L'Association internationale du transport aérien (IATA) a mis en garde le gouvernement d'Abdelilah Benkirane et le département du Tourisme, sur les répercussions de la taxe aérienne, applicable à partir du 1er avril prochain.
Dans une lettre adressée au ministère du Tourisme, cette organisation internationale regroupant 240 compagnies de transport aérien et générant 84% du trafic aérien mondial, a exprimé son “inquiétude” quant à cette taxe.
Pis, elle a même indiqué que la logique de cet outil va “à l’encontre de la Vision 2020 du Maroc”.
“L'instauration d'une taxe de 100 DH sur les billets en classe économique et de 400 DH pour les autres catégories se traduira par un manque à gagner pour le Trésor de 1,1 milliard de dirhams et menacerait près de 13.000 emplois”, selon l'IATA.
Et d'ajouter que l’instauration de la taxe aérienne aura “à coup sûr un effet contre-productif sur le secteur”, risque de “miner les progrès effectués”, et pourrait même “être néfaste pour la cohésion sociale et l’économie en général”.
Pour l'IATA, mis à part le fait que cette nouvelle taxe “compromettra la compétitivité globale du Maroc en matière de tourisme et de voyage”, elle représente “une violation des politiques de l’OACI (Organisation de l'aviation civile internationale, ndlr)”.
Mais alors que les professionnels du secteur touristique avaient salué l'instauration de la taxe aérienne, qui sera, selon eux, “profitable au secteur touristique marocain”, des compagnies aériennes étrangères low-cost ont déjà annoncé l'annulation de 30 lignes reliant le Maroc à des pays européens, à l'instar de Ryanair et EasyJet.
À Fès et à Tanger, c'est la compagnie aérienne nationale, la Royal Air Maroc qui prend le relais, et ce, à partir du 1er avril prochain.
aufait
Source
http://www.aufaitmaroc.com/actualit...rnement-de-benkirane_217538.html#.UthUs_sfjrM
Dans une lettre adressée au ministère du Tourisme, cette organisation internationale regroupant 240 compagnies de transport aérien et générant 84% du trafic aérien mondial, a exprimé son “inquiétude” quant à cette taxe.
Pis, elle a même indiqué que la logique de cet outil va “à l’encontre de la Vision 2020 du Maroc”.
“L'instauration d'une taxe de 100 DH sur les billets en classe économique et de 400 DH pour les autres catégories se traduira par un manque à gagner pour le Trésor de 1,1 milliard de dirhams et menacerait près de 13.000 emplois”, selon l'IATA.
Et d'ajouter que l’instauration de la taxe aérienne aura “à coup sûr un effet contre-productif sur le secteur”, risque de “miner les progrès effectués”, et pourrait même “être néfaste pour la cohésion sociale et l’économie en général”.
Pour l'IATA, mis à part le fait que cette nouvelle taxe “compromettra la compétitivité globale du Maroc en matière de tourisme et de voyage”, elle représente “une violation des politiques de l’OACI (Organisation de l'aviation civile internationale, ndlr)”.
Mais alors que les professionnels du secteur touristique avaient salué l'instauration de la taxe aérienne, qui sera, selon eux, “profitable au secteur touristique marocain”, des compagnies aériennes étrangères low-cost ont déjà annoncé l'annulation de 30 lignes reliant le Maroc à des pays européens, à l'instar de Ryanair et EasyJet.
À Fès et à Tanger, c'est la compagnie aérienne nationale, la Royal Air Maroc qui prend le relais, et ce, à partir du 1er avril prochain.
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