Près de deux mois après le début des manifestations, la répression ne faiblit pas en Syrie. Après la ville de Deraa, berceau de la contestation dans le sud du pays, c'est désormais la cité portuaire de Baniyas qui est isolée du monde par les chars de l'armée. Didier Billion, chercheur spécialiste du monde arabe à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), décrypte la situation.
Le Point.fr : Quelle est la tactique des autorités syriennes ?
Didier Billion : La logique du tout répressif s'impose. Passées les quelques mesures très relatives de démocratisation lors des premières manifestations, depuis, la réponse a été autoritaire. Il y a quinze jours, l'armée tirait dans le tas. Depuis une semaine, on assiste à des vagues d'arrestations massives, apparemment accompagnées de tortures assez généralisées. Résultat, le mouvement s'est étendu et s'est radicalisé.
Un massacre comme celui de 1982, où des dizaines de milliers d'opposants au régime de Hafez el-Assad, père de l'actuel président, avaient été tués, serait-il possible aujourd'hui ?
http://www.lepoint.fr/monde/syrie-bachar-el-assad-ira-jusqu-au-bout-10-05-2011-1328774_24.php
Le Point.fr : Quelle est la tactique des autorités syriennes ?
Didier Billion : La logique du tout répressif s'impose. Passées les quelques mesures très relatives de démocratisation lors des premières manifestations, depuis, la réponse a été autoritaire. Il y a quinze jours, l'armée tirait dans le tas. Depuis une semaine, on assiste à des vagues d'arrestations massives, apparemment accompagnées de tortures assez généralisées. Résultat, le mouvement s'est étendu et s'est radicalisé.
Un massacre comme celui de 1982, où des dizaines de milliers d'opposants au régime de Hafez el-Assad, père de l'actuel président, avaient été tués, serait-il possible aujourd'hui ?
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