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Nicolas Sarkozy a condamné mercredi les propos de Mahmoud Ahmadinejad niant la Shoah. Il l'a fait à l'Elysée, devant le ministre iranien des Affaires étrangères, Manoucher Mottaki. C'était la première fois, depuis son élection en mai 2007, qu'un responsable iranien de haut rang était reçu au palais présidentiel.
Nouvelle provocation de l'Iran due à cette visite, alors que Barack Obama se trouve en Arabie Saoudite ? Ce mercredi, en tout cas, Mahmoud Ahmadinejad s'en est pris à Israël, une nouvelle fois, en qualifiant l'holocauste de «grosse tromperie» à la télévision.
«D'emblée, le président de la République a condamné les propos tenus ce jour par le président iranien, mettant en cause la réalité de l'holocauste. Il a souligné leur caractère inadmissible et profondément choquant. De même, les attaques verbales outrancières contre l'Etat d'Israël n'étaient pas acceptables», a indiqué l'Elysée.
Le nucléaire au centre des débats
Nicolas Sarkozy a également réitéré, devant le chef de la diplomatie iranienne, les «profondes préoccupations (de la France) vis-à-vis des activités proliférantes de l'Iran» et la volonté de Paris «de contribuer à une solution dans le cadre d'une négociation entre l'Iran et les Six» (Allemagne, Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie, avec Javier Solana), a ajouté la présidence française.
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui brigue un deuxième mandat lors du scrutin présidentiel du 12 juin, leur a opposé la semaine dernière une fin de non-recevoir, indiquant que l'Iran ne «discutera pas du dossier nucléaire (iranien) en dehors de l'AIEA», l'Agence internationale de l'énergie atomique.
Nouvelle provocation de l'Iran due à cette visite, alors que Barack Obama se trouve en Arabie Saoudite ? Ce mercredi, en tout cas, Mahmoud Ahmadinejad s'en est pris à Israël, une nouvelle fois, en qualifiant l'holocauste de «grosse tromperie» à la télévision.
«D'emblée, le président de la République a condamné les propos tenus ce jour par le président iranien, mettant en cause la réalité de l'holocauste. Il a souligné leur caractère inadmissible et profondément choquant. De même, les attaques verbales outrancières contre l'Etat d'Israël n'étaient pas acceptables», a indiqué l'Elysée.
Le nucléaire au centre des débats
Nicolas Sarkozy a également réitéré, devant le chef de la diplomatie iranienne, les «profondes préoccupations (de la France) vis-à-vis des activités proliférantes de l'Iran» et la volonté de Paris «de contribuer à une solution dans le cadre d'une négociation entre l'Iran et les Six» (Allemagne, Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie, avec Javier Solana), a ajouté la présidence française.
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui brigue un deuxième mandat lors du scrutin présidentiel du 12 juin, leur a opposé la semaine dernière une fin de non-recevoir, indiquant que l'Iran ne «discutera pas du dossier nucléaire (iranien) en dehors de l'AIEA», l'Agence internationale de l'énergie atomique.