à Baghdâd.

Son Attachement au Coran et à la Sunnah

Notre maître `Abd Al-Qâdir conseilla ses disciples dans un chapitre sur le soufisme dans le livre Ghunyat At-Tâlibîn en disant : "Il convient pour celui qui débute dans cette voie, d’avoir une foi correcte, qui est la base première de toute chose, en suivant les croyances des nos pieux prédecesseurs (As-Salaf As-Sâlih), les gens de la Sunnah, la Sunnah des prophètes et des messagers, celle des compagnons, des successeurs (tabi`în), les alliés à Dieu et des véridiques".

Tel était l’attachement sincère au Noble Coran et à la Sunnah auquel appelaient ces nobles savants et éducateurs spirituels que furent Sheikh `Abd Al-Qâdir, Sheikh Ahmad Ar-Rifâ`î, Sheikh Abû Al-Hasan Ash-Shadhlî et leur semblable. Puisse tout prétendant à la discipline du tasawwuf (soufisme) appliquer ce valeureux conseil de Sheikh `Abd Al-Qâdir.

Il disait aussi, que Dieu lui fasse miséricorde : "Toute vérité pour laquelle la législation ne témoigne point est zandaqah (mécréance hypocrite). Chemine vers le Vrai (Al-Haqq) en battant des ailes du Coran et de la Sounnah. Et présente-toi devant Lui, main dans la main avec le Messager d’Allâh, paix et bénédiction de Dieu sur lui."

Dans le même sens, il disait à ses disciples : "Délaisser les oeuvres de cultes imposées est une mécréance. Tomber dans l’interdit est un péché. Nul n’a le droit de délaisser les Ordres [divins] en tout état de cause".

Il dit également dans Adab Al-Murîd : "Si le Murîd (disciple d’un sheikh, aspirant à l’éducation spirituelle) voit une erreur de la part de son Sheikh, il doit le lui signaler. S’il s’écarte de son erreur, tant mieux. Sinon, il (le disciple) doit laisser sa parole et suivre le shar` (la législation islamique)".

Ce qui n’est pas sans nous rappeler la parole du noble Sheikh Ahmad Ar-Rifâ`î que Dieu l’agrée : "Ne t’oppose pas aux états [spirituels] des gens tant qu’ils ne contredisent pas le Shar`. Si jamais ils font une entorse au Shar`, laisse-les et suit le Shar`".



Un mot aux prétendants à l’école de Sheikh Abd Al-Qâdir

Que Dieu fasse miséricorde au noble Sheikh `Abd Al-Qâdir Al-Jîlânî, cet illustre savant, emblème de la piété et de l’observance de Dieu. Qu’Il aide les prétendants à cette noble voie, une voie lumineuse, éclairée par le Coran et la Sunnah, loin de toute déviation, à honorer leur pacte avec Allâh.

"Chemine vers le Vrai (Al-Haqq) en battant des ailes du Coran et de la Sounnah. Et presente-toi devant Lui, main dans la main avec le Messager d’Allâh, paix et bénédiction de Dieu sur lui", tels furent les enseignements et la vie de cet Imâm, que Dieu lui fasse miséricorde et qu’Il l’agrée.
 
Sheykh Abdal Qadir Al Jilani et satan

Un jour, alors que cet éminent maître et savant était assis avec ses disciples, un nuage lumineux dans le ciel apparut! Et une voix du ciel lui cria : « Je suis ton Seigneur, je suis satisfait de toi, je t'autorise tout, tu peux t'adonner à l'illicite ou t'interdire le licite »

Ce grand maître était anéantit en Dieu, son ego est mort (pour quelqu'un d'autre cela pourrait être une gloire pour lui et un témoignage de sa proximité, il ne posera même pas de questions et acceptera tout ce qui est annoncé par cette voix)…Mais, ce connaisseur sûr de lui, répondit aussitôt : « Dis : je suis Allah » , on n'entendit plus la voix un moment, et Moulay ‘Abd al-qadir continue : « Maudit sois tu, tu es Satan », le nuage devient noir, et la voix repris : « Tu as été sauvé par Ta science, ‘Abd al-qadir ! »

Un disciple posa alors la question : « Mais, mon maître comment tu as fait pour dévoiler la vérité de ce nuage et de cette voix ?»

