jeudi 5 novembre 2009 - 06h:20
Richard Labévière
Cette opération ne vise pas une réoccupation durable du Liban-Sud, mais voudrait « casser le réarmement du Hezbollah et lempêcher de déployer, à nouveau, des moyens militaires au sud du Litani ».
Après avoir écarté léventualité dun bombardement de sites nucléaires iranien, létat-major israélien privilégie des opérations « régionalisées ». Contrairement aux bombardements de lété 2006, loption terrestre est maintenant privilégiée. Celle-ci requiert lengagement de quelque 120 000 fantassins, un grand déploiement dartilleries et un millier de blindés. Les réservistes israéliens vivant en France et dans dautres pays méditerranéens ont été, dores et déjà, mis en alerte.
Ultrasecret, leur calendrier de retour en Israël sétale du début novembre à la fin décembre. Dernièrement, les forces spéciales israéliennes, qui avaient échoué à simplanter dans le Sud-Liban en août 2006, ont été réorganisées et sont engagées dans des programmes dentraînement intensifs dans le secteur des fermes de Chebaa.
Laxe de pénétration de la première vague dassaut emprunterait la Bekaa-Est, le long de la frontière syrienne avant de se scinder en deux fronts nord-est et sud-ouest. Cette opération ne vise pas une réoccupation durable du Liban-Sud, mais voudrait « casser le réarmement du Hezbollah et lempêcher de déployer, à nouveau, des moyens militaires au sud du Litani », a expliqué le chef détat-major israélien, Gabi Ashkenazi, à son homologue français, le général Jean-Louis Georgelin, le 4 octobre dernier à Paris.
Quelques heures auparavant, Ashkenazi sétait entretenu avec le chef des armées américaines, lamiral Mullen, en villégiature en Normandie. Il a, bien sûr, été question du prochain exercice de défense israélo-américain « Junifer Cobra », prévu à la fin octobre. Ces manuvres antimissiles doivent permettre de tester les systèmes antimissiles Hetz (Arrow), Thaad (haute altitude), PAC-3 et le dispositif AEGIS, impliquant la marine et laéronavale. Dautres manuvres « Junifer Cobra » de même type ont déjà eu lieu ces cinq dernières années, mais cette nouvelle édition devrait engager - pour la première fois - des missiles intercepteurs et un nouveau système radar.
Lescapade française dAshkenazi, qui a duré moins de douze heures, a largement été commentée dans la presse israélienne après avoir « fuité » par un porte-parole de larmée.
Israël a voulu faire savoir quil abandonne temporairement loption dun raid aérien sur des objectifs nucléaires iraniens. A son retour, Ashkenazi a répété à la radio militaire que « la meilleure façon de lutter contre le nucléaire iranien consiste à imposer des sanctions », ajoutant que, si elles échouent, « Israël aura parfaitement le droit de se défendre avec tous les moyens nécessaires ».
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=7578
Richard Labévière
Cette opération ne vise pas une réoccupation durable du Liban-Sud, mais voudrait « casser le réarmement du Hezbollah et lempêcher de déployer, à nouveau, des moyens militaires au sud du Litani ».
Après avoir écarté léventualité dun bombardement de sites nucléaires iranien, létat-major israélien privilégie des opérations « régionalisées ». Contrairement aux bombardements de lété 2006, loption terrestre est maintenant privilégiée. Celle-ci requiert lengagement de quelque 120 000 fantassins, un grand déploiement dartilleries et un millier de blindés. Les réservistes israéliens vivant en France et dans dautres pays méditerranéens ont été, dores et déjà, mis en alerte.
Ultrasecret, leur calendrier de retour en Israël sétale du début novembre à la fin décembre. Dernièrement, les forces spéciales israéliennes, qui avaient échoué à simplanter dans le Sud-Liban en août 2006, ont été réorganisées et sont engagées dans des programmes dentraînement intensifs dans le secteur des fermes de Chebaa.
Laxe de pénétration de la première vague dassaut emprunterait la Bekaa-Est, le long de la frontière syrienne avant de se scinder en deux fronts nord-est et sud-ouest. Cette opération ne vise pas une réoccupation durable du Liban-Sud, mais voudrait « casser le réarmement du Hezbollah et lempêcher de déployer, à nouveau, des moyens militaires au sud du Litani », a expliqué le chef détat-major israélien, Gabi Ashkenazi, à son homologue français, le général Jean-Louis Georgelin, le 4 octobre dernier à Paris.
Quelques heures auparavant, Ashkenazi sétait entretenu avec le chef des armées américaines, lamiral Mullen, en villégiature en Normandie. Il a, bien sûr, été question du prochain exercice de défense israélo-américain « Junifer Cobra », prévu à la fin octobre. Ces manuvres antimissiles doivent permettre de tester les systèmes antimissiles Hetz (Arrow), Thaad (haute altitude), PAC-3 et le dispositif AEGIS, impliquant la marine et laéronavale. Dautres manuvres « Junifer Cobra » de même type ont déjà eu lieu ces cinq dernières années, mais cette nouvelle édition devrait engager - pour la première fois - des missiles intercepteurs et un nouveau système radar.
Lescapade française dAshkenazi, qui a duré moins de douze heures, a largement été commentée dans la presse israélienne après avoir « fuité » par un porte-parole de larmée.
Israël a voulu faire savoir quil abandonne temporairement loption dun raid aérien sur des objectifs nucléaires iraniens. A son retour, Ashkenazi a répété à la radio militaire que « la meilleure façon de lutter contre le nucléaire iranien consiste à imposer des sanctions », ajoutant que, si elles échouent, « Israël aura parfaitement le droit de se défendre avec tous les moyens nécessaires ».
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=7578