Sophia, le robot qui veut « détruire l’humanité »

madalena

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Sophia est devenue une vedette depuis qu'Hanson Robotics l'a présentée à la conférence SXSW. D'un réalisme jamais atteint, ce robot humanoïde reproduit une soixantaine d'expressions et, par reconnaissance faciale et vocale, elle peut tenir une conversation. Ses réponses sont tantôt étonnantes, tantôt glaçantes…

Aurions-nous plus d’empathie pour des robots façonnés à notre image ? Ce débat court depuis de longues années dans le milieu de la robotique. Il alimente la littérature de science-fiction ainsi que le cinéma, avec des films tels que Blade Runner ou plus récemment la série suédoise Real Humans. En découvrant Sophia (voir la vidéo YouTube publiée par la chaîne CNBC), on se demande vraiment s'il faut se réjouir ou s’inquiéter. Ce robot humanoïde conçu par la société Hanson Robotics (États-Unis) a fait sensation lors de la dernière conférence South by SouthWest en affichant un réalisme pour le moins troublant.

Le visage de Sophia reproduit les mouvements de 64 muscles faciaux, des yeux et du cou afin d’imiter une large gamme d'émotions humaines. Sa peau semble très naturelle, on a envie de la toucher. Elle est faite d'un élastomère spongieux, formé d'une membrane bicouche lipidique dont les nanoparticules s’auto-assemblent en parois alvéolaires, ce qui lui confère une souplesse proche de la peau humaine.

Derrière les yeux de Sophia se cachent des caméras grâce auxquelles elle regarde ses interlocuteurs et sait même les reconnaître. Elle comprend le langage naturel et peut mener une conversation en se souvenant des visages et des échanges qu’elle a eus. « Notre objectif à l’avenir est de la rendre aussi consciente, créative et douée que n’importe quel humain », a expliqué David Hanson, fondateur et patron de Hanson Robotics. Sophia est le dernier exemplaire d’une série qui compte notamment des sosies d’Albert Einstein et de Philip K. Dick.
 

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Les robots deviendront des amis. Vraiment ?
L’objectif de cette société fondée en 2003 est de commercialiser ces humanoïdes, dans un premier temps auprès des parcs d’attraction, avant de se tourner vers des applications plus spécifiques dans les domaines de la santé, de l’éducation et du service client. Ils pourraient par exemple servir à travailler en milieu hospitalier avec des malades, en particulier des enfants, en jouant sur leur réalisme pour tisser un lien affectif.

Pour David Hanson, il n’y a aucun doute, « il arrivera un temps où les robots seront indistinguables des humains […] Dans une vingtaine d’années, je pense que des robots humanoïdes marcheront parmi nous, nous aideront, joueront avec nous, nous enseigneront… ». Il estime que l’intelligence artificielle progressera à un point où les robots « deviendront vraiment nos amis ». Sauf qu’il reste manifestement encore beaucoup de travail…

À l’issue de l’entretien avec CNBC, son concepteur demande à Sophia : « Est-ce que tu veux détruire les humains ? S’il te plaît, dis non », implore-t-il. Et Sophia de répondre avec le sourire « OK, je détruirai les humains ». Plutôt gênant pour une machine censée devenir une amie… « Notre mission est de créer un avenir meilleur pour l’humanité en insufflant de la gentillesse et de la compassion dans l’intelligence artificielle », peut-on lire sur le site Web de Hanson Robotics. Visiblement, Sophia n’a pas encore appris cet argumentaire.

http://www.futura-sciences.com/maga...ue-sophia-robot-veut-detruire-humanite-62142/
 
Les dangers de l'intelligence artificielle ont toujours été d'échapper au contrôle de leurs créateurs et de les dépasser en intelligence à mesure de leurs avancées...

A force de jouer avec le feu...
 
Les dangers de l'intelligence artificielle ont toujours été d'échapper au contrôle de leurs créateurs et de les dépasser en intelligence à mesure de leurs avancées...

A force de jouer avec le feu...
Bah, c'est le vieux mythe du Golem.

Ca fait du dégat les films genre les dents de la mer ou Terminator.
 
Certes. Mais il ne faut pas non plus virer dans la paranoïa et croire que "I robot" c'est pour demain.
Je crains que ce genre de film, un peu comme l

Je ne pensais pas à ce film ni à Terminator :).
Je pensais à ce que certains philosophes des sciences entre autres émettent comme risques potentiels de l'avancée de ces recherches dans le domaine de l'AI, sans garde-fous et sans débat éthique pour les entourer.
 
Je ne pensais pas à ce film ni à Terminator :).
Je pensais à ce que certains philosophes des sciences entre autres émettent comme risques potentiels de l'avancée de ces recherches dans le domaine de l'AI, sans garde-fous et sans débat éthique pour les entourer.
On s'en fout : on a les trois lois de la robotique pour nous protéger.
 
salam

Sophia est devenue une vedette depuis qu'Hanson Robotics l'a présentée à la conférence SXSW. D'un réalisme jamais atteint, ce robot humanoïde reproduit une soixantaine d'expressions et, par reconnaissance faciale et vocale, elle peut tenir une conversation. Ses réponses sont tantôt étonnantes, tantôt glaçantes…

Aurions-nous plus d’empathie pour des robots façonnés à notre image ? Ce débat court depuis de longues années dans le milieu de la robotique. Il alimente la littérature de science-fiction ainsi que le cinéma, avec des films tels que Blade Runner ou plus récemment la série suédoise Real Humans. En découvrant Sophia (voir la vidéo YouTube publiée par la chaîne CNBC), on se demande vraiment s'il faut se réjouir ou s’inquiéter. Ce robot humanoïde conçu par la société Hanson Robotics (États-Unis) a fait sensation lors de la dernière conférence South by SouthWest en affichant un réalisme pour le moins troublant.

Le visage de Sophia reproduit les mouvements de 64 muscles faciaux, des yeux et du cou afin d’imiter une large gamme d'émotions humaines. Sa peau semble très naturelle, on a envie de la toucher. Elle est faite d'un élastomère spongieux, formé d'une membrane bicouche lipidique dont les nanoparticules s’auto-assemblent en parois alvéolaires, ce qui lui confère une souplesse proche de la peau humaine.

Derrière les yeux de Sophia se cachent des caméras grâce auxquelles elle regarde ses interlocuteurs et sait même les reconnaître. Elle comprend le langage naturel et peut mener une conversation en se souvenant des visages et des échanges qu’elle a eus. « Notre objectif à l’avenir est de la rendre aussi consciente, créative et douée que n’importe quel humain », a expliqué David Hanson, fondateur et patron de Hanson Robotics. Sophia est le dernier exemplaire d’une série qui compte notamment des sosies d’Albert Einstein et de Philip K. Dick.
Effrayante cette sofia :
 
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