‘Abd al-qâdir répondit : « D'abord, personne parmi les créatures ne pourra se permettre de s'appeler par le Nom suprême d'Allah, sinon il sera brûlé : et le nuage n'a pas pu se prendre pour Allah, mais simplement pour un Seigneur (rabbun). Je me suis rappelé de même, grâce à Dieu du verset : « Ce n'est nullement le fait d'un être humain que Dieu lui adresse la parole si ce n'est par inspiration ou de derrière un écran (voile) ou qu'Il envoie un messager (l'Archange Gabriel) pour qu'il lui inspire avec Sa permission ce qu'Il veut : Coran Sourate 42, verset : 51 ». Enfin, Dieu n'aurait pas rendu licite ce qui est illicite ou illicite ce qui est licite. »
 
Les ailes du Coran et de la Sunna

Cheikh Abdal Qadir Al Jilani (q) a dit en exhortant les gens à s'attacher au Livre (Coran) et à la Sunna et à suivre la ligne de conduite du Messager de Dieu ('alayhi salat wa salam) :

Chaque "haqîqa" qui n'est pas justifiée par la Chari'a est une hérésie. Envole-toi vers le Vrai (qu'IL soit exalté) avec les ailes du Coran et de la Sunna; entre chez Lui en mettant ta main dans celle du Prophète ('alayhi salat wa salam), fais de celui-ci ton ministre et ton maître; laisse sa main t'embellir, te peigner et te faire entrer chez ton Seigneur.
 
La voie Qadiriya Boudchichiya s’inscrit dans le patrimoine spirituel de l’islam et puise son enseignement d’une lignée de maîtres qui, depuis près d’un millénaire, ont guidé un nombre incalculable d’hommes et de femmes en quête de l’essentiel. Nous revenons sur l’itinéraire de huit parmi eux dont l’influence s’est avérée particulièrement marquante!
Abd al-Qâdir al-Jilani naquit en 1077 au nord de l’Iran actuel, dans la région du Jilan qui borde la mer Caspienne. Il était issu d’une famille descendante du Prophète Muhammad par l’intermédiaire à la fois de Hassan et de Hussein, les deux fils de ‘Ali et de Fâtima.
18 ans, après avoir reçu une nouvelle indication intérieure très claire, il partit pour Bagdad dans le but de se former aux sciences religieuses et d’entrer en contact avec les saints personnages de son époque. Au cours de cette année-là, le fameux théologien Ghazali connut une crise existentielle très profonde qui le fit renoncer à sa chaire d’enseignant à l’université de Bagdad pour aller en quête d’un enseignement spirituel. Le jeune ‘Abd al-Qâdir vivait très pauvrement, n’ayant pas de domicile et cherchant sa nourriture parmi les détritus récoltés sur les marchés. Malgré ces conditions précaires, il se consacra entièrement à l’étude des sciences traditionnelles, cherchant les meilleurs enseignants dans chaque discipline. A cette époque, il pratiquait intensément la répétition de Noms divins – dhikr – et plus particulièrement le verset : « En vérité, après la difficulté, il y a la facilité » (Coran XCIV, 5-6).
Tout en ayant acquis la maîtrise de treize disciplines dans le domaine des sciences exotériques, il fut éveillé à la voie du soufisme par Hammad ad-Dabbâs et reçut finalement l’initiation du haykh Mubârak Sa’ïds qui devint son guide spirituel. Par son intermédiaire, ‘Abd al-Qâdir recevait l’héritage spirituel de soufis illustres tels que Chibli (861-946), Junayd (830-911) et Hassan Basri (642-728) qui sont mentionnés dans la chaîne de transmission de la voie – tariqa – remontant jusqu’au prophète Muhammad. Suivant les indications de son guide, ‘Abd al-Qâdir quitta la ville et consacra ensuite une vingtaine d’années à l’errance et à la retraite dans le désert, méditant la parole de son maître : « Le plus court chemin qui mène l’homme à Dieu, c’est de L’aimer. » Le retrait intégral du monde constituait à l’époque une étape indispensable sur le chemin de la purification de l’âme.
On rapporte une anecdote édifiante à propos des charismes dont était doté ‘Abd al-Qâdir. Un jour, une délégation d’une centaine de savants de Bagdad vint lui rendre visite dans l’intention de lui faire subir une sorte d’examen. ‘Abd al-Qâdir les reçut tous avec courtoisie et bienveillance. Au moment où ces éminents messieurs durent prendre la parole, personne ne parvint à sortir le moindre mot de sa bouche. Le silence se prolongea, impressionnant et écrasant, sans qu’aucun des savants ne puisse le rompre. ‘Abd al-Qâdir prit alors la parole avec douceur et donna l’explication théologique et juridique précise que chacun des membres de la délégation attendait sans avoir pu le formuler. Faisant amende honorable, les savants n’eurent plus qu’à se retirer, tout doute sur la légitimité de l’enseignement de leur hôte ayant été dissipé. À la suite de cet événement, la notoriété de ‘Abd al-Qâdir s’accrût encore et les fonds furent réunis afin de construire une vaste école pour les étudiants et une zaouïa – centre spirituel – pour les disciples de la voie. ‘Abd al-Qâdir passa le reste de sa longue vie à enseigner et à éduquer inlassablement, entouré d’une nombreuse famille. Les préceptes de la zaouïa étaient basés sur l’humilité, la tolérance, la charité et la pauvreté. Les offrandes reçues étaient entièrement affectées au fonctionnement de l’établissement, en particulier l’accueil gratuit des élèves, des nécessiteux et des voyageurs.
Vers la fin de sa vie, ‘Abd al-Qâdir était considéré comme le pôle spirituel de son époque et son influence dépassait largement les frontières de l’Irak. Pour autant, ‘Abd al-Qâdir ne fonda pas de son vivant une voie spécifique qui porte son nom. En 1166, il mourut à un âge avancé et reçut un hommage très ému de tous les bagdadis. Peu après sa mort, ses seize fils édifièrent, à proximité de sa zaouïa et de l’école où il enseignait, une mosquée et un mausolée qui accueillit la dépouille de leur père. Le secret spirituel – sirr – dont était dépositaire ‘Abd al-Qâdir fut par la suite conservé et transmis à travers la voie Qâdiriya qui devint la première lignée prestigieuse de saints reconnus et estimés. Elle se répandra par la suite au-delà du Moyen-Orient et parviendra à s’implanter dans des pays comme l’Inde, le Turkestan, l’Arabie, l’Egypte, en Afrique du Nord, puis en Asie et sur tout le continent africain. La tariqaQâdiriya est aujourd’hui encore la voie la plus répandue au sein du monde musulman.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]
 
