Syrie: 10ème anniversaire de l'attaque chimique contre la Ghouta


"Les Syriens dans les zones rebelles commémorent lundi le 10e anniversaire de l’attaque chimique au gaz sarin, près de Damas, qui a fait au moins 1400 morts. Dans plusieurs localités des zones échappant au contrôle du régime dans le nord du pays, des proches des victimes, des militants et des secouristes ont organisé, dès dimanche soir, des rassemblements. Le 21 août 2013, les forces syriennes mènent des attaques dans la Ghouta orientale et à Mouadamiyat al-Cham, des secteurs alors aux mains des rebelles dans cet ancien verger de la capitale. Les images d’hommes, de femmes, et surtout d’enfants inanimés, l’écume aux lèvres choquent le monde, des militants affirmant que des familles entières ont été décimées.

À Afrin, des survivants ont partagé leurs douloureux souvenirs, alors que des enfants jouaient une pièce inspirée de ce drame. «Nous n’organisons pas cet événement pour se souvenir du massacre, car nous ne l’avons jamais oublié», a assuré Mohammad Dahleh, un survivant et l’un des organisateurs de l’événement. «Nous continuerons à insister sur la nécessité de demander des comptes à Bachar el-Assad, le premier responsable de ce massacre», a-t-il ajouté, déplorant que le régime ait continué à «perpétrer d’autres massacres en raison de l’inaction du monde».

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«C’était une vision d’apocalypse. Une scène indescriptible, comme le jour du Jugement dernier», raconte à l’AFP, Mohammad Sleiman, un secouriste qui a perdu cinq membres de sa famille à Zamalka, et qui se souvient des corps sans vie amoncelés. Beaucoup de survivants se sont réfugiés dans le nord de la Syrie encore aux mains de l’opposition lors de la chute de la Ghouta aux mains du régime en 2018. «J’ai senti l’odeur de la mort. J’ai commencé à transférer les corps à un centre médical proche», ajoute le secouriste, précisant s’être couvert le visage pour échapper aux émanations de gaz, avant de commencer à transporter les corps.
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Pendant ce temps, encore de frappes Russes qui font des morts en Syrie:

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Ces frappes ont eu lieu mardi soir près d’Aïn Chib, à l’ouest de la ville d’Idleb, selon un correspondant de l’AFP sur place. «Deux hommes, des civils, ont été tués (…) et cinq autres civils, dont une femme et deux enfants, ont été blessés», a déclaré à ce correspondant de l’AFP Rami al-Dandal, un bénévole des Casques blancs, une organisation de sauvetage. Selon lui, un des hommes tués avait 18 ans et l’autre était une personne âgée.
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L’attaque d’un agent neurotoxique qui n’a pas eu lieu
Analyse des heures et des lieux des événements critiques dans l'attaque présumée par un agent neurotoxique à 7 heures du matin le 4 avril 2017 à Khan Sheikhoun, en Syrie

http://www.globalresearch.ca/khan-sheikhoun-syria-the-nerve-agent-attaque-qui-n'a-pas-eu lieu/5585818

Cette fausse attaque chimique prétexte illégale à un bombardement des Enfers Unies contre un pays souverain aurait du rester un scénario de fiction…car il na pas atteint ses objectifs tant terroristes que médiatiques….Mais ceci prouve que l'occident est dans le marécage et s'y enfonce chaque jour davantage….
 
Quelques années après, une autre attaque a touché Khan Cheikhoun:

"After UN investigators claimed they had evidence proving who had carried out the attacks, the UN had hoped to conduct further investigations into who was responsible. But, the proposal was vetoed by Russia, an ally of Syrian President Bashar al-Assad's government."

