Mounir8
Al 3AZ Oula KHOZ
L'ambiance est tendue dans la métropole canadienne, où une importante manifestation a réuni des milliers de personnes pour protester contre la rencontre du G20 qui s'y tient samedi et dimanche.
Des escarmouches se sont produites lorsque des petits groupes de manifestants ont fracassé des vitrines de commerces et de banques et vandalisé des véhicules de police. Trois de ces véhicules ont pris feu.
Une première brève altercation a eu lieu au coin des rues Queen et John. Cette bagarre a fait trois blessés parmi les manifestants, a indiqué le Groupe intégré de la sécurité du G20. Les trois saignaient abondamment de la tête mais étaient conscients.
Des émeutiers vêtus de noir, comme ceux qui sont affiliés à la mouvance du Black Bloc, s'en sont pris aux commerces et aux véhicules appartenant aux forces de l'ordre et aux médias, dont la CBC. Les vitrines d'un café Starbuck ont volé en éclat.
La police antiémeute, équipée de canons à eau, de grenades lacrymogènes et de masques à gaz, défend la zone dite de sécurité. Un décret adopté par le gouvernement ontarien permet aux policiers d'appréhender toute personne s'approchant à moins de cinq mètres des clôtures de sécurité entourant le site du sommet.
Un photographe de presse a reçu une balle en caoutchouc et un policier en a visé un autre avec son arme, selon la Presse canadienne.
Il y a eu des arrestations et plusieurs personnes ont été blessées, dont une grièvement.
Un maire fier de ses policiers
Lors d'un point de presse samedi après-midi, le maire de Toronto, David Miller, s'est dit fier du travail des policiers.
Il a fait la distinction entre la majorité des manifestants et quelques « voyous ». Et d'ajouter que la police fera tout ce qui est en son pouvoir pour appréhender ces personnes.
Du même souffle, le maire a appelé les résidants de la ville à rester calmes.
Un début dans le calme
Les manifestants s'étaient rassemblés à midi devant l'Assemblée législative ontarienne à Queen's Park. Vers 13 h, la foule a commencé à marcher sur l'avenue University, en direction du lac Ontario.
Les manifestants devaient marcher durant trois heures le long d'un quadrilatère tracé autour du centre-ville torontois.
Dans l'ensemble, la manifestation, organisée par des groupes comme Greenpeace, Oxfam et le Congrès du travail du Canada, s'est déroulée pacifiquement.
Des groupes de manifestants se sont arrêtés devant le consulat américain, scandant des slogans contre la guerre.
Les policiers ont empêché les marcheurs d'aller plus au sud que la rue Queen, pour s'assurer qu'ils n'atteignent pas le site du G20. La foule a été dirigée vers l'ouest sur la rue Queen et au nord sur l'avenue Spadina.
« La fièvre du samedi soir »
Un rassemblement spontané baptisé « La fièvre du samedi soir » est prévu vers 23 h, dans le quartier Church Street Village. Le lieu exact du rendez-vous ne sera dévoilé qu'en soirée par le biais des médias sociaux. Les organisateurs invitent les gens à danser toute la nuit pour protester contre les G20 et G8.
Un important arsenal de sécurité a été déployé au centre-ville, et quelque 20 000 policiers sont sur place. Les manifestants qui s'approchent à moins de cinq mètres de la barrière de sécurité risquent d'être appréhendés, en vertu d'une loi adoptée par le gouvernement ontarien.
En matinée, une cinquantaine de personnes ont manifesté derrière Queen's Park. Ils ont dénoncé la situation politique en Éthiopie et ont demandé la libération de ce qu'ils appellent des prisonniers politiques.
Des escarmouches se sont produites lorsque des petits groupes de manifestants ont fracassé des vitrines de commerces et de banques et vandalisé des véhicules de police. Trois de ces véhicules ont pris feu.
Une première brève altercation a eu lieu au coin des rues Queen et John. Cette bagarre a fait trois blessés parmi les manifestants, a indiqué le Groupe intégré de la sécurité du G20. Les trois saignaient abondamment de la tête mais étaient conscients.
Des émeutiers vêtus de noir, comme ceux qui sont affiliés à la mouvance du Black Bloc, s'en sont pris aux commerces et aux véhicules appartenant aux forces de l'ordre et aux médias, dont la CBC. Les vitrines d'un café Starbuck ont volé en éclat.
La police antiémeute, équipée de canons à eau, de grenades lacrymogènes et de masques à gaz, défend la zone dite de sécurité. Un décret adopté par le gouvernement ontarien permet aux policiers d'appréhender toute personne s'approchant à moins de cinq mètres des clôtures de sécurité entourant le site du sommet.
Un photographe de presse a reçu une balle en caoutchouc et un policier en a visé un autre avec son arme, selon la Presse canadienne.
Il y a eu des arrestations et plusieurs personnes ont été blessées, dont une grièvement.
Un maire fier de ses policiers
Lors d'un point de presse samedi après-midi, le maire de Toronto, David Miller, s'est dit fier du travail des policiers.
Il a fait la distinction entre la majorité des manifestants et quelques « voyous ». Et d'ajouter que la police fera tout ce qui est en son pouvoir pour appréhender ces personnes.
Du même souffle, le maire a appelé les résidants de la ville à rester calmes.
Un début dans le calme
Les manifestants s'étaient rassemblés à midi devant l'Assemblée législative ontarienne à Queen's Park. Vers 13 h, la foule a commencé à marcher sur l'avenue University, en direction du lac Ontario.
Les manifestants devaient marcher durant trois heures le long d'un quadrilatère tracé autour du centre-ville torontois.
Dans l'ensemble, la manifestation, organisée par des groupes comme Greenpeace, Oxfam et le Congrès du travail du Canada, s'est déroulée pacifiquement.
Des groupes de manifestants se sont arrêtés devant le consulat américain, scandant des slogans contre la guerre.
Les policiers ont empêché les marcheurs d'aller plus au sud que la rue Queen, pour s'assurer qu'ils n'atteignent pas le site du G20. La foule a été dirigée vers l'ouest sur la rue Queen et au nord sur l'avenue Spadina.
« La fièvre du samedi soir »
Un rassemblement spontané baptisé « La fièvre du samedi soir » est prévu vers 23 h, dans le quartier Church Street Village. Le lieu exact du rendez-vous ne sera dévoilé qu'en soirée par le biais des médias sociaux. Les organisateurs invitent les gens à danser toute la nuit pour protester contre les G20 et G8.
Un important arsenal de sécurité a été déployé au centre-ville, et quelque 20 000 policiers sont sur place. Les manifestants qui s'approchent à moins de cinq mètres de la barrière de sécurité risquent d'être appréhendés, en vertu d'une loi adoptée par le gouvernement ontarien.
En matinée, une cinquantaine de personnes ont manifesté derrière Queen's Park. Ils ont dénoncé la situation politique en Éthiopie et ont demandé la libération de ce qu'ils appellent des prisonniers politiques.