Si l'opposition turque gagne dimanche, de sera une bénédiction pour l'Europe.
L'UE ne pouvait rien souhaiter de plus qu'une Turquie démocratique, prévisible et pro-occidentale. Si le miracle se produit, les Européens devront aider le pays.
Une autre Türkiye est possible - sans Erdogan. Ce scénario paraît soudain envisageable. Du moins pour ceux qui se sont laissés convaincre par l'enthousiasme de l'opposition turque.
Celui qui connaît Erdogan sait qu'il a pris la démocratie en otage depuis longtemps. Si le challenger kémaliste Kemal Kilicdaroglu remporte l'élection présidentielle du 14 mai, le résultat devra être très clair.
Et même dans ce cas, rien ne garantit que l'homme fort du Bosphore quittera son trône sans se battre. Des journées agitées sont à craindre.
Kilicdaroglu a promis de bonnes choses :
il veut ramener son pays à l'État de droit et à la liberté d'expression, il a annoncé qu'il appliquerait les arrêts de la Cour européenne des droits de l'homme et libérerait les prisonniers politiques. Son pays doit jouer à nouveau un rôle constructif au sein de l'OTAN et ne plus bloquer l'adhésion de la Suède.
Dans le différend sur l'exploitation des ressources de gaz naturel en Méditerranée ou dans le conflit chypriote non résolu, il n'y aurait bien sûr pas de changement rapide de cap. Kilicdaroglu a également déclaré qu'il avait l'intention de maintenir de bonnes relations avec la Russie. Mais il veut explicitement réconcilier son pays avec l'l'Occiden. C'est une vision fondamentalement différente de la Turkyie que celle de l'islamiste et néo-ottoman Erdogan.
L'UE ne pouvait rien souhaiter de plus qu'une Turquie démocratique, prévisible et pro-occidentale. Si le miracle se produit, les Européens devront aider le pays.
Une autre Türkiye est possible - sans Erdogan. Ce scénario paraît soudain envisageable. Du moins pour ceux qui se sont laissés convaincre par l'enthousiasme de l'opposition turque.
Celui qui connaît Erdogan sait qu'il a pris la démocratie en otage depuis longtemps. Si le challenger kémaliste Kemal Kilicdaroglu remporte l'élection présidentielle du 14 mai, le résultat devra être très clair.
Et même dans ce cas, rien ne garantit que l'homme fort du Bosphore quittera son trône sans se battre. Des journées agitées sont à craindre.
Kilicdaroglu a promis de bonnes choses :
il veut ramener son pays à l'État de droit et à la liberté d'expression, il a annoncé qu'il appliquerait les arrêts de la Cour européenne des droits de l'homme et libérerait les prisonniers politiques. Son pays doit jouer à nouveau un rôle constructif au sein de l'OTAN et ne plus bloquer l'adhésion de la Suède.
Dans le différend sur l'exploitation des ressources de gaz naturel en Méditerranée ou dans le conflit chypriote non résolu, il n'y aurait bien sûr pas de changement rapide de cap. Kilicdaroglu a également déclaré qu'il avait l'intention de maintenir de bonnes relations avec la Russie. Mais il veut explicitement réconcilier son pays avec l'l'Occiden. C'est une vision fondamentalement différente de la Turkyie que celle de l'islamiste et néo-ottoman Erdogan.
