Téhéran menace la marine américaine titre

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aujourd'hui le journal ultra-sioniste, le Figaro.

La propagande guerrière prend son envol un peu plus. Une fois de plus ceux sont les américains qui naviguent dans les eaux territoriales iraniennes à des fins guerrière et ceux sont eux que l'on place en victime.

Le figaro & co sont devenu des médias relais de la propagande américano-sioniste. Sans parler de leur portes paroles politiques en premier chef, Alain Juppé.

Clairement, la guerre avec l'Iran se prépare. Comme je le pense depuis des années, l’occident veut s’octroyer ce grand quart du pétrole mondial que représente l'Iran. MAIS la Chine et la Russie ne laisseront pas faire, sachant pertinemment que si l'occident a la main mise sur les ressources iraniennes, c'est une menace directe pour leur économie. Surtout pour la Chine qui a besoin plus que jamais du partenaire iranien.

je vous met l'article en question:

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Le ton est encore monté d'un cran entre l'Iran et l'Occident, alors que l'UE envisage un renforcement des sanctions.

Le ton monte entre Téhéran et l'Occident. Mardi matin, alors même que l'Iran faisait savoir qu'il sévirait en cas de retour dans le golfe Persique d'un porte-avions américain, Alain Juppé a appelé à des sanctions accrues contre l'Iran à cause de son programme nucléaire. Ce nouveau bras de fer coïncide avec la fin de manœuvres navales iraniennes dans le détroit d'Ormuz, un axe incontournable par lequel transitent près de 40% des exportations mondiales de pétrole.

«Nous conseillons au porte-avions américain qui a traversé le détroit d'Ormuz et se trouve en mer d'Oman de ne pas retourner dans le golfe Persique», a prévenu mardi le commandant en chef de l'armée iranienne, le général Attaollah Salehi, précisant: «La République islamique d'Iran n'a pas l'intention de répéter son avertissement.» Un discours menaçant qui clôture dix jours d'exercices militaires au sein de ce goulot d'étranglement stratégique, et qui fait suite à d'autres gestes d'hostilité.

Mardi soir, cependant, Washington a balayé ces menaces, affirmant: «Le déploiement des éléments militaires américains dans le golfe Persique va se poursuivre comme c'est le cas depuis des décennies.»

Lundi, la République islamique avait testé en mer plusieurs missiles de croisière, notamment les missiles Ghader et Nour d'une portée de 200 kilomètres. Le 27décembre, alors que venaient de débuter les manœuvres en mer, le vice-président iranien, Mohammad Reza Rahimi avait, lui, ouvertement menacé de fermer le détroit en cas de sanctions occidentales contre les exportations de pétrole iranien.
 
La Ve flotte américaine, basée à Bahreïn, avait alors fait savoir qu'elle ne tolérerait aucune perturbation du trafic sur ce canal qui relie le golfe Persique à la mer d'Oman.

À l'origine de ce regain de tensions, le renforcement de la pression occidentale sur Téhéran, accusé par l'Agence internationale de l'énergie atomique de poursuivre son programme nucléaire. Mais les démonstrations de force iraniennes n'ont pas entamé la détermination des Occidentaux. Au contraire. Ainsi, le ministre français des Affaires étrangères exhorte l'Europe à se prononcer d'ici au 30 janvier pour un durcissement des mesures de rétorsion économique contre Téhéran.

«L'Iran poursuit la mise au point de son arme nucléaire. Je crois qu'il n'y a pas de doute là-dessus. Le dernier rapport de l'AIEA est assez explicite sur ce point», a affirmé Alain Juppé lors d'une interview accordée à la chaîne i-Télé. En précisant: «La France souhaite que nous durcissions les sanctions contre l'Iran et le président de la République a fait deux propositions concrètes. La première, c'est le gel des avoirs de la banque centrale iranienne, qui serait une mesure très rude, et la deuxième l'embargo sur les exportations pétrolières iraniennes.»

Pour sa part, Téhéran a réagi en déclarant que «l'Occident n'est pas capable d'exclure l'Iran des échanges énergétiques dans le monde».
La devise iranienne plonge

La République islamique, qui possède les quatrièmes réserves de pétrole mondial, est parfaitement consciente du levier économique dont elle dispose. Les vives tensions irano-occidentales de ces derniers jours ont d'ailleurs de nouveau provoqué, mardi, une poussée de fièvre sur les marchés pétroliers.

Mais la suspension des achats de brut à l'Iran serait également fatale pour Téhéran, où la perspective de mesures occidentales affectant pour la première fois profondément le secteur pétrolier a fait plonger la devise iranienne, le rial, de 40% face au dollar au cours du mois dernier. "
 
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