. Toute guerre avec lIran entraînerait la fermeture immédiate du détroit dOrmuz et un dramatique renchérissement du pétrole, et ceci dautant plus que la guerre se prolongerait. Du pétrole plus cher, cest toujours des coûts plus élevés pour léconomie et les consommateurs. Nous devons donc nous attendre à des pénuries, des restrictions et des augmentations de prix pour les biens de consommation.
2. Toute guerre nécessite un surcroît darmement. Lindustrie mondiale de larmement et en particulier aux USA se frottera les mains, elle sera utilisée à pleine capacité et pourra se développer. Il y aura des retombées dans les secteurs annexes, par exemple lautomobile, le textile, les chantiers navals, laéronautique et dautres encore. La production augmentera, même si les prix en font autant.
3. Les grands gagnants seront les banques. On ne parlera plus de produits financiers to*xiques et de banquiers gangsters ; les banques centrales devront financer la guerre par la création de monnaie. Les banques pourront de nouveau accorder des crédits. Dans un premier temps linflation maintiendra le dollar jusquà la fin de la guerre. Cest seulement après la guerre, comme dhabitude, que lon procédera au grand nettoyage et quon expiera les péchés de la finance de guerre.
Les vassaux des USA doivent casquer pour les besoins financiers du maître, on la déjà vu avec les guerres dIrak et dAfghanistan. La guerre nappauvrira donc pas seulement Israël et les USA, mais nous tous. Comme il ny a pas dargent pour financer une guerre, on devra recourir à linflation, comme lors des deux premières guerres mondiales ; nous devons donc nous attendre à une inflation vertigineuse.
Sils entrent en guerre avec lIran, les USA mobiliseront aussi lOTAN (« clause de *défense collective »). Le gouvernement devra alors expliquer à nos soldats pourquoi ils ne doivent plus seulement sac*quitter de leur tâche en Afghanistan, mais aussi en Iran, et réunir une majorité au Bundestag pour voter son budget de guerre. Le SPD et les Verts (Fischer) ont déjà voté une entrée en guerre sous le prétexte fallacieux dun « maintien de la paix ». Une troisième guerre mondiale, malgré la pression états-unienne, rencontrera plus de réticence. Et dans la population le refus devrait être massif et peut-être mener à la démission du gouvernement trop docile.
Mais peut-être le gouvernement Merkel voit-il lui aussi dans une guerre une issue politique à sa situation bloquée par laide aux banques, le surendettement public, le collapsus financier qui menace les systèmes de protection sociale et les troubles sociaux que risquent dengendrer de véritables redressements de cap.
La guerre est à nos portes. Les mois qui viennent nous diront si nous allons être entraînés dans une troisième guerre mondiale ou si nous y échapperons encore.
2. Toute guerre nécessite un surcroît darmement. Lindustrie mondiale de larmement et en particulier aux USA se frottera les mains, elle sera utilisée à pleine capacité et pourra se développer. Il y aura des retombées dans les secteurs annexes, par exemple lautomobile, le textile, les chantiers navals, laéronautique et dautres encore. La production augmentera, même si les prix en font autant.
3. Les grands gagnants seront les banques. On ne parlera plus de produits financiers to*xiques et de banquiers gangsters ; les banques centrales devront financer la guerre par la création de monnaie. Les banques pourront de nouveau accorder des crédits. Dans un premier temps linflation maintiendra le dollar jusquà la fin de la guerre. Cest seulement après la guerre, comme dhabitude, que lon procédera au grand nettoyage et quon expiera les péchés de la finance de guerre.
Les vassaux des USA doivent casquer pour les besoins financiers du maître, on la déjà vu avec les guerres dIrak et dAfghanistan. La guerre nappauvrira donc pas seulement Israël et les USA, mais nous tous. Comme il ny a pas dargent pour financer une guerre, on devra recourir à linflation, comme lors des deux premières guerres mondiales ; nous devons donc nous attendre à une inflation vertigineuse.
Sils entrent en guerre avec lIran, les USA mobiliseront aussi lOTAN (« clause de *défense collective »). Le gouvernement devra alors expliquer à nos soldats pourquoi ils ne doivent plus seulement sac*quitter de leur tâche en Afghanistan, mais aussi en Iran, et réunir une majorité au Bundestag pour voter son budget de guerre. Le SPD et les Verts (Fischer) ont déjà voté une entrée en guerre sous le prétexte fallacieux dun « maintien de la paix ». Une troisième guerre mondiale, malgré la pression états-unienne, rencontrera plus de réticence. Et dans la population le refus devrait être massif et peut-être mener à la démission du gouvernement trop docile.
Mais peut-être le gouvernement Merkel voit-il lui aussi dans une guerre une issue politique à sa situation bloquée par laide aux banques, le surendettement public, le collapsus financier qui menace les systèmes de protection sociale et les troubles sociaux que risquent dengendrer de véritables redressements de cap.
La guerre est à nos portes. Les mois qui viennent nous diront si nous allons être entraînés dans une troisième guerre mondiale ou si nous y échapperons encore.