Système éducatif : Confiance brisée chez les marocains

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Casablanca d'antan
VIB
Plus de doute, les Marocains sont vraiment fâchés avec l’enseignement public. Une étude réalisée par la start-up du sondage en ligne (Averty.ma) vient corroborer un sentiment généralisé de déception et de frustration, accentué par des déclarations gouvernementales frôlant l’absurde ces derniers mois. Que ce soit avant ou après le bac, le taux de satisfaction est des plus bas. Le Plan d’urgence de l’enseignement supérieur cristallise la colère des ménages. Pour 9 personnes sur 10, celui-ci n’aurait servi à rien. Près de la moitié des personnes sondées (au total 1.109 ont répondu au sondage) ne sont même pas au courant de son existence. Il faut dire que pour l’instant, ce dernier aura servi plus à construire des murs au détriment d’une vraie réforme du contenu des formations.
Sur la question de la suppression de la gratuité des études supérieures, 8 personnes sur 10 s’y opposent. En outre, 70% des répondants estiment que l’Etat est responsable de l’insertion des diplômés dans le monde du travail. Les dernières tendances dégagées par les enquêtes du HCP affirment que le chômage affecte de plus en plus les diplômés des études supérieures. D’ailleurs, pour améliorer leurs chances, nombre d’entre eux décident de poursuivre leurs études à l’étranger (13%).


http://www.leconomiste.com/article/899698-syst-me-ducatifconfiance-bris-e-chez-les-marocains
 
l'étude pour les études supérieures, je ne sais pas si je dois en rire ou en pleurer quand on sait que cette année près de 13 000 bacheliers, n'ont même pas droit d'accès à l'unviersité faute de place

alors quel culot d'aller vers cette jeunesse pour lui demander son avis, et je suis assez étonnée de voir que juste près de 30% ne sont pas du tout satisfaits, ils devraient être en colère certainement les autres :prudent:
 
Les jeunes marocains ne sont pas satisfaits du système éducatif de leur pays. C’est ce qui ressort des résultats du sondage d’Averty effectué en septembre dernier sur 1 109 répondants. Sur les questions d’ordre général, 78 % des répondants ont exprimé leur désaccord avec la suppression de la gratuité des études supérieures. Parmi les répondants qui sont au courant du plan d’urgence de l’éducation nationale, 91 % pensent qu’il n’a pas apporté les résultats escomptés. Par ailleurs, 70 % estiment que l’État est responsable de l’insertion des diplômés dans le monde du travail.

Satisfaction moyenne des études avant le Bac
Chez les personnes interrogées, les études avant le baccalauréat sont majoritairement effectuées dans des écoles publiques marocaines avec un taux de 79 %, suivies par les écoles privées (11 %) et celles relevant de la Mission française (8 %). Parmi ces répondants, 56 % ont exprimé un niveau de satisfaction positif concernant leurs études avant le Bac. Ainsi, en ce qui concerne leur formation supérieure, 46 % des répondants ont fait leur choix d’études en fonction de leur projet professionnel, 30 % ont été influencés par leur entourage et 22 % par la renommée de l’école ou l’université. Par rapport au lieu des études, 81 % des répondants ont effectué leurs études supérieures entièrement ou principalement au Maroc contre 13 % entièrement ou principalement à l’étranger. Pour 16 % des répondants effectuant ou ayant effectué leur formation supérieure entièrement ou principalement à l’étranger, la qualité de l’éducation est la raison principale qui les a amenés à étudier à l’étranger, suivie de l’impossibilité d’accès aux écoles souhaitées (10 %) et au manque de choix au Maroc (10 %). D’ailleurs, 75 % des répondants sont issus des établissements publics alors que 16 % appartiennent aux établissements privés et semi-publics. Dans le détail, 46 % des répondants issus des établissements supérieurs publics font ou ont fait leurs études dans des facultés, suivi des grandes écoles publiques (commerce, ingénierie, architecture,…) pour 25 % des répondants. Pour les étudiants issus des établissements supérieurs privés, 41 % ont fait le choix des grandes écoles (commerce, ingénierie, architecture,…) suivis des écoles spécialisées (23 %), de la formation professionnelle (16%) et des universités privées (15%).

http://www.lesoir-echos.com/dur-dur-detudier-au-maroc/societe/59798/
 
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