Le Maroc vient de dévoiler sa stratégie industrielle pour 2014-2020.
Dotée de près de deux milliards d'euros, cette stratégie a pour objectif de faire fructifier les succès enregistrés durant la dernière décennie dans l'aéronautique, ou encore dans l'automobile.
Objectifs ultimes : élargir le tissu industriel et créer un demi-million d'emplois.
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Présenté à Casablanca au roi Mohammed VI, ce plan succède à un pacte national pour l'émergence industrielle (PNEI) lancé en 2008.
Celui-ci a permis au pays d'enregistrer, entre autres, l'arrivée de grands groupes tels que le français Renault à Tanger, dans le Nord, mais aussi le canadien Bombardier à Nouaceur, dans la banlieue de Casablanca.
"L'arrivée d'acteurs mondiaux fait que le Maroc est désormais positionné sur les radars industriels mondiaux et a ouvert un nouvel espace stratégique qu'il lui faut consolider et développer", affirme-t-on du côté du ministère de l'Industrie. "C'est là toute l'ambition du programme d'accélération industrielle", ajoute-t-on.
Principal objectif du "Plan 2014/2020" : donner un nouveau souffle à l'industrie marocaine
Pour le ministre de tutelle, Moulay Hafid Elalamy, "la création d'un fonds de 20 milliards de dirhams (1,8 milliard d'euros) avait été décidée afin d'accompagner les entreprises lorsqu'elles s'installent, se restructurent, forment leurs personnels".
"Tout cela est organisé de façon à donner un nouveau souffle à l'industrie marocaine", a-t-il proclamé.
Et de mettre en exergue le but visé : "arriver à des entreprises interconnectées".
Et d'expliquer : "Au lieu de faire une pièce automobile, vous faites une porte complète. Ca vous demande cinq, six entreprises qui sont enchevêtrées. L'ensemble crée de la valeur ajoutée et de la résilience face à la concurrence", a estimé le ministre, appelant de ses voeux "un tissu industriel qui doit monter en gamme" et l'émergence à venir d'autres secteurs comme "la chimie, la parachimie et la pharmacie".
Pour M. Elalamy, 2020 constituerait "un rendez-vous important pour faire le bilan" avec "un demi-million d'emplois".
La conséquence sur la part de l'industrie dans le PIB ? Celle ci devrait passer de 14 à 23% .
Source
http://www.lepoint.fr/afrique/econo...s-nouveaux-en-vue-03-04-2014-1808904_2033.php
Dotée de près de deux milliards d'euros, cette stratégie a pour objectif de faire fructifier les succès enregistrés durant la dernière décennie dans l'aéronautique, ou encore dans l'automobile.
Objectifs ultimes : élargir le tissu industriel et créer un demi-million d'emplois.
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Présenté à Casablanca au roi Mohammed VI, ce plan succède à un pacte national pour l'émergence industrielle (PNEI) lancé en 2008.
Celui-ci a permis au pays d'enregistrer, entre autres, l'arrivée de grands groupes tels que le français Renault à Tanger, dans le Nord, mais aussi le canadien Bombardier à Nouaceur, dans la banlieue de Casablanca.
"L'arrivée d'acteurs mondiaux fait que le Maroc est désormais positionné sur les radars industriels mondiaux et a ouvert un nouvel espace stratégique qu'il lui faut consolider et développer", affirme-t-on du côté du ministère de l'Industrie. "C'est là toute l'ambition du programme d'accélération industrielle", ajoute-t-on.
Principal objectif du "Plan 2014/2020" : donner un nouveau souffle à l'industrie marocaine
Pour le ministre de tutelle, Moulay Hafid Elalamy, "la création d'un fonds de 20 milliards de dirhams (1,8 milliard d'euros) avait été décidée afin d'accompagner les entreprises lorsqu'elles s'installent, se restructurent, forment leurs personnels".
"Tout cela est organisé de façon à donner un nouveau souffle à l'industrie marocaine", a-t-il proclamé.
Et de mettre en exergue le but visé : "arriver à des entreprises interconnectées".
Et d'expliquer : "Au lieu de faire une pièce automobile, vous faites une porte complète. Ca vous demande cinq, six entreprises qui sont enchevêtrées. L'ensemble crée de la valeur ajoutée et de la résilience face à la concurrence", a estimé le ministre, appelant de ses voeux "un tissu industriel qui doit monter en gamme" et l'émergence à venir d'autres secteurs comme "la chimie, la parachimie et la pharmacie".
Pour M. Elalamy, 2020 constituerait "un rendez-vous important pour faire le bilan" avec "un demi-million d'emplois".
La conséquence sur la part de l'industrie dans le PIB ? Celle ci devrait passer de 14 à 23% .
Source
http://www.lepoint.fr/afrique/econo...s-nouveaux-en-vue-03-04-2014-1808904_2033.php