Extrait du livre :Le Secret des Secrets est un petit livre que le grand maître Abd al-Qâdir al-Jîlânî a écrit pour ses disciples
Mon ami, ton cœur est un miroir poli. Tu dois le nettoyer pour le débarrasser du voile qui s’est formé à sa surface, parce qu’il est destiné à réfléchir la lumière des secrets divins »
. Vingt-quatre leçons, toutes remarquables de concision et de profondeur, sur des thèmes-clés de la spiritualité musulmane : la connaissance ; le rappel ; les voiles de lumière et de ténèbres ; la charité ; ou encore les secrets du jeûne et du pèlerinage. S’il offre un support de méditation et un guide pratique pour ceux qui ont à coeur de s’élever spirituellement, cet ouvrage d’al-Jîlânî permettra aussi au lecteur moins avisé d’avoir un aperçu fidèle sur la spiritualité musulmane
2-La purification des cœurs
Par l’Imâm ‘Abd Al-Qâdir Al-Jilânî

3-Sermon sur la piété
Par l’Imâm ‘Abd Al-Qadîr Al-Jîlânî
Extrait du livre :

'Le vêtement de la piété est le meilleur. » - « En vérité, le plus honorable parmi vous, devant Allâh, est le plus pieux d’entre vous. ». ».
Ainsi donc, devant le Seigneur, la gloire et l’honneur ne se forment que de la piété.
On s’honore, en se dirigeant vers Allâh.
On s’abaisse en s’éloignant de Lui.
On s’ennoblit en s’unissant à Lui.
On s’avilit en Lui associant d’autre divinité.
4-Les différents types de Jeûne...
Par l’Imâm ‘Abd Al-Qâdir Al-Jîlânî
Extrait du livre :
Le jeûne prescrit par la religion consiste à s’abstenir de manger, boire et avoir des relations sexuelles entre l’aube et le coucher du soleil, alors que le jeûne spirituel consiste, outre cela, à protéger ses sens et ses pensées de tout ce qui est illicite. C’est abandonner tout ce qui est disharmonieux, extérieurement aussi bien qu’intérieurement. La moindre infraction à cette intention rompt le jeûne.
Le jeûne religieux est limité dans le temps, alors que le jeûne spirituel est continuel et dure tout au long de la vie temporelle et éternelle. C’est le vrai jeûne.
 
