Ad0nis
Il n'y a rien à dire...
http://iran.blog.lemonde.fr/2011/04/20/soulevements-arabes-en-iran/
Le Printemps arabe qui secoue actuellement le Golfe est-il en train de gagner lIran?
Douze personnes ont été tuées, vingt blessées et des dizaines arrêtées dans des heurts samedi entre Iraniens sunnites arabophones et forces de sécurité dans la ville dAhvaz (sud de lIran). Voilà ce quaffirme le prix Nobel de la paix Shirin Ebadi, dans une lettre envoyée lundi au Haut commissaire pour les droits de lHomme de lONU Navi Pillay.
Le 16 avril 2011, un groupe dIraniens sunnites arabophones, de la ville dAhvaz, province du Khuzestan, située dans le sud de lIran, ont manifesté leur détresse à travers des manifestations pacifiques, écrit le Prix Nobel de la paix 2003. Malheureusement, ils ont été violemment réprimés par le gouvernement. À la suite de la violente attaque, des conflits sporadiques ont éclaté ( ). Les familles et les amis des victimes ont été réduits au silence par les menaces des autorités gouvernementales. Ceux qui ont donné des interviews à la presse arabophone ont aussi été arrêtés.
La nouvelle avait tout dabord été rendue publique lundi par le site internet arabe Al Arabiya.net, qui a évoqué le nombre de 15 morts dans la ville dAhvaz. Citant les pages Facebook et Twitter du groupe « Youth of April 15 », le site internet a indiqué que les manifestations avaient été organisées durant deux jours via les réseaux sociaux pour réclamer davantage de droits pour la minorité arabe du Khuzestan.
Sinspirant des révoltes démocratiques arabes secouant actuellement la région, le groupe a ainsi rebaptisé le vendredi 15 avril « jour de colère ». Cette journée coïncidait également avec le sixième anniversaire de manifestations arabes qui avaient surgi à Ahvaz en 2005. Celles-ci avaient été provoquées par la découverte dune lettre prétendument signée par lancien vice-président iranien Mohammad Ali Abtahi, qui appelait à délocaliser la population arabe locale pour la remplacer par des Perses. Sévèrement réprimés, ces rassemblements avaient fait des dizaines de mort, et avaient engendré un cycle de violences sans précédent dans la région, avec des attentats à la bombe et au moins une quinzaine dexécutions.
Selon Amnesty International, qui appelle à une enquête iranienne indépendante et impartiale sur les décès, les manifestations du week-end dernier ont fait au moins trois morts et des dizaines de blessés. Lorganisation ajoute que 30 des 200 personnes arrêtées sont des femmes, et que cinq dentre elles étaient enceintes. Selon lONG, dautres rassemblements se seraient tenus dans les villes de Khorramshahr et dAbadan (sud-ouest).
« Les manifestations portent sur des griefs de longue date, à savoir la discrimination institutionnalisée et le refus de droits économiques et culturels, explique Amnesty International. ( ) Les habitants dAhvaz se plaignent dêtre marginalisés et de subir des discriminations dans laccès à léducation, à lemploi, au logement, à la politique et aux droits culturels ».
Le Printemps arabe qui secoue actuellement le Golfe est-il en train de gagner lIran?
Douze personnes ont été tuées, vingt blessées et des dizaines arrêtées dans des heurts samedi entre Iraniens sunnites arabophones et forces de sécurité dans la ville dAhvaz (sud de lIran). Voilà ce quaffirme le prix Nobel de la paix Shirin Ebadi, dans une lettre envoyée lundi au Haut commissaire pour les droits de lHomme de lONU Navi Pillay.
Le 16 avril 2011, un groupe dIraniens sunnites arabophones, de la ville dAhvaz, province du Khuzestan, située dans le sud de lIran, ont manifesté leur détresse à travers des manifestations pacifiques, écrit le Prix Nobel de la paix 2003. Malheureusement, ils ont été violemment réprimés par le gouvernement. À la suite de la violente attaque, des conflits sporadiques ont éclaté ( ). Les familles et les amis des victimes ont été réduits au silence par les menaces des autorités gouvernementales. Ceux qui ont donné des interviews à la presse arabophone ont aussi été arrêtés.
La nouvelle avait tout dabord été rendue publique lundi par le site internet arabe Al Arabiya.net, qui a évoqué le nombre de 15 morts dans la ville dAhvaz. Citant les pages Facebook et Twitter du groupe « Youth of April 15 », le site internet a indiqué que les manifestations avaient été organisées durant deux jours via les réseaux sociaux pour réclamer davantage de droits pour la minorité arabe du Khuzestan.
Sinspirant des révoltes démocratiques arabes secouant actuellement la région, le groupe a ainsi rebaptisé le vendredi 15 avril « jour de colère ». Cette journée coïncidait également avec le sixième anniversaire de manifestations arabes qui avaient surgi à Ahvaz en 2005. Celles-ci avaient été provoquées par la découverte dune lettre prétendument signée par lancien vice-président iranien Mohammad Ali Abtahi, qui appelait à délocaliser la population arabe locale pour la remplacer par des Perses. Sévèrement réprimés, ces rassemblements avaient fait des dizaines de mort, et avaient engendré un cycle de violences sans précédent dans la région, avec des attentats à la bombe et au moins une quinzaine dexécutions.
Selon Amnesty International, qui appelle à une enquête iranienne indépendante et impartiale sur les décès, les manifestations du week-end dernier ont fait au moins trois morts et des dizaines de blessés. Lorganisation ajoute que 30 des 200 personnes arrêtées sont des femmes, et que cinq dentre elles étaient enceintes. Selon lONG, dautres rassemblements se seraient tenus dans les villes de Khorramshahr et dAbadan (sud-ouest).
« Les manifestations portent sur des griefs de longue date, à savoir la discrimination institutionnalisée et le refus de droits économiques et culturels, explique Amnesty International. ( ) Les habitants dAhvaz se plaignent dêtre marginalisés et de subir des discriminations dans laccès à léducation, à lemploi, au logement, à la politique et aux droits culturels ».