Bas quoi les mammifères le font bien........
Aux USA, des jeunes mères fêtent leur accouchement en cuisinant puis en consommant leur propre placenta. Sociopathes ou visionnaires ? Par Marlène Schiappa
Jamais sans mon placenta
Cest le très sérieux New-York Times qui, le premier, a braqué les projecteurs le mois dernier sur cette pratique pourtant ancienne.
Daprès le magazine, aux Etats-Unis, ingurgiter son placenta serait monnaie courante. Christine Lewicki, business coach et auteure du célèbre « Jarrête de râler« , est une Française expatriée à Los Angeles.
Si elle-même ne se voyait pas le manger, elle a déjà côtoyé cette pratique et nous confirme quelle nest pas rare :
« Je connais plusieurs mamans qui ont mangé leur placenta ; une amie a préparé une soupe pour ma voisine, une autre amie a donné son placenta à une pharmacie chinoise qui la séché et en a fait des capsules : dedans, il paraît quil y a toutes les vitamines nécessaires pour se remettre de la grossesse. »
Utiliser son placenta nest pas une nouveauté. Dans certaines cultures, on ne mange pas le placenta mais on lenterre.
Ainsi Christine Lewicki a opté elle-même pour cette solution : « Je lai mis sous un arbre, en lhonneur de ma fille. Jai bien aimé le rituel de le mettre dans la terre. Le plus surprenant a été de voir lherbe toute verte autour de larbre ». Anne, agricultrice près de Chartres, a aussi enterré ses placentas :
« Jai accouché à domicile, il était donc facile pour moi de les conserver. Pour chaque grossesse, mon mari a enterré le placenta des filles sous un arbre ; chacune a donc son arbre dédié Cest un souvenir, un hommage à Mère Nature »
argumente la jeune mère. A lhôpital, en revanche, il savère plus difficile de repartir, après le séjour à la maternité, son propre placenta sous le bras
Cannibalisme, anthropophagie ?
Nos compatriotes françaises semblent, elles, assez réticentes. Impossible de trouver une mère ayant déjà dégusté du placenta et acceptant de témoigner, malgré nos recherches auprès dassociations et de forums divers et variés.
Au contraire, les réactions sont assez prudentes, voire moqueuses, évoquant le cannibalisme et demandant si lon doit préparer une sauce tartare pour laccompagner, le manger avec les doigts dès la naissance ou lagrémenter de frites fraîches.
Alors, les mangeuses de placenta sont-elles des Hannibal Lecter en puissance ? Que nenni, si lon en croit le Larousse qui rappelle la définition du cannibalisme : « Action de manger un être de son espèce ». Comme se ronger les ongles, grignoter ses cheveux et avaler ses cuticules, manger son placenta est donc, certes, peu ragoûtant, mais pas fatalement pathologique pour autant.
http://fr.pourelles.yahoo.com/soyez-tendance-mangez-votre-placenta-184648456.html
Aux USA, des jeunes mères fêtent leur accouchement en cuisinant puis en consommant leur propre placenta. Sociopathes ou visionnaires ? Par Marlène Schiappa
Jamais sans mon placenta
Cest le très sérieux New-York Times qui, le premier, a braqué les projecteurs le mois dernier sur cette pratique pourtant ancienne.
Daprès le magazine, aux Etats-Unis, ingurgiter son placenta serait monnaie courante. Christine Lewicki, business coach et auteure du célèbre « Jarrête de râler« , est une Française expatriée à Los Angeles.
Si elle-même ne se voyait pas le manger, elle a déjà côtoyé cette pratique et nous confirme quelle nest pas rare :
« Je connais plusieurs mamans qui ont mangé leur placenta ; une amie a préparé une soupe pour ma voisine, une autre amie a donné son placenta à une pharmacie chinoise qui la séché et en a fait des capsules : dedans, il paraît quil y a toutes les vitamines nécessaires pour se remettre de la grossesse. »
Utiliser son placenta nest pas une nouveauté. Dans certaines cultures, on ne mange pas le placenta mais on lenterre.
Ainsi Christine Lewicki a opté elle-même pour cette solution : « Je lai mis sous un arbre, en lhonneur de ma fille. Jai bien aimé le rituel de le mettre dans la terre. Le plus surprenant a été de voir lherbe toute verte autour de larbre ». Anne, agricultrice près de Chartres, a aussi enterré ses placentas :
« Jai accouché à domicile, il était donc facile pour moi de les conserver. Pour chaque grossesse, mon mari a enterré le placenta des filles sous un arbre ; chacune a donc son arbre dédié Cest un souvenir, un hommage à Mère Nature »
argumente la jeune mère. A lhôpital, en revanche, il savère plus difficile de repartir, après le séjour à la maternité, son propre placenta sous le bras
Cannibalisme, anthropophagie ?
Nos compatriotes françaises semblent, elles, assez réticentes. Impossible de trouver une mère ayant déjà dégusté du placenta et acceptant de témoigner, malgré nos recherches auprès dassociations et de forums divers et variés.
Au contraire, les réactions sont assez prudentes, voire moqueuses, évoquant le cannibalisme et demandant si lon doit préparer une sauce tartare pour laccompagner, le manger avec les doigts dès la naissance ou lagrémenter de frites fraîches.
Alors, les mangeuses de placenta sont-elles des Hannibal Lecter en puissance ? Que nenni, si lon en croit le Larousse qui rappelle la définition du cannibalisme : « Action de manger un être de son espèce ». Comme se ronger les ongles, grignoter ses cheveux et avaler ses cuticules, manger son placenta est donc, certes, peu ragoûtant, mais pas fatalement pathologique pour autant.
http://fr.pourelles.yahoo.com/soyez-tendance-mangez-votre-placenta-184648456.html