Magnifique texte sur forum Islam que l'on doit au membre "Al Muslim"qu'Allah l'en récompense!

La Purification de l'ego
Abd Al Qader Al Jilani
Se Purifier, c'est ce nettoyer soi-meme. Il y a deux sortes de nettoyage. L'une, exterieur, est ordonnée par les préceptes de la religion et se pratique en se lavant le corps avec une eau pure. L'autre, qui est la purification intérieure, est obtenue en prenant conscience de la saleté qu'on a en soi, en prenant conscience de ses péchés et en s'en repentant sincèrement. La purification intérieure impose de prendre un chemin spirituel et est enseignée par un maitre spirituel.
Selon les regles et préceptes religieux, on devient impur et on rompt l'ablution quand certaines matieres corporelles telles que les excréments, l'urine, le vomis, le pus, le sang, le sperme, etc ... sont expulsées. Cela nécessite le renouvellement de l'ablution. Dans le cas du sperme et de l'écoulement menstruel, un lavage total du corps est nécessaire. Dans les autres cas, les extremités visibles du coprs - les mains et les avants-bras, le visage et les pieds - doivent etre lavées. A propos du renouvellement de l'Ablution, notre Maitre le Prophete (Que la paix et les bénédictions soient sur lui) dit :

A chaque renouvellement de l'ablution, Allah renouvelle la croyance de Son serviteur, dont la lumière de la foi est polie à nouveau et brille plus fort.
Et
La purification répétée par l'ablution, c'est lumiere sur lumiere.

La pureté intérieure aussi peut se perdre, peut etre plus souvent que la pureté exterieure, par le mauvais caractère, un comportement vil, des actes et des attitudes dommageables tels que l'orgueil, l'arrogance, le mensonge, le bavardage, la calomnie, l'envie et la colere. Des actes, qu'ils soient conscients ou inconscients, commis par les sens souillent l'esprit: la bouche qui mange de la nourriture illicite, les levres qui mentent et maudissent, l'oreille qui ecoute le bavardage et la calomnie, la main qui frappe, les pieds qui suivent le tyran. L'adultère, qui est un péché, ne se pratique pas seulement dans un lit. Ainsi que le dit le Prophete (Que la paix et les bénédictions soient sur lui),

Les yeux aussi commettent l'adultère

Quand la pureté intérieure est souillée et que l'ablution spirituelle est rompue, le renouvellement de l'ablution se fait par un repentir sincère, qui se pratique en réalisant sa faute, en regrettant douloureusement et en versant des larmes (les larmes sont les eaux qui éliminent la saleté de l'esprit), en ayant l'intention de ne jamais refaire cette faute, en ayant la volonté de se débarrassser de toute faute, en demandant pardon à Allah, et en Le priant afin qu'Il aide à ne pas commettre à nouveau un tel péché.
Prier, c'est se présenter face à Allah. Etre en état d'ablution, etre en état de pureté, est un préalable à la prière. Le sage sait que le nettoyage de l'exterieur n'est pas suffisant, car Allah voit les profondeurs des coeurs, ou doit se pratiquer l'ablution du repentir. Alors seulement la prière est agréee. Allah dit:

Voila qui vous a été promis, (ainsi qu') à tout homme plein de repentir et respectueux (des prescriptions divines). (Sourate 50 verset 32)

La purification du corps et l'ablution exterieure, pratiquée selon les préceptes religieux, sont egalement liées au temps, car dormir rompt aussi les ablutions. La propreté est liée au jour et à la nuit de la vie en ce monde.
La propreté du monde intéreur, l'ablution de l'ego invisible, n'est pas limité par le temps. Elle vaut pour toute la vie - pas seulement la vie temporelle de ce monde, mais aussi la vie éternelle de l'au dela.

