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STIB: le meurtrier présumé "regrette" et se dit "profondément choqué
Le suspect s'est rendu à la police et a été placé sous mandat d'arrêt. Ses avocats ont fait part d'un courrier dans lequel il dit regretter son son geste. Les collègues du superviseur tué ce samedi sont évidemment sous le choc. Tout le réseau restera à l'arrêt jusqu'à ce que la direction de la STIB et les syndicats rencontrent la ministre de l'Intérieur, Joëlle Milquet. La rencontre est prévue ce lundi à 16h.
Le présumé meurtrier du superviseur de la STIB a été placé sous mandat d'arrêt pour coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Il aurait porté un seul coup fatal. Les images des caméras de surveillance devraient confirmer cette version des faits, elles sont actuellement visionnées et analysées par les services de police.
Le suspect, A. Vanderelst, âgé de 28 ans, s'est lui-même rendu à la police. Selon un courrier rendu public par ses avocats, il est "profondément choqué du décès" du superviseur de la STIB et a mentionné ce qui suit aux services de police : "Je voudrais ajouter que je pense à la famille et à la vie qui est partie, et que je ne suis pas grand-chose par rapport à ce que j'ai fait, je regrette mon geste et je n'aurais jamais cru que ça allait en arriver là".
Le procureur du Roi a également confirmé que le conducteur du véhicule qui a percuté le bus était sous l'influence de l'alcool. Le suspect, lui aussi sous l'effet de spiritueux selon ses dires, n'était, selon le parquet, pas passager du véhicule impliqué dans l'accident avec le bus. Il aurait été appelé par le conducteur de la voiture suite à la collision. Contrairement à ce qui avait été annoncé dans un premier temps, l'auteur présumé du coup mortel n'est pas connu de la justice, si ce n'est pour des faits de roulage.
"Mettre une armure pour aller travailler"
L'émotion est toujours vive au sein du personnel de la STIB, la société des transports en commun à Bruxelles. Samedi, Iliaz Tahiraj, un superviseur de la STIB a été agressé, après un banal accident de la route dans lequel un bus était impliqué. Il a succombé à ses blessures peu après son admission à lhôpital.
Immédiatement, la direction a demandé à tout son personnel roulant de rentrer au dépôt. Les chauffeurs, sous le choc, ont tenu à passer l'après-midi ensemble, pour marquer leur soutien à la famille de la victime. Un rassemblement s'est improvisé place Poelaert devant le Palais de Justice de Bruxelles.
"Aujourd'hui il y a eu un mort, un père de famille qui était venu pour travailler, qui s'est levé ce matin pour ne plus jamais rentrer à la maison", glissait l'un des collègues de la victime. "C'est honteux, c'est un scandale."
"C'est un ras-le-bol, on les avait prévenus que ça allait arriver, que la mort allait arriver incessamment sous peu et aujourd'hui, la voilà. On doit mettre une armure chaque matin avant d'aller travailler. Mais où on va?", s'inquiétait un autre employé de la STIB.
Le suspect s'est rendu à la police et a été placé sous mandat d'arrêt. Ses avocats ont fait part d'un courrier dans lequel il dit regretter son son geste. Les collègues du superviseur tué ce samedi sont évidemment sous le choc. Tout le réseau restera à l'arrêt jusqu'à ce que la direction de la STIB et les syndicats rencontrent la ministre de l'Intérieur, Joëlle Milquet. La rencontre est prévue ce lundi à 16h.
Le présumé meurtrier du superviseur de la STIB a été placé sous mandat d'arrêt pour coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Il aurait porté un seul coup fatal. Les images des caméras de surveillance devraient confirmer cette version des faits, elles sont actuellement visionnées et analysées par les services de police.
Le suspect, A. Vanderelst, âgé de 28 ans, s'est lui-même rendu à la police. Selon un courrier rendu public par ses avocats, il est "profondément choqué du décès" du superviseur de la STIB et a mentionné ce qui suit aux services de police : "Je voudrais ajouter que je pense à la famille et à la vie qui est partie, et que je ne suis pas grand-chose par rapport à ce que j'ai fait, je regrette mon geste et je n'aurais jamais cru que ça allait en arriver là".
Le procureur du Roi a également confirmé que le conducteur du véhicule qui a percuté le bus était sous l'influence de l'alcool. Le suspect, lui aussi sous l'effet de spiritueux selon ses dires, n'était, selon le parquet, pas passager du véhicule impliqué dans l'accident avec le bus. Il aurait été appelé par le conducteur de la voiture suite à la collision. Contrairement à ce qui avait été annoncé dans un premier temps, l'auteur présumé du coup mortel n'est pas connu de la justice, si ce n'est pour des faits de roulage.
"Mettre une armure pour aller travailler"
L'émotion est toujours vive au sein du personnel de la STIB, la société des transports en commun à Bruxelles. Samedi, Iliaz Tahiraj, un superviseur de la STIB a été agressé, après un banal accident de la route dans lequel un bus était impliqué. Il a succombé à ses blessures peu après son admission à lhôpital.
Immédiatement, la direction a demandé à tout son personnel roulant de rentrer au dépôt. Les chauffeurs, sous le choc, ont tenu à passer l'après-midi ensemble, pour marquer leur soutien à la famille de la victime. Un rassemblement s'est improvisé place Poelaert devant le Palais de Justice de Bruxelles.
"Aujourd'hui il y a eu un mort, un père de famille qui était venu pour travailler, qui s'est levé ce matin pour ne plus jamais rentrer à la maison", glissait l'un des collègues de la victime. "C'est honteux, c'est un scandale."
"C'est un ras-le-bol, on les avait prévenus que ça allait arriver, que la mort allait arriver incessamment sous peu et aujourd'hui, la voilà. On doit mettre une armure chaque matin avant d'aller travailler. Mais où on va?", s'inquiétait un autre employé de la STIB.