C'est vrai, il ne faut pas cacher le soleil avec un tamis, la langue amazighe est en train de disparaître rapidement. J'ai visité et parlé avec plusieurs amazighophones de différentes régions d'Algérie, j'ai lu plusieurs documents récents à ce sujet, et j'ai remarqué que dans beaucoup de régions, la langue amazighe est en train de s'effacer très rapidement.
Dans les Aurès, un Chaoui de Fkirina, ainsi que des amis Chaouis d'Oum-el-Bouaghi (de différentes localités, Aïn el Kebira, Ain Fekroun, etc.) m'ont affirmé que les jeunes chaouis ne parlent plus le chaoui entre eux. L'arabe s'est propagé très rapidement dans les derniers 20 ans.
Dans la région de Zeccar (au nord de Miliana, wilaya d'Aïn Defla), l'amazigh était parlé jursqu'à la deuxième moitié du 20e siècle. Cette région est un prolongement du "Chenoua", mais apparemment, selon des jeunes de la région que j'ai rencontré l'été dernier, on ne parle plus l'amazigh dans le Zeccar.
Dans la région de Tamesguida, au nord de Médéa, on parlait toujours l'amazigh. Récemment, un ami qui connaît des gens de la région m'a informé qu'il n'y a que les vieux qui parlent l'amazigh là-bas et les jeunes ne sont plus interessés pour l'apprendre.
Dans l'Atlas blidéen, et plus précisément à Chréa (au sud de Blida et d'Alger), c'est également la même chose : je me suis déplacé moi-même et plusieurs fois dans la régions, les vieux parlent toujours le kabyle local des Beni Salah, mais les jeunes ne l'apprennent plus.
Dans la région de Achaacha (est de Mostaganem), on parlait la langue amazighe jusqu'au milieu du 20e siècle. Aujourd'hui, je suis sûr que même les gens de la région ignorent qu'il y a 50 ans, on parlait amazigh là-bas.
Dans la région de l'Ouarsenis (région de Teniet El Had, Tissemsilt), j'ai récemment appris que la langue amazighe disparaissait rapidement de là-bas.
Dans la région de Tamentit (Adrar), une femme de la région m'a dit qu'il n'y a que les vieux qui parlent encore l'amazigh.
Si toutes ces variantes disparaissent (et ce sera le cas dans quelques années), c'est une grande perte pour le patrimoine linguistique amazigh et national.
voici quel que chiffre sur le nombre d'amazighophone aux file des siecles en Algerie
70% de berberophone en 1850
55% de berberophone en 1962
35% de berberophone en 2012
Dans les Aurès, un Chaoui de Fkirina, ainsi que des amis Chaouis d'Oum-el-Bouaghi (de différentes localités, Aïn el Kebira, Ain Fekroun, etc.) m'ont affirmé que les jeunes chaouis ne parlent plus le chaoui entre eux. L'arabe s'est propagé très rapidement dans les derniers 20 ans.
Dans la région de Zeccar (au nord de Miliana, wilaya d'Aïn Defla), l'amazigh était parlé jursqu'à la deuxième moitié du 20e siècle. Cette région est un prolongement du "Chenoua", mais apparemment, selon des jeunes de la région que j'ai rencontré l'été dernier, on ne parle plus l'amazigh dans le Zeccar.
Dans la région de Tamesguida, au nord de Médéa, on parlait toujours l'amazigh. Récemment, un ami qui connaît des gens de la région m'a informé qu'il n'y a que les vieux qui parlent l'amazigh là-bas et les jeunes ne sont plus interessés pour l'apprendre.
Dans l'Atlas blidéen, et plus précisément à Chréa (au sud de Blida et d'Alger), c'est également la même chose : je me suis déplacé moi-même et plusieurs fois dans la régions, les vieux parlent toujours le kabyle local des Beni Salah, mais les jeunes ne l'apprennent plus.
Dans la région de Achaacha (est de Mostaganem), on parlait la langue amazighe jusqu'au milieu du 20e siècle. Aujourd'hui, je suis sûr que même les gens de la région ignorent qu'il y a 50 ans, on parlait amazigh là-bas.
Dans la région de l'Ouarsenis (région de Teniet El Had, Tissemsilt), j'ai récemment appris que la langue amazighe disparaissait rapidement de là-bas.
Dans la région de Tamentit (Adrar), une femme de la région m'a dit qu'il n'y a que les vieux qui parlent encore l'amazigh.
Si toutes ces variantes disparaissent (et ce sera le cas dans quelques années), c'est une grande perte pour le patrimoine linguistique amazigh et national.
voici quel que chiffre sur le nombre d'amazighophone aux file des siecles en Algerie
70% de berberophone en 1850
55% de berberophone en 1962
35% de berberophone en 2012