Taxis : L’Intérieur met la pression sur les rentiers

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Casablanca d'antan
VIB
ENTAMÉ dans la plus grande discrétion, le projet de réforme d’un autre pan de l’économie de rente, celui des taxis, a été dévoilé par Mohand Laenser, ministre de l’Intérieur, lors du dernier Conseil de gouvernement. Une réforme qui devrait être mise en oeuvre «dans les plus brefs délais». Première décision annoncée, timide certes, mais qui va s’attaquer au portefeuille des rentiers du secteur des taxis. En clair, les contrats liant les titulaires d’agrément et les exploitants ne pourront plus être annulés, sauf si ces derniers ne s’acquittent pas des redevances prévues par lesdits contrats. En quoi cette décision porte-t-elle un coup dur aux rentiers ? A l’instar du transport de voyageurs, les agréments de taxis sont loués à des tiers, moyennant un «pas de porte» autour de 120.000 DH dans les grands centres urbains et un loyer mensuel de l’ordre de 2.500 DH. Les contrats sont signés entre les titulaires d’agréments et les exploitants pour une durée, limitée à six ans au moins. Dans l’écrasante majorité des cas, les rentiers, qui peuvent détenir plusieurs agréments en même temps, refusent de renouveler la relation contractuelle. L’objectif étant de percevoir un nouveau «pas de porte» et négocier des conditions de location plus avantageuses. Ce qui compromet la sécurité de travail des taxi-drivers. Plusieurs litiges sont actuellement devant les tribunaux. Des situations cocasses car tout le dispositif est illégal. En effet, aucune disposition réglementaire ne prévoit le versement d’un ticket d’entrée ou encore la location de l’autorisation. «La fin du pas de porte reste en soi une bonne nouvelle et contribuera à sécuriser la relation de travail entre le titulaire de l’agrément et l’exploitation, mais pour lui donner son poids juridique, cette décision devrait être publiée au Bulletin officiel», déclare Bikkich Haj, chauffeur de taxi affilié au Syndicat national des professionnels et des commerçants (SNPC).
L’interdiction de l’annulation d’un contrat entre titulaire d’agrément et exploitant reste un pas timide. En effet, tout le dispositif doit être revu car le concept du taxi, tel qu’il est connu dans le monde entier, a complètement disparu du Maroc. Abstraction faite de l’état des véhicules et de l’absence de visites techniques, les chauffeurs de taxi ne s’arrêtent plus quand il s’agit de prendre en charge plus d’une personne, refusent certains trajets et prennent plus d’une personne par course. Autant de comportements interdits par la loi, mais qui sont devenus la règle. Selon les statistiques de la tutelle, 75.000 agréments sont en circulation, dont 35.000 pour les petits taxis.



Hassan EL ARIF
 
moyennant un «pas de porte» autour de 120.000 DH dans les grands centres urbains et un loyer mensuel de l’ordre de 2.500 DH.

ah oué quand même et ça ose foutre sa ***** quant à des réformes

:prudent:

cupidité et dsara quand elles nous tiennent :npq:
 
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