Les Africains, eux-mêmes drapés dans leur sacro-saint principe de «lintangibilité des frontières», voient le Soudan se déliter avec un effet de contagion sur tous les conflits et sur tous les particularismes locaux. La population du Sud Soudan nest pas un peuple. Cest une minorité composante dune grande nation qui a vu ses droits légitimes bafoués depuis des décennies. Ce déni de droit a donné lieu à une guerre civile harassante.
La partition du Soudan est en marche. Le sud du pays va être sectionné du reste de la vaste nation soudanaise pour donner naissance à un nouvel Etat africain. Un nouveau pays riche en pétrole et à dominante chrétienne. Le cauchemar géopolitique le pire des scenarii est en train dadvenir va devenir une réalité dramatique à lissue dun référendum hasardeux. A part en Algérie, où le ministre de la Défense soudanais, le Général darmée Abderrahim Mohamed Hocine, a été reçu, mardi dernier, avec beaucoup dhypocrisie, qui se réjouit davance du viol de lintégrité territoriale dun pays frère, les gens sérieux sont très circonspects. LONU, le géniteur du processus de partition, est très gênée par le cours des choses. Les risques de déstabilisation régionale sont énormes. La viabilité, lautonomie et lindépendance du nouvel Etat sont quasi nulles. LUE voit les choses du même il, elle nexclut pas un chaos stratégique avec un effet domino calamiteux sur le reste du continent. Les Africains, eux-mêmes drapés dans leur sacro-saint principe de «lintangibilité des frontières», voient le Soudan se déliter avec un effet de contagion sur tous les conflits et sur tous les particularismes locaux. La population du Sud Soudan nest pas un peuple. Cest une minorité composante dune grande nation qui a vu ses droits légitimes bafoués depuis des décennies. Ce déni de droit a donné lieu à une guerre civile harassante. Cette guerre se solde aujourdhui, à défaut dun projet dautonomie intelligent, par un référendum bien que lon ne soit pas devant le cas de figure académique de lautodétermination dun peuple.
La partition du Soudan est en marche. Le sud du pays va être sectionné du reste de la vaste nation soudanaise pour donner naissance à un nouvel Etat africain. Un nouveau pays riche en pétrole et à dominante chrétienne. Le cauchemar géopolitique le pire des scenarii est en train dadvenir va devenir une réalité dramatique à lissue dun référendum hasardeux. A part en Algérie, où le ministre de la Défense soudanais, le Général darmée Abderrahim Mohamed Hocine, a été reçu, mardi dernier, avec beaucoup dhypocrisie, qui se réjouit davance du viol de lintégrité territoriale dun pays frère, les gens sérieux sont très circonspects. LONU, le géniteur du processus de partition, est très gênée par le cours des choses. Les risques de déstabilisation régionale sont énormes. La viabilité, lautonomie et lindépendance du nouvel Etat sont quasi nulles. LUE voit les choses du même il, elle nexclut pas un chaos stratégique avec un effet domino calamiteux sur le reste du continent. Les Africains, eux-mêmes drapés dans leur sacro-saint principe de «lintangibilité des frontières», voient le Soudan se déliter avec un effet de contagion sur tous les conflits et sur tous les particularismes locaux. La population du Sud Soudan nest pas un peuple. Cest une minorité composante dune grande nation qui a vu ses droits légitimes bafoués depuis des décennies. Ce déni de droit a donné lieu à une guerre civile harassante. Cette guerre se solde aujourdhui, à défaut dun projet dautonomie intelligent, par un référendum bien que lon ne soit pas devant le cas de figure académique de lautodétermination dun peuple.