Sidi Mohamed a coupé le corps de sa victime en morceaux...

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Assises Bruxelles: Sidi Mohamed Atir explique qu'il ne se contrôlait plus

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L’accusé Sidi Mohamed Atir avait expliqué, lors de la reconstitution des faits, qu’ils avaient bu et fumé du cannabis et qu’il avait perdu le contrôle de lui-même.


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L’accusé Zakaria Benaissa.
Belga

L’accusé Zakaria Benaissa.


La reconstitution vidéo-filmée a été projetée, mardi, devant la cour d’assises de Bruxelles. Sidi Mohamed Atir, Abdessamad Azmi et Zacharia Benaissa, appelés les «tueurs au manga», sont accusés de l’assassinat de Sidi Larbi Ezzoubairi, commis la nuit du 11 au 12 septembre 2007, à Schaerbeek.

«D’un coup c’était venu. Je ne me contrôlais plus. Faut dire qu’on avait beaucoup bu et fumé du cannabis», avait raconté Sidi Mohamed Atir pour expliquer les nombreux coups infligés à la victime.

«Puis on a pris son pouls et il ne respirait plus. Là, j’étais excédé par ce que j’avais fait», avait expliqué l’accusé face à la caméra.

Sidi Mohamed Atir, Abdessamad Azmi et Zacharia Benaissa sont accusés d’avoir battu à mort Sidi Larbi Ezzoubairi, un de leurs amis, la nuit du 11 au 12 septembre 2007, dans l’appartement de Sidi Mohamed Atir, rue Rubens à Schaerbeek.

Ils avaient ensuite tenté de dissoudre le corps dans du Destop (déboucheur à base de soude). Ils l’y avaient laissé pendant plusieurs jours. «Quand je suis redescendu voir le corps, il puait et il était bleuâtre», avait précisé Sidi Mohamed Atir au cours de la reconstitution vidéo-filmée.

Puis, constatant que cela ne faisait pas d’effet, ils avaient découpé le corps en plusieurs morceaux.

Lors de la reconstitution toujours, Sidi Mohamed Atir et Abdessamad Azmi avaient calmement expliqué qu’ils avaient coupé les pieds et les mains puis la tête, ensuite les jambes et les bras en deux et enfin le tronc en deux également.

Les accusés avaient ensuite plongé ces morceaux à nouveau dans le Destop pendant plusieurs jours.

Ils avaient expliqué avoir encore tenté de brûler le cadavre dépecé dans une maison abandonnée de Sint-Pieters-Leeuw avant de décider finalement d’aller éparpiller les morceaux dans Bruxelles.

C’est dans le parc Duden, le 28 septembre 2007, que trois parties du corps avaient été découvertes, avec, à côté, des papiers où étaient reproduits des extraits de BD manga.

«Cet extrait signifie ’je suis un tueur, je suis Kira’. Ce n’est pas une signature. Si on avait voulu signer, on aurait utilisé un pseudonyme. Non, ici, cette phrase est synonyme de retournement de situation dans les mangas. Ca veut dire qu’il va se passer un truc», avait expliqué Sidi Mohamed Atir au psychiatre lors de la reconstitution des faits.

Les autres parties du corps n’avaient jamais été retrouvées, malgré les indications des accusés.

Sidi Mohamed Atir et Abdessamad Azmi sont en aveux, contestant toutefois la préméditation, et Zacharia Benaissa nie toute implication.

Mercredi, le procès reprendra à 9h15. La cour auditionnera encore policiers et juge d’instruction concernant les enquêtes de personnalité des accusés, puis, vers 10h30, elle entendra les psychiatres.

Mercredi également, la cour devrait déjà entendre des témoins, notamment les deux frères de Sidi Mohamed Atir.
 
j'ai toujours été contre la peine de mort mais quand je lis ça, je me dis qu'ils mérite encore plus que la peine de mort...

Des barbares de la pire espèce...
 
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Sidi Mohamed Atir a affirmé, lundi, devant la cour d’assises de Bruxelles, qu’il s’était mis à frapper la victime, Sidi Larbi Ezzoubairi, parce qu’il en avait marre de le voir «squatter» chez lui. Sidi Mohamed Atir, Zacharia Benaissa et Abdessamad Azmi, appelés les «tueurs au manga», sont accusés de l’assassinat de Sidi Larbi Ezzoubairi, commis la nuit du 11 au 12 septembre 2007. Les faits avaient eu lieu dans l’appartement de Sidi Mohamed Atir, rue Rubens à Schaerbeek.


suite ici http://www.lacapitale.be/736106/art...nous-l-avons-decoupe-en-une-seule-nuit-en-8-o
 
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