Sondage : une majorité de Palestiniens et dIsraéliens veulent deux États

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Casablanca d'antan
VIB
Sondage The Associated Press, publié dans Ha’aretz
<www.haaretz.com/hasen/spages/1080267.html>

(traduction T.A. pour La Paix Maintenant)


La grande majorité des Israéliens et des Palestiniens veut vivre en paix côte à côte dans des États séparés, d’après un sondage de source indépendante publié mercredi dernier. Les résultats du sondage, commandé par le mouvement OneVoice, indiquent que 74% de Palestiniens et 78% d’Israéliens sont prêts à accepter une solution à deux États.

La marge d’erreur est de 41 % côté palestinien et de 45% côté israélien, selon les sondeurs.

Le sondage a été réalisé par téléphone en Israël, et en face-à-face dans les territoires palestiniens. OneVoice a déclaré que ce sondage contredit les craintes d’une baisse de soutien à la solution à deux États en Israël et dans les territoires palestiniens.

D’après son site internet, OneVoice vise à rapprocher les Israéliens et les Palestiniens ; le mouvement plaide en faveur d’une solution à deux États et pour “faire entendre puissamment la voix des modérés parmi les Israéliens et les Palestiniens, leur donnant la force de reprendre la main dans la résolution du conflit”.

OneVoice réunit plus de 650.000 signataires, en nombre plus ou moins égal parmi les Israéliens et les Palestiniens.

Le sondage a été mené par Colin Irwin, de l’institut d’Études irlandaises à l’université de Liverpool, Nader Saïd de l'Arab World for Research and Development in the West Bank, et l’institut de recherche Dahaf à Tel-Aviv.


Comme certains d'entre vous nous l'ont fait remarquer, la marge d'erreur est bien de 4.1% côté palestinien et de 4.5% côté israélien. La traductrice sera sévèrement réprimandée pour traduire aussi bien mais être autant fâchée avec les chiffres.



Sondage : une majorité de Palestiniens et d’Israéliens veulent une solution à deux États

(...)
La marge d’erreur est de 4,1 % côté palestinien et de 4,5% côté israélien, selon les sondeurs.
 
Heureusement qu'il y'a la correction sur l'erreur sinon je comprenais pas l'intérêt du sondage...

Mais même comme ça en soit le sondage n'a pas trop de signification. il faudrait le comparer au pourcentage restant.
45% des israeliens veulent une solution à deux états face à 50% qui veulent un seul Etat binational ou 50% qui ne veulent qu'un seul Etat juif c'est complètement différend.
Et vice versa pour les palestiniens.
 
Cette solution, on l&#8217;entend depuis des lustres à lalla Bijou ! Mais va comprendre pourquoi elle n&#8217;a jamais abouti.
 
que pensent les barbus et les extremistes israeliens de ce sondage ?lol
je plains le journaliste qui l'a publié..oups j'avais oublié qu'il n'avait rien à craindre parce qu'il est dans une démorcatie :rolleyes:

une démocratie qui avait interdit les journalistes de suivre de près le massacre de Gaza et rapporter la réalité du visage du sanguinaire
 
Heureusement qu'il y'a la correction sur l'erreur sinon je comprenais pas l'intérêt du sondage...

Mais même comme ça en soit le sondage n'a pas trop de signification. il faudrait le comparer au pourcentage restant.
Si 45% des israeliens veulent une solution à deux états face à 50% qui veulent un seul Etat binational ou 50% qui ne veulent qu'un seul Etat juif c'est complètement différend.
Et vice versa pour les palestiniens.

ajoute à cela quels palestiniens ont été interwievé?? je suis persuadée que ce sont les israeliens arabes qui ont fait part de cette envie le reste sont dans les territoires occupés et j'en passe...

Cette solution, on l’entend depuis des lustres à lalla Bijou ! Mais va comprendre pourquoi elle n’a jamais abouti.

parce que le SHASS affiche clairement cette volonté de non co habitation avec les palestiniens voire leur extermination :rolleyes:
 
L&#8217;histoire ne fait que se répéter&#8230;ceux et celles qui croient en la paix se trompent énormément&#8230;depuis la nuit des temps cette partie du moyen orient est connue par la violence.....celui qui détient la force est celui qui règne dessus&#8230; bien que le droit réprime tjrs la force.

;)
 
L&#8217;histoire ne fait que se répéter&#8230;ceux et celles qui croient en la paix se trompent énormément&#8230;depuis la nuit des temps cette partie du moyen orient est connue par la violence.....celui qui détient la force est celui qui règne dessus&#8230; bien que le droit réprime tjrs la force.