Qu'Allah nous accorde Sa Miséricorde

Assalam
les Mauricien sunnite, les inde , pakistan, lasie, madagascar , ile de la reunion, lindonesie australie , les Irakien , les branche qudriya, et tandiya ont lhabitude de suivre le sheil abdel kadar , et dautres , nasrudin ali, khwab garib nawaz
 
Abd’l Qadir al-Jilani occupe une place centrale dans l’histoire du soufisme. Wikipédia
Date et lieu de naissance : 1077, Amol, Iran
Date et lieu de décès : 1166, Bagdad, Irak
Lieu d'inhumation : Abdul Qadir Gilani Mausoleum, Bagdad
Enfants : Abdulrazzak Gilani, Abdul Wahab Gilani,
Parents : Umm Khair Fatima, Abu Salih Musa al-Hasani
 
@Drianke , un grand merci pour vos contributions !
moi en person je suis un disciple du Sheik abdal kadaer ginali,, Baba Awaliya saaid ,, nasrudin Ali, et Moinuddin Chishti( Garib Nawaz ou Newaz)
 
La rencontre entre Ibn al-Jawzi et Abdal Qadir al-Jilani

Cette histoire, rapportée par le Sheykh at-Tadifi al-Hanbali raconte comment se déroula la rencontre entre les deux grands Imams Ibn al-Jawzi et Abdal Qadir al-Jilani.


Un jour, l’Imam Ibn al-Jawzi al-Hanbali رحمه الله, accompagné d’un de ses amis, assista à une des assemblées du grand Saint Sheykh Abd al-Qadir al-Jilani رحمه الله à Baghdad. Sheykh ‘Abd al-Qadir commença à parler des différents Tafsir du Qur’an car il voulait changer le point de vue de l’Imam Ibn Jawzi concernant le Tasawwuf (Soufisme). Il entreprit donc de mettre dans l’esprit de l’Imam Ibn Jawzi l’image réelle du Tasawwuf.

Un verset fut récité il donné l’une des explications (Tafsir). L’ami de l’imam Ibn al-Jawzi dit alors à l’Imam : « Connais-tu ce Tafsir? » Il répondit : « Oui le Tafsir de ce verset est bien connu. » Pour ce même verset, Sheykh ‘Abd al-Qadir donna un second Tafsir, puis un troisième Tafsir, puis un quatrième Tafsir, puis un cinquième Tafsir, puis un sixième, un septième, un huitième, un neuvième… En tout, il donna onze Tafsir de ce verset.

À chaque fois que Sheykh ‘Abdal Qadir al-Jilani donnait un Tafsir, le compagnon de l’Imam Ibn Jawzi lui demanda s’il le connaissait et ce fut le cas pour les onze, car c’est exactement le nombre de commentaires qu’il connaissait de ce verset.

Sheykh ‘Abdal Qadir al-Jilani commença alors à donner un douzième Tafsir, ce qui surpris l’imam Ibn al-Jawzi qui n’avait jamais entendu cela, puis un treizième Tafsir, puis un quatorzième, puis un quinzième Tafsir… Au total, Sheykh ‘Abd al-Qadir donna quarante Tafsir de ce même verset !

L’état de l’Imam Ibn al-Jawzi changea alors complètement, il fut profondément touché et cela le fit revenir sur sa position. Il est rapporté qu’il se leva dans un Haal (état extatique) et qu’il prononça : « La ilaha illa Allâh, Muhammad Rasool Allâh » et qu’il déchira ses vêtements.

Si l’imam Ibn al-Jawzi déchira ses vêtements, c’est parce qu’à cet instant, il comprit le vrai sens du mot « Faqir » [1].

Qu’Allah nous accorde la Barakah dans la compréhension, de la même manière qu’Il l’accorda à l’Imam Ibn al-Jawzi.


Notes :


Histoire rapportée par Sheykh Muhammad ibn Yahya at-Tadifi al-Hanbali رحمه الله dans Qala’id al-Jawahir (Colliers de pierres précieuses).

[1] Dans la terminologie du Tassawwuf, le Faqir désigne l’ascète, celui qui est pauvre en Allâh, doté d’une grande sagesse et d’une connaissance du Divin élevée, celui qui est dépourvu d’existence et a tout abandonné en dehors d’Allâh, pour Allâh, en soumission totale à Lui.

À ne pas confondre avec la version hindou de ce mot qui renvoie aux mendiants, aux saltimbanques, à ceux qui se mutilent le corps, etc.
 
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