 
Des mensonges comme avec les gaz du temps de Saddam sur les Kurdes .
Durant la guerre Iran-Irak, l'Irak avait déjà utilisé plusieurs fois le gaz comme arme de combat. Fait dénoncer par l'Iran et non nié par l'Irak. Saddam n'a donc eu aucun scrupule pour l'utiliser sur les rebelles et civils kurdes.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Attaques_chimiques_irakiennes_contre_l'Iran

https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Halabja

"Le 26 mai 1987, Ali Hassan Al Majid déclara devant les responsables du parti Baas :"« Dès que nous aurons terminé les déportations, nous commencerons à les attaquer [les pershmergas] de partout. (...) Nous les encerclerons alors en petites poches et les attaquerons avec des armes chimiques. Je ne les attaquerai pas avec des armes chimiques juste un jour, je continuerai de les attaquer pendant quinze jours. »...

"Lors de son procès devant le Haut Tribunal pénal irakien, Ali Hassan Al Majid reconnut avoir ordonné l'utilisation de gaz contre les populations civiles kurdes du nord de l'Irak. Cet aveu lui valut d'être inculpé pour génocide. Ali Hassan Al Majid fut condamné à mort le 17 janvier 2010 et exécuté le 25 janvier 2010."


Pourquoi vouloir jouer au petit complotiste concernant des faits historiques documentés, prouvés et de plus reconnus par leurs propres auteurs?
 
Dernière édition:
Les Russes ont trouvé nombre de documents dans les caches de DAESH en Syrie. Il est probable qu’ils lanceront bientôt une guerre de la réinformation. De même pour les informations trouvées dans les labos bio en Ukraine. La vérité est têtue.
 
Le site américain Grayzone a révélé une fuite de documents montrant l’implication des services de renseignement britanniques dans la diffusion de la version véhiculée sur l’attaque chimique perpétrée dans la Ghouta orientale, à l’est de Damas, en 2013.


Les documents divulgués montrent qu’un mystérieux agent des renseignements britanniques «a contribué à promouvoir le récit selon lequel le président syrien Bachar al-Assad était responsable de l’incident», dans le but de provoquer une intervention occidentale.


Notre site avait publié en 2017 un article sur une expérimentation réalisée par le front al-Nosra sur des lapins exposés au gaz de sarin.


Le rapport publié mardi 19 septembre indique que les responsables américains ont supprimé les évaluations internes selon lesquelles la branche syrienne d’Al-Qaïda possédait une cellule de production de gaz sarin, afin de laisser aux États-Unis une justification pour accuser publiquement le gouvernement syrien de l’attaque chimique de 2013.


Il révèle que le groupe terroriste a acquis la capacité de produire du «gaz sarin» grâce à l’aide de l’Arabie saoudite et de la Turquie, «qui ont tous soutenu toutes les deux la guerre par procuration en Syrie». Le groupuscule tentait de produire à grande échelle ce gaz neurotoxique hautement toxique, a-t-il affirmé.


«Ces révélations soulèvent de sérieuses questions sur la célèbre attaque aux armes chimiques de 2013 dans la Ghouta, notamment sur la question de savoir si entre 280 et 1700 personnes ont effectivement été tuées par le Front al-Nosra», a alerté Grayzone.


Le 13 septembre, le journaliste d’investigation Seymour Hersh a publié une évaluation de la Defense Intelligence Agency (DIA) des États-Unis exposant en détails l’arsenal d’armes chimiques «possédé par le groupe d’opposition armée syrienne aligné sur al-Qaïda, connu sous le nom de Front al-Nosra».


Ce dernier a depuis changé d’appellation et travaille aujourd’hui dans le cadre de la coalition Hayat Tahrir al-Cham qui est dirigé par son chef Abou Mohamad al-Joulani et contrôle la province d’Idleb au nord-ouest de la Syrie.


Comme le note Hersh, l’incident de la Ghouta a failli conduire à une intervention militaire occidentale en Syrie qui aurait probablement ressemblé à l’opération de l’OTAN qui a dévasté la Libye deux ans auparavant.


