Ce système, créé pour les jeunes qui n’ont pas de garant, vient d’être étendu à l’ensemble des étudiants de moins de 30 ans et s’applique désormais au parc de logements privés comme au parc social.
Comment, lorsqu’on est peu fortuné, convaincre un bailleur qu’il n’a pas à craindre un impayé ? Ce traditionnel casse-tête des étudiants a pris fin le 24 mai, date à laquelle la convention locative Visale (visa pour le logement et l’emploi) a été ouverte à « tous les étudiants », comme l’a annoncé au Monde Lucie Cahn, directrice générale de l’Association pour l’accès aux garanties locatives (APAGL).
Le système, mis en place en janvier 2016, visait alors à aider les jeunes précaires (CDD, intérimaires, pigistes…) lors de leurs premiers pas dans la vie active. Il permet à ceux qui n’ont encore ni la stabilité professionnelle, ni les revenus généralement exigés par les propriétaires, ni une famille aisée, de dénicher un logement en location.
Qui sont les nouveaux étudiants concernés ?
En septembre 2016, le système a été étendu aux non-salariés, aux chômeurs et à une partie seulement des étudiants. En effet, les étudiants non boursiers rattachés au foyer fiscal de leurs parents sont alors encore exclus du dispositif. Ensuite, seuls les candidats à une location dans le parc privé pouvaient solliciter la caution locative Visale. « Maintenant, elle s’applique dans le parc privé, mais également dans les parcs sociaux, les résidences étudiantes des Crous », précise Lucie Cahn.
Quelles exclusions ?
Les étudiants candidats à une caution Visale doivent être âgés de moins de 30 ans. Et le loyer ne doit pas dépasser un plafond de 1 500 euros en région parisienne et 1 300 euros sur le reste du territoire. Le bail ne peut pas être conclu entre membres d’une même famille et, en cas de colocation, il doit être individualisé.
Quelles garanties ?
La nouvelle caution Visale a revu à la hausse ses plafonds de garantie. Auparavant limité à 425 euros par mois, le plafond a été remonté à 600 euros dans toutes les régions sauf l’Ile-de-France, où il se monte à 800 euros, pour tenir compte des loyers élevés qui sont généralement pratiqués.
Pour les bailleurs, le cautionnement prend en charge les éventuels impayés dans la limite de 36 mensualités, s’il s’agit d’un logement du parc privé. La caution est limitée à neuf mois pour le parc social, ce qui correspond généralement à la durée d’une année d’études dans l’enseignement supérieur.
Enfin, en cas d’impayé, le propriétaire est réglé par Action logement, qui « se charge de recouvrer les créances ». Depuis deux ans, plus de 35 000 dispositifs Visale ont été mis en place en France. Il est possible d’y souscrire en ligne sur Visale.fr.
https://www.lemonde.fr/campus/artic...ndu-a-tous-les-etudiants_5312871_4401467.html
mam
Comment, lorsqu’on est peu fortuné, convaincre un bailleur qu’il n’a pas à craindre un impayé ? Ce traditionnel casse-tête des étudiants a pris fin le 24 mai, date à laquelle la convention locative Visale (visa pour le logement et l’emploi) a été ouverte à « tous les étudiants », comme l’a annoncé au Monde Lucie Cahn, directrice générale de l’Association pour l’accès aux garanties locatives (APAGL).
Le système, mis en place en janvier 2016, visait alors à aider les jeunes précaires (CDD, intérimaires, pigistes…) lors de leurs premiers pas dans la vie active. Il permet à ceux qui n’ont encore ni la stabilité professionnelle, ni les revenus généralement exigés par les propriétaires, ni une famille aisée, de dénicher un logement en location.
Qui sont les nouveaux étudiants concernés ?
En septembre 2016, le système a été étendu aux non-salariés, aux chômeurs et à une partie seulement des étudiants. En effet, les étudiants non boursiers rattachés au foyer fiscal de leurs parents sont alors encore exclus du dispositif. Ensuite, seuls les candidats à une location dans le parc privé pouvaient solliciter la caution locative Visale. « Maintenant, elle s’applique dans le parc privé, mais également dans les parcs sociaux, les résidences étudiantes des Crous », précise Lucie Cahn.
Quelles exclusions ?
Les étudiants candidats à une caution Visale doivent être âgés de moins de 30 ans. Et le loyer ne doit pas dépasser un plafond de 1 500 euros en région parisienne et 1 300 euros sur le reste du territoire. Le bail ne peut pas être conclu entre membres d’une même famille et, en cas de colocation, il doit être individualisé.
Quelles garanties ?
La nouvelle caution Visale a revu à la hausse ses plafonds de garantie. Auparavant limité à 425 euros par mois, le plafond a été remonté à 600 euros dans toutes les régions sauf l’Ile-de-France, où il se monte à 800 euros, pour tenir compte des loyers élevés qui sont généralement pratiqués.
Pour les bailleurs, le cautionnement prend en charge les éventuels impayés dans la limite de 36 mensualités, s’il s’agit d’un logement du parc privé. La caution est limitée à neuf mois pour le parc social, ce qui correspond généralement à la durée d’une année d’études dans l’enseignement supérieur.
Enfin, en cas d’impayé, le propriétaire est réglé par Action logement, qui « se charge de recouvrer les créances ». Depuis deux ans, plus de 35 000 dispositifs Visale ont été mis en place en France. Il est possible d’y souscrire en ligne sur Visale.fr.
https://www.lemonde.fr/campus/artic...ndu-a-tous-les-etudiants_5312871_4401467.html
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