Tariq Ramadan sur le monde arabe

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tinky

Moche ou Bekheir hamdullah
Salam

Conférence de Tariq en Belgique

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=JB5iUOnSzP8

J'ai bien aimé le passage où il parle de l'exemple tunisien qui serait l'arbre de la réussite qui cache la forêt des échecs ...

Mine de rien on vie une période extraordinairement importante qui déterminera l'avenir à coup sur ... et le salue de ces peuples ne viendra pas forcément de l'Europe de l'Ouest ou des Etats Unis ...

tawmat
 
Salam

Conférence de Tariq en Belgique

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=JB5iUOnSzP8

J'ai bien aimé le passage où il parle de l'exemple tunisien qui serait l'arbre de la réussite qui cache la forêt des échecs ...

Mine de rien on vie une période extraordinairement importante qui déterminera l'avenir à coup sur ... et le salue de ces peuples ne viendra pas forcément de l'Europe de l'Ouest ou des Etats Unis ...

tawmat

Personne n'a dit que ce sont l'Europe ou les USA qui doivent déterminer ce que sera l'avenir de ces peuples. En revanche, il n'y a pas lieu non plus d'adopter, au sein des pays arabes, une attitude de méfiance a priori à l'encontre de la démocratie et du pluralisme politique en les considérant commes des "importations" occidentales, donc inappropriées par principe au monde musulman, et en se contentant de cette raison parfois inconsciente pour les rejeter.

Ce genre de raisonnemment participe d'une déviance intellectuelle nourrie par la mémoire collective d'une relation conflictuelle avec l'Occident, et conduit alors par principe à se méfier ou à diverger de facto de tout ce que produit l'Occident. Opposition d'autant plus farouchement exprimée si, de surcroît, la conception religieuse de certaines élites se heurte de front à toute idée de laïcité ou de démocratie, et ne jure que par la gouvernance religieuse en fidélité à certaines interprétations qui la présentent comme seule légitime.

Cette attitude amène surtout à ne pas percevoir l'universalité de certaines valeurs, donc à s'en priver. Attitude doublement limitative, puisqu'elle rejette à la fois par méfiance et par attachement excessif à un concept auto-sacralisé qui se refuse à la critique objective et au débat théologique sur son bien-fondé.

C'est dans l'éveil des consciences à la pluralité du discours religieux, donc à sa démocratisation (impliquant entre autre la fin de la censure de tous ceux ne pensant pas selon le "moule" dominant, et la ré-ouverture de l'Ijtihad) que se situera l'un des éléments-clé du devenir du monde arabo-musulman.
 
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