tandard and Poors (S&P) vient de rendre son verdict sur la note de crédit du Maroc après une mission qui aura duré plusieurs semaines. Lagence de notation a maintenu inchangée la note souveraine du Royaume à BBB-/A-3 à long terme (investment grade) et à BBB/A-2 à court terme pour ses emprunts en monnaie locale et étrangère. Cette décision est motivée par lapproche gouvernementale qui cherche en permanence à maintenir stables les fondamentaux macroéconomiques, par une croissance qui se maintient à un niveau relativement soutenu et par une inflation maitrisée. S&P met aussi en avant un niveau encore bas de la dette intérieure et extérieure du Maroc.
Cela dit, lagence de notation a changé les perspectives du Royaume de «stables» à «négatives». Autrement dit, la note pourrait être revue à la baisse si les indicateurs macroéconomiques du Maroc continuent de se dégrader. S&P explique ce changement de perspectives par laggravation du déficit budgétaire (6,1% en 2011) et celui du compte courant de la balance des paiements (près de 8% en 2011) suite à lenvolée des cours du pétrole et laugmentation des subventions. Lagence espère à travers cette surveillance négative pousser le pays à mener à bout ses réformes économiques, notamment celles de la caisse de compensation et de réduction du déficit commercial. Autrement, sa note souveraine sera dégradée.
Quoiquil en soit, la mise sous surveillance négative par S&P risque fortement daugmenter le coût de lemprunt que le Maroc sapprête à lever à linternational, probablement le mois prochain.
La Vie éco
Cela dit, lagence de notation a changé les perspectives du Royaume de «stables» à «négatives». Autrement dit, la note pourrait être revue à la baisse si les indicateurs macroéconomiques du Maroc continuent de se dégrader. S&P explique ce changement de perspectives par laggravation du déficit budgétaire (6,1% en 2011) et celui du compte courant de la balance des paiements (près de 8% en 2011) suite à lenvolée des cours du pétrole et laugmentation des subventions. Lagence espère à travers cette surveillance négative pousser le pays à mener à bout ses réformes économiques, notamment celles de la caisse de compensation et de réduction du déficit commercial. Autrement, sa note souveraine sera dégradée.
Quoiquil en soit, la mise sous surveillance négative par S&P risque fortement daugmenter le coût de lemprunt que le Maroc sapprête à lever à linternational, probablement le mois prochain.
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