Pendant trois jours, la ville de Tanger a été le théâtre de graves incidents qui ont crevé l’écran. Vendredi dernier, un commissariat a été assiégé par des citoyens à la suite de l’arrestation d’un trafiquant de drogue. Samedi soir, des échanges de feu ont eu lieu en plein centre de Béni Makada. Dimanche après- midi, on a assisté à des manifestations. Des événements qui ont alimenté la presse nationale et locale.
A lire certains titres «la pagaille de Tanger», «les affrontements entre la police et les habitants de Tanger», «la mafia de la drogue prend les armes» ou «les marchands ambulants attaquent la police de Tanger», on en déduit que la pagaille et l’anarchie règnent, désormais, dans cette ville touristique qui vivait, pourtant dans le passé, dans une quiétude reposante. Les événements du samedi dernier, vers 23h, qui se sont déroulés à Béni Makada, d’une population de 250.000 habitants (le quart de la population tangéroise), à la place Tafilalet et au boulevard Moulay Slimane, ont été considérés les plus graves. Ils se sont produits suite à un contrôle d’une brigade de police dans le cadre d’une enquête sur un trafic de drogue. Arrêtant un véhicule suspect, les policiers avaient demandé au chauffeur son permis de conduire, les papiers du véhicule ainsi que les pièces d’identité des passagers. Le conducteur et les autres ont refusé. Après l’échange de propos violents, les policiers ont arrêté le conducteur et l’ont mis dans le fourgon policier. C’est alors que s’est déchaînée la foule de près de 200 personnes pour libérer le détenu en immobilisant l’estafette policière pour la renverser ensuite sur la place de Tafilalet. Un renfort, composé de véhicules de police et du commando d’intervention spécial positionné à Tanger depuis le braquage du transport de fond de la société G4S le 24 février dernier. L’accrochage fut tel que les policiers usèrent de leurs armes pour repousser les assauts des assaillants qui étaient munis d’armes blanches. Cinq policiers ont été blessés et transportés à l’hôpital régional Mohammed V alors que le principal prévenu a réussi à s’enfuir.
Ces événements sont intervenus après d’autres graves incidents survenus la veille près du marché aux puces de Casa barata quand la police a procédé à l’arrestation d’un jeune trafiquant de drogue juste à la fin de la prière du vendredi à la mosquée du marché. Aussitôt, une foule a encerclé le commissariat et proféré des menaces contre les forces de l’ordre.
Dimanche, des salafistes ont manifesté à Béni Makada pour défendre la cause des marchands ambulants pour qu’ils puissent occuper l’espace public. Les forces de l’ordre se sont faites, cette fois- ci, discrètes, et ont interdit, uniquement, la circulation automobile sur une grande partie de Béni Makada pendant l’après-midi et une grande partie de la soirée afin d’éviter tout accrochage avec les manifestants.
http://www.albayane.press.ma/index....-chicago-marocain&catid=46:societe&Itemid=121
A lire certains titres «la pagaille de Tanger», «les affrontements entre la police et les habitants de Tanger», «la mafia de la drogue prend les armes» ou «les marchands ambulants attaquent la police de Tanger», on en déduit que la pagaille et l’anarchie règnent, désormais, dans cette ville touristique qui vivait, pourtant dans le passé, dans une quiétude reposante. Les événements du samedi dernier, vers 23h, qui se sont déroulés à Béni Makada, d’une population de 250.000 habitants (le quart de la population tangéroise), à la place Tafilalet et au boulevard Moulay Slimane, ont été considérés les plus graves. Ils se sont produits suite à un contrôle d’une brigade de police dans le cadre d’une enquête sur un trafic de drogue. Arrêtant un véhicule suspect, les policiers avaient demandé au chauffeur son permis de conduire, les papiers du véhicule ainsi que les pièces d’identité des passagers. Le conducteur et les autres ont refusé. Après l’échange de propos violents, les policiers ont arrêté le conducteur et l’ont mis dans le fourgon policier. C’est alors que s’est déchaînée la foule de près de 200 personnes pour libérer le détenu en immobilisant l’estafette policière pour la renverser ensuite sur la place de Tafilalet. Un renfort, composé de véhicules de police et du commando d’intervention spécial positionné à Tanger depuis le braquage du transport de fond de la société G4S le 24 février dernier. L’accrochage fut tel que les policiers usèrent de leurs armes pour repousser les assauts des assaillants qui étaient munis d’armes blanches. Cinq policiers ont été blessés et transportés à l’hôpital régional Mohammed V alors que le principal prévenu a réussi à s’enfuir.
Ces événements sont intervenus après d’autres graves incidents survenus la veille près du marché aux puces de Casa barata quand la police a procédé à l’arrestation d’un jeune trafiquant de drogue juste à la fin de la prière du vendredi à la mosquée du marché. Aussitôt, une foule a encerclé le commissariat et proféré des menaces contre les forces de l’ordre.
Dimanche, des salafistes ont manifesté à Béni Makada pour défendre la cause des marchands ambulants pour qu’ils puissent occuper l’espace public. Les forces de l’ordre se sont faites, cette fois- ci, discrètes, et ont interdit, uniquement, la circulation automobile sur une grande partie de Béni Makada pendant l’après-midi et une grande partie de la soirée afin d’éviter tout accrochage avec les manifestants.
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