«Cela aurait été une guerre fondée sur la tromperie, semblable aux fausses affirmations qui ont précipité l’invasion illégale de l’Irak par les États-Unis en 2003», en déduit Grayzone, selon lequel cette révélation «jette le doute sur toutes les autres allégations selon lesquelles le gouvernement syrien serait responsable des autres attaques chimiques présumées pendant la crise syrienne».

 
En 2013, Gordon Duff a déclaré à juste titre que la guerre en Syrie avait été minutieusement orchestrée et méthodiquement exécutée par un crime organisé mondial, qui continue de traquer les politiciens de tout l’éventail politique aux États-Unis et en Europe. Le regretté John McCain faisait partie de cette activité secrète. VT a une fois de plus produit une pléthore de preuves montrant que les États-Unis et Israël étaient les principaux acteurs derrière cette guerre diabolique – une guerre qui a dévasté le pays tout entier. Ben Norton, un courageux journaliste, a récemment écrit : « Ces sociétés financées par le Royaume-Uni faisaient office d’agents de relations publiques à plein temps pour l’opposition armée syrienne dominée par les extrémistes. Un entrepreneur, InCoStrat, a déclaré qu’il était en contact permanent avec un réseau de plus de 1 600 journalistes et « influenceurs » internationaux et qu’il les utilisait pour promouvoir des arguments favorables à l’opposition. Un autre sous-traitant du gouvernement occidental, ARK, a élaboré une stratégie visant à « renommer » l'opposition armée salafiste-djihadiste syrienne en « adoucissant son image ». L'ARK s'est vanté d'avoir fourni une propagande d'opposition « diffusée presque tous les jours sur » les principales chaînes de télévision de langue arabe. .»


 
La genèse de toute cette histoire est uniquement imputable aux pipelines, donc au pétrole et au gaz où Bachar al assad a dit non aux Amerloques et aux arabes sunnites. Et à partir de là, il n’a eu que des problèmes. Tout simplement.
 
Voulue par Washington, Londres, Paris et Ankara, la guerre de Syrie a été provoquée par l’appétit de domination impérialiste. Elle a mobilisé une piétaille fanatisée, issue de masses manipulables, abruties au dernier degré par l’idéologie wahhabite. Véritable boîte de Pandore, ce conflit a fait jaillir un impressionnant florilège d’ignominies : des dirigeants occidentaux qui prétendent combattre les terroristes tout en leur procurant des armes au nom des droits de l’homme ; des États dits démocratiques qui infligent un embargo sur les médicaments à des populations civiles coupables de ne pas combattre leur gouvernement.

En restaurant la souveraineté nationale sur la majeure partie du territoire habité, la courageuse armée syrienne a infligé un camouflet à tous ceux qui rêvaient de remplacer la Syrie par une constellation d’entités confessionnelles. Calomniée par les propagandistes occidentaux, cette armée nationale a payé un lourd tribut pour libérer le sol de la patrie. Mais si elle est victorieuse sur le plan militaire, la Syrie souveraine subit toujours les affres de l’embargo occidental. En réaffirmant le principe de la souveraineté syrienne, en mettant l’accent sur l’impératif de la reconstruction, en exigeant avec fermeté la fin des sanctions économiques, la politique chinoise prend le contre-pied de cette politique occidentale mortifère.

La Chine a contribué avec succès à rompre l’isolement de la Syrie. Attachée à la loi internationale et hostile à toute forme d’ingérence, elle s’est vigoureusement opposée à toutes les tentatives visant à délégitimer l’État syrien et à renverser son gouvernement. Cette politique a conforté la résistance d’une nation syrienne qui s’est battue avec acharnement pour défendre sa souveraineté. Mais la politique chinoise a aussi accéléré le déplacement vers l’Est du centre de gravité de la politique mondiale. Avec Moscou, Pékin a fait basculer le rapport des forces et fourni aux adversaires de l’impérialisme une solide base arrière.

 
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