;)
on ne croit pas en la paix, mais ce n'est pas parce qu'on y croit pas qu'on doit lacher l'affaire pour autant ;)
 
Hein!

Chada elma bin yadik...ca finira par se glisser entre tes doigts :D
pas du tout ;)

j'aurais été palestinienne ça m'aurait fait chaud au coeur, malgré le fait que je suis consciente que la paix ne verra jms le jour, de voir autant de mobilisation autour de notre cause et que nous ne sommes pas oubliés..

c'est aussi bête que cela, se mettre à la place de l'autre
 
[Une fois de plus, le "jour de Jérusalem", qui célèbre le "réunification" de la ville, a battu son plein, avec son cortège de déclarations ronflantes sur une "Jérusalem réunifiée pour l¹éternité". Or, sur le terrain, rien n¹indique une quelconque réunification. N¹importe quel visiteur peut le constater, jamais Jérusalem n¹a été aussi divisée. Entre temps, les discriminations augmentent, les expropriations aussi. La bataille pour Jérusalem se poursuit (voir par ex., pour plus de détails, "La bataille pour Jérusalem capitale" http://www.lapaixmaintenant.org/article1034). Les déclarations de dirigeants israéliens hâbleurs et irresponsables ne sont que l¹écume d¹une vague qui submerge toute chance de paix]

Ha¹aretz, 23 mai 2009

http://www.haaretz.com/hasen/spages/1087111.html

Une capitale pour deux peuples
Editorial de la rédaction

Traduction : Gérard pour La Paix Maintenant


Depuis l¹annexion de Jérusalem à l¹Etat d¹Israël, le Jour de Jérusalem, qu¹on célèbre aujourd¹hui, s¹est transformé en un festival de slogans creux, tel « la capitale unifiée d¹Israël pour l¹éternité ».

D¹année en année, le fossé entre les mots fleuris des politiciens et la triste réalité de la ville divisée s¹élargit. Les festivités passées, les représentants de l¹Etat soutiennent de nouveau la discrimination à l¹égard de la minorité palestinienne, qui constitue un tiers de la population de la ville.

42 ans après qu¹Israël a déclaré Jérusalem "réunifiée", il n¹est pas difficile de tracer une frontière évidente entre les deux peuples, forcés de cohabiter sous un même toit national et municipal. Selon les chiffres de l¹Association pour l¹égalité des droits civiques en Israël, deux tiers des Palestiniens de la ville vivent en dessous du seuil de pauvreté, plus d¹un tiers de leurs terres ont été expropriées depuis 1967. En l¹absence de plans d¹urbanisation approuvés, 160 000 d¹entre eux habitent des maisons qui n¹ont pas fait l¹objet de permis de construire et peuvent donc s¹attendre à être frappés par des décrets de démolition ou d¹expulsion. Plusieurs dizaines de milliers vivent sans système d¹égouts digne de ce nom ou d¹approvisionnement régulier en eau. Les conditions sanitaires sont inférieures [à celles des habitants juifs]. Il y a trop peu de travailleurs sociaux pour eux, et trop de policiers des frontières. La moitié des enfants palestiniens en âge d¹être scolarisés n¹ont pas de place dans le système éducatif de l¹Etat, et environ 9 000 d¹entre eux ne bénéficient d¹aucune sorte d¹éducation.

Dans le même temps, le mur de séparation repousse les Palestiniens en dehors des limites municipales. L¹establishment israélien encourage les organisations d¹extrême droite qui établissent résidence dans les quartiers arabes, sèment la discorde et provoquent l¹expulsion de familles arabes de leurs maisons.

Il n¹est pas concevable qu¹un accord de paix éventuel donne à Israël la souveraineté totale sur les lieux saints musulmans. Sans un accord global entre Israël et les Palestiniens, la communauté internationale ne reconnaîtra jamais Jérusalem en tant que capitale d¹Israël. Les pays continueront à avoir leurs ambassades ailleurs.

A moins que le monde musulman ne devienne un partenaire dans la souveraineté du Mont du Temple, il ne sert à rien de discuter de relations normales entre Israël et ses voisins. Aujourd¹hui, alors que le président Barack Obama s¹apprête à lancer son plan de paix, il serait sage que les dirigeants israéliens troquent leurs slogans vides de sens contre des plans pragmatiques visant à un accord logique et juste sur Jérusalem.
 
ça reste des paroles in the air , cette solution a été proposé depuis des decennies et le Maroc a été parmi les premiers états a defendre cette issue
mais rien na aboutit

le seul qui peut changer la situation est Israel, la balle est dans son camp
et je ne pense pas qu'il le fera car ca represente "une auto destruction"
 
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