Bonjour
Qui d'entre vous ont regardé cette émission?
Pour ma part, je ne cesserais d'être étonnée
et quand je lis certains ici, ça me donne le sourire, quand même BHL se dit avoir été instrumentalisé et que d'autres dans les forums, applaudissent la bravoure de la France..ça se passe de tout commentaire.
En tout cas un reportage riche, en témoignage, à voir pour ceux qui l'ont raté.
Un petit résumé :
En 2003, une coalition menée par les Etats-Unis renverse Saddam Hussein au motif que le dictateur sapprête à fournir des armes de destruction massive à Al-Qaïda. Les armes ne seront jamais trouvées, mais la compagnie américaine Exxon Mobil exploite aujourdhui un des plus vastes champs pétroliers dIrak. En mars 2011, cest la Libye qui est la cible dune coalition menée par la France dont le gouvernement a déroulé le tapis rouge à Kadhafi quatre ans plus tôt.
Des gens bien renseignés nous apprennent que lElysée, outre vendre des Rafale, sintéressait à un gisement de gaz. Les choses se seraient gâtées par la suite, et la France en aurait conçu une amère déception. Bref, si lon en croit les hommes de lombre interrogés, le printemps arabe nétait quun prétexte. Cette « opération humanitaire » avait été préparée de longue date et nattendait plus quun feu vert. Quinze jours après être intervenus pour « permettre au peuple libyen de choisir lui-même son destin », un accord confidentiel aurait été passé entre le Conseil national de Transition et Paris, attribuant 35 % des réserves libyennes de pétrole à la France.
Christophe de Margerie, PDG de Total, nen a jamais entendu parler. En Afrique noire, les méthodes sont plus expéditives. Simon Mann, un mercenaire britannique, a fait fortune en inventant un nouveau métier : la liquidation de guérillas hostiles en échange de matières premières (pétrole, diamants, etc.). Sa compagnie militaire privée est intervenue en Angola, en Sierra Leone, mais en Guinée équatoriale les Américains (qui accaparaient lextraction du pétrole) ont fait échouer sa tentative de renverser le tyran local.
Condamné à trente-quatre ans de prison, il a été gracié par le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo après avoir confessé le nom de ses commanditaires. Lancien membre des SAS britanniques, passé par Eton et Sandhurst, se dit aujourdhui retiré des aff aires. Il ne regrette rien. Ni le bien ni le mal. Une enquête rondement menée dans les coulisses du pétrole, où tous les coups sont permis. Elle ferait davantage sourire si les revenus de lor noir profitaient aux populations au lieu denrichir seulement quelques prédateurs.
http://teleobs.nouvelobs.com/rubriq...s/articles/38707-gaz-petrole-guerres-secretes
débattons
Qui d'entre vous ont regardé cette émission?
Pour ma part, je ne cesserais d'être étonnée
En tout cas un reportage riche, en témoignage, à voir pour ceux qui l'ont raté.
Un petit résumé :
En 2003, une coalition menée par les Etats-Unis renverse Saddam Hussein au motif que le dictateur sapprête à fournir des armes de destruction massive à Al-Qaïda. Les armes ne seront jamais trouvées, mais la compagnie américaine Exxon Mobil exploite aujourdhui un des plus vastes champs pétroliers dIrak. En mars 2011, cest la Libye qui est la cible dune coalition menée par la France dont le gouvernement a déroulé le tapis rouge à Kadhafi quatre ans plus tôt.
Des gens bien renseignés nous apprennent que lElysée, outre vendre des Rafale, sintéressait à un gisement de gaz. Les choses se seraient gâtées par la suite, et la France en aurait conçu une amère déception. Bref, si lon en croit les hommes de lombre interrogés, le printemps arabe nétait quun prétexte. Cette « opération humanitaire » avait été préparée de longue date et nattendait plus quun feu vert. Quinze jours après être intervenus pour « permettre au peuple libyen de choisir lui-même son destin », un accord confidentiel aurait été passé entre le Conseil national de Transition et Paris, attribuant 35 % des réserves libyennes de pétrole à la France.
Christophe de Margerie, PDG de Total, nen a jamais entendu parler. En Afrique noire, les méthodes sont plus expéditives. Simon Mann, un mercenaire britannique, a fait fortune en inventant un nouveau métier : la liquidation de guérillas hostiles en échange de matières premières (pétrole, diamants, etc.). Sa compagnie militaire privée est intervenue en Angola, en Sierra Leone, mais en Guinée équatoriale les Américains (qui accaparaient lextraction du pétrole) ont fait échouer sa tentative de renverser le tyran local.
Condamné à trente-quatre ans de prison, il a été gracié par le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo après avoir confessé le nom de ses commanditaires. Lancien membre des SAS britanniques, passé par Eton et Sandhurst, se dit aujourdhui retiré des aff aires. Il ne regrette rien. Ni le bien ni le mal. Une enquête rondement menée dans les coulisses du pétrole, où tous les coups sont permis. Elle ferait davantage sourire si les revenus de lor noir profitaient aux populations au lieu denrichir seulement quelques prédateurs.
http://teleobs.nouvelobs.com/rubriq...s/articles/38707-gaz-petrole-guerres-secretes
débattons