Téhéran accuse la CIA d'avoir financé la contestation

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Douze jours après le scrutin présidentiel du 12 juin , la réélection du président iranien Mahmoud Ahmadinejad reste très contestée, dans le pays, comme sur la scène internationale. Alors que la répression des partisans de Mir Hossein Moussavi s'accroît chaque jour un peu plus, lepoint.fr vous propose de retrouver les principaux événements de la journée de mercredi.

12 h 06 : avertissement
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, prévient que les autorités ne "cèderont pas" face à la vague de manifestations.

11 h 43 : représailles
Le ministre iranien des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki souligne que l'Iran envisage de diminuer le niveau de ses relations avec la Grande-Bretagne. Les commentaires du chef de la diplomatie surviennent alors que Londres et l'Iran ont expulsé chacun des diplomates de l'autre pays, Téhéran accusant la Grande-Bretagne de se mêler de ses affaires internes.

11 h 36 : Téhéran accuse la CIA
Les "émeutiers" manifestant contre la réélection de Mahmoud Ahmadinejad ont reçu des fonds de la CIA américaine et de l'opposition en exil, accuse le ministre iranien de l'Intérieur Sadegh Massouli.

9 h 48 : Téhéran boude Rome
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, confirme qu'il ne se rendra pas en Italie pour une réunion sur l'Afghanistan en marge d'une rencontre du G8, qui doit se tenir du 25 au 27 juin à Trieste au nord-est d'Italie. Le gouvernement italien souhaitait la participation de l'Iran à cette rencontre, mais faute de réponse de Téhéran, le ministre des Affaires étrangères Franco Frattini avait affirmé lundi que l'invitation adressée à l'Iran expirerait dans la journée.

7 h 44 : arrestations dans le camp Moussavi
25 journalistes et membres du personnel du quotidien Kalemeh Sabz du candidat malheureux Mir Hossein Moussavi ont été arrêtés. Le quotidien autorisé peu avant le scrutin présidentiel a été interdit au lendemain de l'élection présidentielle.

6 h 21 : un opposant à Ahmadinejad retire sa plainte
Le candidat conservateur à l'élection présidentielle iranienne Mohsen Rezaï retire sa plainte pour irrégularités lors du scrutin du 12 juin en arguant notamment du peu de temps accordé par les autorités pour examiner ces dernières. Cet adversaire de Mahmoud Ahmadinejad justifie aussi sa décision par le fait que "la situation politique, sécuritaire et sociale du pays est entrée dans une phase délicate et déterminante qui est plus importante que les élections".

2 h 23 : Clinton et Kouchner parlent de l'Iran
La secrétaire d'État américaine discute au téléphone de la situation en Iran avec ses homologues français - Bernard Kouchner -, britannique - David Miliband - et allemand - Frank-Walter Steinmeier. Le porte-parole du département d'État ne précise pas l'objet de ces appels, mais un haut responsable du département indique, sous couvert d'anonymat, qu'il s'agit notamment de l'Iran. "Il est impossible de ne pas parler de la situation en cours et de s'en tenir à l'agenda nucléaire comme si rien n'avait changé", explique cette source. "Ce sera l'occasion pour les ministres de comparer leurs notes sur ce qui se passe en Iran et peut-être de penser à la façon dont cela pourrait influer sur notre stratégie commune, qui était au départ à l'agenda", assure-t-il.

Mardi, 21 h 11 : le camp Moussavi publie un rapport sur la fraude
Le bureau de campagne du chef de l'opposition iranienne Mir Hossein Moussavi dénonce, dans un rapport, des fraudes et irrégularités présumées commises lors du scrutin présidentiel, réclamant la création d'une "commission vérité et acceptable par toutes les parties" pour réexaminer le processus électoral. Dans un communiqué de trois pages mis en ligne sur Kalemeh , le site du candidat battu, le "comité pour la protection des voix" de Mir Hossein Moussavi fait la liste de ses principaux griefs. "Des bulletins de vote ont été imprimés le soir de l'élection sans avoir de numéros de série, ce qui est sans précédent dans l'histoire du pays", souligne le rapport. Il note également la fabrication de "2,5 fois de plus de tampons (servant à valider les votes) qu'il n'y avait de bureaux de vote, ce qui peut favoriser des fraudes".

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