SMS intimes et rendez-vous secrets : une enseignante américaine accusée d’avoir abusé d’un jeune élève de 11 ans

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Dans l’État américain du Wisconsin, une enseignante de 24 ans est poursuivie pour avoir envoyé près de 30 000 textos à son élève de 11 ans et l’avoir agressé sexuellement.​


Début d’un procès déroutant aux États-Unis. Une ancienne enseignante d’école primaire de l’État américain du Wisconsin est présentée devant la justice, accusée d’avoir échangé des milliers de SMS avec un élève de 11 ans et de l’avoir agressé sexuellement, rapporte « The Independent ».

L’affaire démarre lorsque la mère du jeune garçon consulte son téléphone et tombe sur un torrent de messages échangés avec son institutrice, Madison Bergmann. On apprend notamment que l’enfant avait obtenu le numéro de sa professeure lors d’un séjour au ski avec elle et sa mère durant les vacances d’hiver.

Échanges à caractère sexuel​

Le contenu des 33 000 échanges y est explicite : Madison Bergmann écrivait notamment à quel point elle avait apprécié que l’élève la touche et « qu’ils s’embrassent ». Devant ces écrits accablants, la direction de l’établissement scolaire où exerçait l’enseignante a émis un signalement à la police d’Hudson - conduisant à l’arrestation de la jeune femme en mai dernier. Le tout, trois mois avant son mariage.

Les premiers éléments de l’enquête indiquent rapidement que l’enseignante ne se contentait pas de converser de manière intime avec son élève. La police a indiqué avoir découvert un dossier appartenant à la suspecte où elle notait en détail l’ensemble de leurs rencontres clandestines. Ainsi, ces rendez-vous avaient principalement lieu pendant les pauses déjeuner et parfois même durant les heures de cours.

Des rencontres secrètes confirmées par un témoin​

Appelée à la barre, Traci Hall, une agente des ressources scolaires de l’établissement, a confirmé que Madison Bergmann et le garçon parlaient tous les jours et que l’enseignante lui avait confié qu’ils s’étaient embrassés « plusieurs fois après l’école ou pendant la pause déjeuner ».

Pour l’heure, Madison Bergmann fait face à 10 chefs d’accusation, dont « agression sexuelle sur un enfant de moins de 13 ans », « séduction d’enfants », « inconduite sexuelle de la part du personnel scolaire » et « utilisation d’un ordinateur pour faciliter un crime sexuel sur enfant ». Au terme de cette première séquence judiciaire, Madison Bergmann devrait comparaître à nouveau devant le tribunal le 7 novembre.
 
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