Une Marocaine retrouvée morte sous un pont à Bergame
Rome, 08-08-09 - Une Marocaine de 27 ans a été retrouvée morte sous un pont sur le fleuve Brembo à Bergame (Nord de l'Italie), d'où elle se serait jetée, rapporte samedi la presse italienne.
Citant les carabiniers, la presse précise que c'est un passant qui a alerté, jeudi dernier, les autorités de l'acte de suicide perpétré par Fatima A. K.
Privilégiant la thèse du suicide, la presse, citant le frère de la défunte, explique ce geste malheureux par le désespoir dans lequel vivait Fatima depuis cinq ans, date de son arrivée en Italie.
"Elle était toujours clandestine, n'avait pas de travail et vivait cloîtrée à la maison" avec ses frères qui, eux, sont en séjour régulier et disposent d'un emploi.
Fatima était dépressive et se plaignait souvent de maux au ventre, a indiqué son frère, précisant qu'elle redoutait ce 8 août, date de l'entrée en vigueur en Italie de la loi sur l'immigration qui introduit un délit d'immigration clandestine, puni d'une amende de 5.000 à 10.000 euros, assortie d'une expulsion immédiate.
Commentant ce drame, le chef du groupe du parti démocratique (PD-opposition) à la commission des affaires sociales au Sénat italien, Livia Turco, a affirmé qu'il s'agit là d'un " acte bouleversant qui montre de manière dramatique la réalité dans laquelle vivent nombre de clandestins et qui est souvent passée sous silence".
MAP
Rome, 08-08-09 - Une Marocaine de 27 ans a été retrouvée morte sous un pont sur le fleuve Brembo à Bergame (Nord de l'Italie), d'où elle se serait jetée, rapporte samedi la presse italienne.
Citant les carabiniers, la presse précise que c'est un passant qui a alerté, jeudi dernier, les autorités de l'acte de suicide perpétré par Fatima A. K.
Privilégiant la thèse du suicide, la presse, citant le frère de la défunte, explique ce geste malheureux par le désespoir dans lequel vivait Fatima depuis cinq ans, date de son arrivée en Italie.
"Elle était toujours clandestine, n'avait pas de travail et vivait cloîtrée à la maison" avec ses frères qui, eux, sont en séjour régulier et disposent d'un emploi.
Fatima était dépressive et se plaignait souvent de maux au ventre, a indiqué son frère, précisant qu'elle redoutait ce 8 août, date de l'entrée en vigueur en Italie de la loi sur l'immigration qui introduit un délit d'immigration clandestine, puni d'une amende de 5.000 à 10.000 euros, assortie d'une expulsion immédiate.
Commentant ce drame, le chef du groupe du parti démocratique (PD-opposition) à la commission des affaires sociales au Sénat italien, Livia Turco, a affirmé qu'il s'agit là d'un " acte bouleversant qui montre de manière dramatique la réalité dans laquelle vivent nombre de clandestins et qui est souvent passée sous silence".
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