Sos racisme, en guerre contre la « quenelle » mais discrète sur une affaire israélo-française

DEUX POIDS DEUX MESURES.

SOS Racisme a annoncé aujourd'hui, dimanche 5 janvier, son intention de poursuivre en justice les auteurs de « quenelles » effectuées devant les lieux emblématiques de la communauté juive.

En 2013, l'association n'avait entamé aucune démarche judiciaire à l'encontre d'une filiale de la SNCF accusée, le 10 avril, par le syndicat Sud-Rail d'avoir discriminé des employés « noirs et arabes » -en raison de leur appartenance supposée à l'islam- lors de la venue, le 8 mars, du président israélien Shimon Peres à la Gare du Nord.
D'après le quotidien britannique The Daily Mail, la SNCF, qui a démenti avoir pratiqué toute forme de discrimination, avait initialement évoqué une consigne du ministère de l'Intérieur, puis de la délégation israélienne.

Le 18 avril, SOS Racisme publiait son premier -et dernier- communiqué sur l'affaire : Si les allégations du syndicat Sud-Rail se révélaient exactes, il s'agirait en l'espèce de la mise en place volontaire d'un processus discriminatoire caractérisé, soit des faits d'une gravité extrême. SOS Racisme se réserverait alors le droit d'entamer les démarches judiciaires nécessaires. Le 11 juillet, l'Agence France-Presse révélait avoir obtenu une copie du rapport diligenté par le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de la SNCF.

« Au vu des éléments recueillis lors de l'enquête (...), nous pouvons dire qu'il y a de forts faisceaux d'indices nous laissant croire qu'il y a eu une discrimination d'ordre raciale et confessionnelle appliquée par la Direction », indique le rapport du CHSCT. « Nous constatons que, contrairement aux déclarations de la Direction, ces pratiques ne sont pas isolées et qu'elles sont devenues courantes », ajoute le rapport.

D'après l'AFP, « le CHSCT indique avoir mandaté un cabinet d'avocats pour intenter une action en justice à l'encontre d'Itirémia, filiale à 100% de la SNCF, qui avait à l'époque démenti les faits rapportés par le syndicat Sud. La CFDT Cheminots a décidé de se porter partie civile dans cette affaire. »

Depuis la publication par l'AFP de cette information -peu relayée alors par la presse hexagonale à la veille de la trêve estivale, SOS Racisme n'a intenté aucune action judiciaire dans cette affaire. Aucun communiqué n'a été également formulé au sujet de ces conclusions embarrassantes pour la SNCF ainsi que pour le ministère de l'Intérieur et la délégation israélienne, pointées du doigt à l'origine.
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Depuis neuf mois, Cindy Leoni, présidente de SOS Racisme et citoyenne française d’origine sénégalo-israélienne, n’a pas pris la parole sur le sujet.
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Patrick Klugman, avocat de SOS Racisme en charge du dossier « quenelle », est également un militant politique particulièrement engagé en faveur d’Israël.
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Membre du comité directeur du Crif, coauteur du « sionisme expliqué à nos potes », chroniqueur au service de Bernard-Henri Lévy (confondateur de SOS Racisme), défenseur de Claude Askolovitch dans l'affaire Siné et avocat des Femen, Patrick Klugman sera à nouveau candidat, au nom du Parti socialiste, lors des prochaines élections municipales du 17ème arr. de Paris.
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Rappel: tandis qu'une ex-salariée de SOS Racisme a récemment pris la direction de l'Institut des cultures d'islam, son ancien président et actuel patron du Parti socialiste, Harlem Desir, s'était antérieurement distingué en refusant, durant son mandat de député européen, de condamner le gouvernement israélien d'Ariel Sharon, alors coupable d'exactions et de crimes de guerre à l'encontre des Palestiniens.

Par ailleurs, SOS Racisme, qui lutte désormais contre la « quenelle », avait soutenu -en 2012- la « liberté d'expression » de Charlie Hebdo, accusé d'islamophobie par plusieurs associations et intellectuels en raison de ses couvertures et dessins brocardant la pratique de l'islam.

Comme l'avait révélé -encore récemment- l'un de ses cofondateurs, l'association antiraciste cultive, depuis sa création, des liens consubstantiels avec la mouvance sioniste hexagonale incarnée, entre autres, par l'Union des étudiants juifs de France. Une proximité constatée de visu par l'auteur de ces lignes lors d'un rassemblement, tenu en avril 2012, "contre le terrorisme".

Un autre cofondateur de SOS Racisme, dénommé Daniel Saada et installé en Israël, est un proche de Shimon Peres comme le précise incidemment son camarade BHL dans une tribune publiée en 2006 par Le Monde. La version anglaise de ce papier, relayée par The New York Times, ajoute un détail curieusement absent de l'article originel: Saada est devenu un « diplomate » au service d'Israël. Nulle surprise, dès lors, à ne pas voir les responsables de l'association entamer aujourd'hui une action judiciaire qui mettrait à mal la réputation d'un homme politique -Shimon Peres- choyé par les pères fondateurs.

Enfin, il convient de souligner ici un élément d'information rapporté par Panamza en juillet dernier: SOS Racisme, à la pointe du combat contre l'antisémitisme, avait sécurisé un rassemblement anti-islam parrainé par une certaine Caroline Fourest.

Toutes ces personnes sont minoritaires mais ils achètent des collabos pour se maintenir .
Si les gens revotent pour les mêmes alors la crasse continuera .

http://www.panamza.com/05012014-sos-racisme-quenelle-musulmans-sncf

Comme pour l'assassinat du père de famille marocain Saïd à Pantin par 6 lâches issus de la secte khazarde talumudiste .
 

Pièces jointes

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