Si lon te demande : Qui est croyant ?
Réponds : Celui qui est conscient des failles de son égo ; celui à qui les défauts des autres sont cachés.
S'ils te demandent : Qui est le déshonoré ?
Réponds : Celui qui trouve des failles chez les autres et se considère exempt de tout défaut.
Parmi la forme de clémence excessive que nous voyons chez les gens de notre époque* est qu'ils sont stoïques, affables et aimables avec ceux qui pèchent [ouvertement]. Sils avaient montré leur mécontentement et manifesté le fait quils ont été offensés, cela servirait de réprimande aux pécheurs.
Si la porte de l'excellence était vraiment ouverte pour toi, tu ne serais pas à plusieurs reprises revenu aux actes ignobles et odieux. Ne vois tu pas que celui qui a été invité dans un palais ne [souhaitera pas] revenir dans une décharge publique? Si la porte de la consolation (uns) en Lui était ouverte pour toi, tu ne chercherais pas la compagnie
et le réconfort [dautres que Lui]. S'Il tavait choisi, tu ne téloignerais pas de Lui. Si tu avais été honoré par Lui, tu ne rechercherais pas l'honneur ailleurs.
Si lamour de tout en ce monde (makhluq) senfuit de ton coeur, sois en heureux. Car tu as été gratifié dune faveur considérable. Et ne pêche pas, car seule lhumiliation accompagne (le péché); choisirais tu le péché [et lhumiliation] après quIl tait honoré ?
Jamais !
En toute certitude, lhonneur est lié à lobéissance et la disgrâce au péché. Son obéissance est une lumière et soulève les voiles [entre toi et ton Seigneur] et au contraire, pécher nest que obscurité et humiliation, et cest un grand voile entre toi et ton Seigneur. Non, rien ne tempêche datteindre le degré élevé de la contemplation du Seigneur, excepté ta transgression et la négligence en ce monde.
Si ton fils est désobéissant, corrige le mais ne le renie pas: contente toi dêtre sévère avec lui de telle sorte quil quil renonce à ses mauvaises manières. Parmi les nombreuses peines auxquelles le croyant est exposé il y a celle des autres le raillant et le dénigrant quand il pèche. Sils agissent ainsi, ils se sont certes égarés ! Quand le croyant pèche, il sombre dans un profond marécage. Aussi tu dois le traiter comme tu le ferais pour ton fils dans lerreur: en manifestant extérieurement ton déplaisir, mais tout en étant triste et en ressentant de la bonté pour lui dans ton cur. Et prie pour lui en son absence.
Cest une incommensurable ignorance que dêtre jaloux des gens de ce monde pour ce dont ils ont été pourvus [de jouissances matérielles]. Et mourir denvie pour ce qui ne ta pas été donné est une cruauté phénoménale et de la stupidité patente. Parce quils se laissent aller dans ce qui leur a été accordé, mais toi, [pauvre âme!] tu te laisse aller sur ce qui ne ta PAS été accordé!
Sil ya une inflammation dans ton il, tu essayes de la soigner. Cest parce que ton il a goûté à la douceur de ce monde, sa beauté et que tu ne veux pas risquer de perdre cela. Mais ton intelligence, ton discernement (bassira) souffre depuis quarante ans et tu ne ten préoccupes pas ?
Saches quune première partie de ta vie est déjà écoulée, et quil ten reste si peu... Comme une femme qui a eu dix fils et neuf dentre eux sont déjà morts, ne consacrera telle pas toute son attention et son amour pour celui qui reste? La plus grande part de ta vie a été gâchée, essaye donc de préserver ce quil en reste, bien quil nen subsiste plus grand-chose.
Par Allah! Ta vie na pas commencé quand tu es né, elle a réellement commencé quand tu as reconnu Allah taala.
Il ya une grande différence entre les bénis et les misérables. Quand les gens bénis voient une personne prise dans un vice, ils rejettent cela et lui reprochent ouvertement; mais en privé ils prient pour son amendement et son pardon. Tandis que les misérables lui font des reproches pour satisfaire leurs propres soifs, et évacuer leur frustration. Parfois, ils vont jusquà porter atteint à son honneur. Est un croyant celui qui conseille son frère en secret, et cache ses fautes du public. Et les misérables sont tout le contraire. Sils voient une personne dans un péché ou un vice, ils lui ferment les portes et lhumilient à cause de ses péchés.
Ils sont un peuple dont les yeux sont privés de lumière et ils sont loin de la grâce dAllah taala.
Si tu souhaites estimer lintelligence dune personne, regarde ce quil dit quand on mentionne quelqu'un devant lui. Sil dit: «Oh, lui? Il est comme ci et comme ça; et il a fait ceci et cela» tant et si bien quil ne sarrête plus de parler mal de lui, celui là donc, sache que son intérieur est putréfié. Il na aucune connaissance. Mais sil parle bien de lui, et que pour chacun de ses vices il trouve une excuse, disant: «probablement quil a oublié» ou «il doit avoir une bonne raison que nous ne connaissons pas» etc., alors sache que son intérieur est vigoureux. Un croyant lutte ardemment pour sauvegarder lhonneur de son frère.
