Reporters sans frontières a dénoncé les condamnations, prononcées ce jour par le tribunal de Guelmim (sud du pays), contre le blogueur Bachir Hazzam et le propriétaire dun café Internet, Abdullah Boukhou. Le premier a été condamné à quatre mois de prison ferme pour « diffusion de fausse information portant atteinte à limage du royaume concernant les droits de lhomme », le second a écopé dune peine dun an de prison ferme pour un motif similaire. Tous deux ont été immédiatement renvoyés en prison.
Reporters sans frontières a dénoncé les condamnations, prononcées ce jour par le tribunal de Guelmim (sud du pays), contre le blogueur Bachir Hazzam et le propriétaire dun café Internet, Abdullah Boukhou. Le premier a été condamné à quatre mois de prison ferme pour « diffusion de fausse information portant atteinte à limage du royaume concernant les droits de lhomme », le second a écopé dune peine dun an de prison ferme pour un motif similaire. Tous deux ont été immédiatement renvoyés en prison. Leur procès, ainsi que celui de plusieurs étudiants et militants, sétait tenu la veille, lundi 14 décembre. Ces derniers ont été condamnés à six mois de prison.
"Alors que le gouvernment marocain a présenté, en octobre dernier, un plan visant à améliorer laccès à Internet afin de mieux intégrer le royaume à la société de linformation et à léconomie numérique, ces condamnations marquent un retour en arrière et montrent que la liberté dexpression sur Internet ne sappliquent pas aux critiques des autorités", a déclaré lorganisation. " Bachir Hazzam et Abdullah Boukhou nont commis aucun acte illégal. Bachir Hazzam a seulement posté un communiqué déjà rendu public sur la répression exercée par les forces de lordre lors de manifestations étudiantes à Taghjijte, à 200 km au sud dAgadir. Abdullah Boukhou est accusé davoir envoyé des informations et des photos sur ces événements. Au lieu de jeter ces innocents en prison, les autorités feraient mieux denquêter sur les abus commis par les services de sécurité locaux."
Bachir Hazzam a été arrêté, le 7 décembre 2009, trois jours après avoir publié sur son blog un communiqué diffusé par des étudiants au sujet des manifestations du 1er décembre à Targhjijte, dont les revendications portaient sur des questions liées au transport et au logement. Dans ce communiqué, les étudiants dénonçaient une utilisation disproportionnée de la force par la police et les autorités locales. Plusieurs étudiants ont été arrêtés. Certains cybercafés auraient également été fermés temporairement, dautres auraient été soumis à une étroite surveillance pour empêcher la diffusion dimages ou dinformations, daprès le Arabic Network for Human Rights Information (ANHRI). La date darrestation dAbdullah Boukhou serait également intervenue à la suite des manifestations.
Reporters sans frontières.
Reporters sans frontières a dénoncé les condamnations, prononcées ce jour par le tribunal de Guelmim (sud du pays), contre le blogueur Bachir Hazzam et le propriétaire dun café Internet, Abdullah Boukhou. Le premier a été condamné à quatre mois de prison ferme pour « diffusion de fausse information portant atteinte à limage du royaume concernant les droits de lhomme », le second a écopé dune peine dun an de prison ferme pour un motif similaire. Tous deux ont été immédiatement renvoyés en prison. Leur procès, ainsi que celui de plusieurs étudiants et militants, sétait tenu la veille, lundi 14 décembre. Ces derniers ont été condamnés à six mois de prison.
"Alors que le gouvernment marocain a présenté, en octobre dernier, un plan visant à améliorer laccès à Internet afin de mieux intégrer le royaume à la société de linformation et à léconomie numérique, ces condamnations marquent un retour en arrière et montrent que la liberté dexpression sur Internet ne sappliquent pas aux critiques des autorités", a déclaré lorganisation. " Bachir Hazzam et Abdullah Boukhou nont commis aucun acte illégal. Bachir Hazzam a seulement posté un communiqué déjà rendu public sur la répression exercée par les forces de lordre lors de manifestations étudiantes à Taghjijte, à 200 km au sud dAgadir. Abdullah Boukhou est accusé davoir envoyé des informations et des photos sur ces événements. Au lieu de jeter ces innocents en prison, les autorités feraient mieux denquêter sur les abus commis par les services de sécurité locaux."
Bachir Hazzam a été arrêté, le 7 décembre 2009, trois jours après avoir publié sur son blog un communiqué diffusé par des étudiants au sujet des manifestations du 1er décembre à Targhjijte, dont les revendications portaient sur des questions liées au transport et au logement. Dans ce communiqué, les étudiants dénonçaient une utilisation disproportionnée de la force par la police et les autorités locales. Plusieurs étudiants ont été arrêtés. Certains cybercafés auraient également été fermés temporairement, dautres auraient été soumis à une étroite surveillance pour empêcher la diffusion dimages ou dinformations, daprès le Arabic Network for Human Rights Information (ANHRI). La date darrestation dAbdullah Boukhou serait également intervenue à la suite des manifestations.
Reporters sans frontières.