Sur un air d'éphémère...

Au crépuscule de nos Vies, me voici...

Les lumières de ma ville s'éloignent, mon Cœur s'arrête sur le bas-côté de l'Existence, sans toi je ne serai jamais moi...

Toutes mes aventures, mes larmes et mes lignes sacrées, j'en ressortirai grandie, je l'ai promis...

Mon drapeau flottant dans les news d'un Monde fou, je suis la belle, éphémère, à jamais dans votre camps...
Avec toi, je marcherai dans les ruines de leur inhumanité et te consolerai jusqu'à l'Eternité...

Qu'ils me cherchent des erreurs et défauts, j'en ai par milliers, je saurai le leur prouver...
Qu'ils me jugent et me brûle vive, je renaitrai de mes cendres...Tant qu'IL est avec moi, je saurai...
Tant que l'encre coulera, j'écrira nos litanies, nos pires folies, nos belles mélodies...Tant qu'IL est avec moi, je saurai briller...

Au crépuscule de nos Nuits, me voici...
J'aimerai tant LE retrouver...

La musique dansante de mes belles années, mon Cœur se rappelle de toi sur l'autoroute de notre folie, sans toi je ne serai jamais moi...

Comme dans mon film, je te suivrai jusqu'à l'Infini, mes larmes teintées de secret...

Toutes mes aventures, leurs jugements et mes lignes déçues, j'en ressortirai gagnante, je l'ai juré...

Mon étendard du rang des justes, je marcherai à tes côtés, te vengerai, me batterai pour toi, jamais je ne céderai...

Les lumières de mon âme s'éteignent, mon Cœur ralentit, au carrefour des doutes, sans toi je n'aurai jamais fauté...
Au rond-point de l'Existence, il aura fallu nous séparer...

Tous mes secrets, mes regrets et mes lignes déchirées, je n'en ressortirai jamais indemne, je le sais...
Sur le côté, longtemps j'attendrai, j'ai tant peur de ne plus les reconnaitre...

Sortez de vos rangs, de vos guerres, de vos haines secrètes, la Vie n'attend pas...
Sur le chemin de l'innocence, la Vie te fauchera et sera la seule à se rappeler de toi...Sinistre cruauté...

Vous tous que j'aime, mais jamais assez pour ma courte Vie...
Je n'ai aucun trésor, juste vous...
A ne pas vous connaitre, je vous imagine, je vous rêve, je sais que je vous croiserai, ici ou ailleurs, parlerai toutes les langues de l'Humanité...

La mélodie stagnante de mes illusions, mon Cœur saigne sur le chemin tortueux du mal que tu m'as fais mais t'inquiété pas, Maman, on se pardonnera dans le Paradis Blanc...
Dis lui juste, dis lui simplement que je l'attends sur le rivage et que la marée des années monte...

Mon voile d'innocence, je marcherai sans rien dans les mains moi, je serai riche autrement, c'est ainsi écrit...

De ma Vie, de mon histoire, je ne garderai que l'Histoire de tous ces innocents sacrifiés sur l'autel de l'Inhumanité...
Je sais que l'on peut s'éteindre de tout...De la haine, de la violence, de la perte de soi, de la déception mais tant que l'Ange n'est pas là, toi et nous tous avons à chaque instant, une nouvelle chance...

De tes ruines, tu ne voulais pas t'enfuir de peur d'être arrêté...Comme mon Cœur, un jour, s'est arrêté...
De vous, il ne reste rien, que de la tôle froissée, et des regrets éternels de vous avoir considéré comme "étrangers"...

Comme lui, sur qui la haine a tiré, alors qu'il ne faisait que marcher sur la route de l'exil...

Quand je demande à l'Horloge de s'arrêter, elle me rappelle qu'ils sont des milliards derrière moi...
Ne partez pas sans moi, j'ai tant promis...

Je resterai ici ou là-bas, hier et demain...Mon étendard du rang des justes, mon drapeau flottant dans le vent...

Ne retiens pas la Vie, car au crépuscule, nous voici...Mes lignes, ma magie et moi...

Appelle moi Humanité ou reine des collines, tant que les Cœurs battront, je serai des vôtres...
 
L'étendard du rang des justes, celui qui flotte dans bien des Cœurs et qui vengeront toutes les âmes fauchées Ici Bas...

Dans mes lignes,je parle de Là Bas, de Il, de l’Éternel, du Crépuscule de nos Vies et de tous ceux qui ont marché sur ma route...

S'il vous plait, ne me réduisez pas aux corrompus, aux traîtres de notre Oumma...
Dans mon rang, les gens valent bien mieux que ça...

Anonyme dans la foule, je les entends crier leur colère et leur souffrance...
Quand une vieille dame vient me demander si je suis "la fille de la photo"...
Oui,c'est bien moi, aprés des jours et des jours à pleurer, me voici debout dans les rues de Paris, digne, je suis des Justes...

Notre étendard, dis leur, celui qui flottent dans le Cœurs des gens qui prient dans le noir et soufflent leurs prières à l’Éternel...

Dans mes lignes, je parle de l’Après, de nos Vies, de nos regrets...De ce que je ne serai jamais...
Je parle de ceux qui oublient leur fardeau et Dieu sait qu'il sera lourd dans l'au-delà...

Pitié, ne nous réduisez pas à ça...
Dans chacune de mes larmes, existe le Sacré, ne me réduisez pas à ce que je ne serai jamais...

Dieu Seul Sait combien de Cœurs saignent de voir le Monde dans l'état actuel et dans ma folie, je me soigne en écrivant...
Chacun sa thérapie dans cette sinistre litanie...

Nous aurons tous à rendre des comptes et tant pis si j'ai les mains vides, mon Humanité témoignera pour moi...

Dans mes lignes, tu croiseras l'exilé du camps de Sangatte, l'étranger du bidonville de Mayotte, tu croiseras l'arrogant et ceux qui nous jugent à chaque instant...
Quand je demande à l'Horloge du Temps, de m'emporter, elle me répondra qu'ils sont nombreux derrière moi,des comme moi...

Tant que l'Humanité existera dans les Cœurs,mon Monde pourra se préparer à fermer les yeux en Paix...
 
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