Réponds : Celui qui est conscient des failles de son égo ; celui à qui les défauts des autres sont cachés.
S'ils te demandent : Qui est le déshonoré ?
Réponds : Celui qui trouve des failles chez les autres et se considère exempt de tout défaut.
Parmi la forme de clémence excessive que nous voyons chez les gens de notre époque* est qu'ils sont stoïques, affables et aimables avec ceux qui pèchent [ouvertement]. Sils avaient montré leur mécontentement et manifesté le fait quils ont été offensés, cela servirait de réprimande aux pécheurs.
Si la porte de l'excellence était vraiment ouverte pour toi, tu ne serais pas à plusieurs reprises revenu aux actes ignobles et odieux. Ne vois tu pas que celui qui a été invité dans un palais ne [souhaitera pas] revenir dans une décharge publique? Si la porte de la consolation (uns) en Lui était ouverte pour toi, tu ne chercherais pas la compagnie
et le réconfort [dautres que Lui]. S'Il tavait choisi, tu ne téloignerais pas de Lui. Si tu avais été honoré par Lui, tu ne rechercherais pas l'honneur ailleurs.
Si lamour de tout en ce monde (makhluq) senfuit de ton coeur, sois en heureux. Car tu as été gratifié dune faveur considérable. Et ne pêche pas, car seule lhumiliation accompagne (le péché); choisirais tu le péché [et lhumiliation] après quIl tait honoré ?
Jamais !
En toute certitude, lhonneur est lié à lobéissance et la disgrâce au péché. Son obéissance est une lumière et soulève les voiles [entre toi et ton Seigneur] et au contraire, pécher nest que obscurité et humiliation, et cest un grand voile entre toi et ton Seigneur. Non, rien ne tempêche datteindre le degré élevé de la contemplation du Seigneur, excepté ta transgression et la négligence en ce monde.
Si ton fils est désobéissant, corrige le mais ne le renie pas: contente toi dêtre sévère avec lui de telle sorte quil quil renonce à ses mauvaises manières. Parmi les nombreuses peines auxquelles le croyant est exposé il y a celle des autres le raillant et le dénigrant quand il pèche. Sils agissent ainsi, ils se sont certes égarés ! Quand le croyant pèche, il sombre dans un profond marécage. Aussi tu dois le traiter comme tu le ferais pour ton fils dans lerreur: en manifestant extérieurement ton déplaisir, mais tout en étant triste et en ressentant de la bonté pour lui dans ton cur. Et prie pour lui en son absence.
Cest une incommensurable ignorance que dêtre jaloux des gens de ce monde pour ce dont ils ont été pourvus [de jouissances matérielles]. Et mourir denvie pour ce qui ne ta pas été donné est une cruauté phénoménale et de la stupidité patente. Parce quils se laissent aller dans ce qui leur a été accordé, mais toi, [pauvre âme!] tu te laisse aller sur ce qui ne ta PAS été accordé!
Sil ya une inflammation dans ton il, tu essayes de la soigner. Cest parce que ton il a goûté à la douceur de ce monde, sa beauté et que tu ne veux pas risquer de perdre cela. Mais ton intelligence, ton discernement (bassira) souffre depuis quarante ans et tu ne ten préoccupes pas ?
Saches quune première partie de ta vie est déjà écoulée, et quil ten reste si peu... Comme une femme qui a eu dix fils et neuf dentre eux sont déjà morts, ne consacrera telle pas toute son attention et son amour pour celui qui reste? La plus grande part de ta vie a été gâchée, essaye donc de préserver ce quil en reste, bien quil nen subsiste plus grand-chose.
Par Allah! Ta vie na pas commencé quand tu es né, elle a réellement commencé quand tu as reconnu Allah taala.
Il ya une grande différence entre les bénis et les misérables. Quand les gens bénis voient une personne prise dans un vice, ils rejettent cela et lui reprochent ouvertement; mais en privé ils prient pour son amendement et son pardon. Tandis que les misérables lui font des reproches pour satisfaire leurs propres soifs, et évacuer leur frustration. Parfois, ils vont jusquà porter atteint à son honneur. Est un croyant celui qui conseille son frère en secret, et cache ses fautes du public. Et les misérables sont tout le contraire. Sils voient une personne dans un péché ou un vice, ils lui ferment les portes et lhumilient à cause de ses péchés.
Ils sont un peuple dont les yeux sont privés de lumière et ils sont loin de la grâce dAllah taala.
Si tu souhaites estimer lintelligence dune personne, regarde ce quil dit quand on mentionne quelqu'un devant lui. Sil dit: «Oh, lui? Il est comme ci et comme ça; et il a fait ceci et cela» tant et si bien quil ne sarrête plus de parler mal de lui, celui là donc, sache que son intérieur est putréfié. Il na aucune connaissance. Mais sil parle bien de lui, et que pour chacun de ses vices il trouve une excuse, disant: «probablement quil a oublié» ou «il doit avoir une bonne raison que nous ne connaissons pas» etc., alors sache que son intérieur est vigoureux. Un croyant lutte ardemment pour sauvegarder lhonneur de son frère.