Téléphone portable et cancer du cerveau : le risque confirmé

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la rose et le réséda
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damien Mascret - le 13/05/2014
Des chercheurs de l'université de Bordeaux ont montré un risque de tumeur cérébrale accru pour les gros utilisateurs. Un argument de plus en faveur d'une utilisation prudente.
Le risque de gliome, un type de cancer du cerveau particulièrement agressif, serait doublé chez les utilisateurs intensifs de téléphone portable. Voilà une information qui risque fort de raviver l'interminable débat sur l'impact du téléphone portable sur la santé.

L'étude publiée par le Dr Gaëlle Coureau et ses collègues de l'université de Bordeaux dans une revue de référence, Occupational & Environmental Medicine, montre en effet que l'utilisation intensive d'un téléphone portable est plus souvent retrouvée parmi des malades ayant eu un cancer du cerveau, type gliome, ou, de façon statistiquement moins nette, un méningiome.

On distingue les deux types de tumeur car le gliome est habituellement plus redoutable. Il se développe dans le cerveau, souvent assez rapidement. À l'inverse, le méningiome est généralement moins agressif et il est, en principe, plus facile à opérer car il naît des enveloppes du cerveau. Mais bien sûr, toutes les formes intermédiaires sont possibles.

L'étude, baptisée «Cerenat», regroupe toutes les tumeurs cérébrales, bénignes ou malignes, survenues entre juin 2004 et mai 2006 chez les personnes de plus de 15 ans. Les chercheurs bordelais ont analysé le profil des malades utilisateurs de téléphone portable dans quatre départements français : la Gironde, le Calvados, la Manche et l'Hérault. Ils ont ensuite comparé ces profils avec celui de résidents de ces départements, du même âge, de même sexe, utilisant eux aussi des téléphones portables mais n'ayant pas eu de tumeur au cerveau.

Ce type d'étude cas-témoins est souvent utilisé pour des raisons d'efficacité statistique, lorsque l'on recherche les causes possibles d'une maladie rare. «C'est une étude méthodologiquement très solide », analyse le Pr Gérard Lasfargues, directeur général adjoint scientifique de l'Anses, «elle confirme ce qu'avait dit le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) et l'Anses ». Jacques Blacher, professeur de thérapeutique à l'université Paris-Descartes, insiste toutefois sur les limites des études cas-témoins. Par exemple le biais de rappel. «Il y a une probabilité non négligeable que ceux qui ont une tumeur au cerveau et sont interrogés sur leur utilisation passée du portable aient un

Réduire les expositions
Les cancers du système nerveux central sont heureusement rares. On dénombrait 4 999 cas en France en 2012, selon l'Estimation nationale de l'incidence et de la mortalité par cancer en France entre 1980 et 2012 publiée en juillet 2013. Pour les personnes nées en 1950, le risque d'être atteint de ce cancer avant 75 ans est de 0,66 % pour un homme et de 0,43 % pour une femme. Par comparaison, le risque est d'environ 10 % pour le cancer de la prostate chez l'homme, et le cancer du sein chez la femme.

«Le groupe de travail du CIRC, qui a examiné plusieurs centaines d'études épidémiologiques sur le sujet, estime qu'il existe un lien possible entre l'usage du téléphone portable et l'apparition de gliomes et de neurinomes de l'acoustique (des formes de tumeur du cerveau et d'un nerf de l'audition, NDLR)», soulignait l'an dernier l'Institut national du cancer. «Cette étude, qui en confirme d'autres, souligne l'importance de réduire les expositions, en particulier chez les usagers intensifs et les enfants », remarque le Pr Lasfargues.

L'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé a rassemblé sur un site les recommandations essentielles sur le bon usage du portable. Il faut utiliser une oreillette (filaire ou bluetooth) ou éloigner le téléphone portable de sa tête lorsque les émissions d'ondes sont les plus fortes. En particulier dans les secondes qui suivent la numérotation, et chaque fois qu'il n'y a qu'une ou deux barrettes sur le téléphone, dans les zones où la réception est mauvaise (parkings souterrains, ascenseurs, lieux confinés). Lorsque l'on achète un appareil, «il faut privilégier les téléphones ayant le DAS (débit d'absorption spécifique) le plus faible, insiste Gérard Lasfargues, certains ont un DAS bien inférieur à 1W/kg ».

figarosanté

mam
 
Lien confirmé entre usage intensif du portable et tumeurs du SNC
Vincent Bargoin

14 mai 2014
    • Bordeaux, France – « Ces données supplémentaires confortent des résultats précédents sur une relation possible entre usage intensif du téléphone portable et tumeurs cérébrales ». Cette conclusion provient de l’étude française CERENAT, publiée dans Occupational & Environmental Medicine [1], et qui, après d’autres, renforce un rapport de l’OMS qui, en 2011, avait conclu que le téléphone portable est « peut-être cancérogène chez l’homme » [2].

      CERENAT est une étude cas-témoins, élaborée grâce à l’existence du Registre des tumeurs primitives du système nerveux central de la Gironde. On doit déjà à cette structure l’étude CEREPHY, qui montrait des relations entre tumeurs du système nerveux central (SNC) et certains pesticides en Gironde.

      Sans perdre de vue les pesticides, CERENAT avait un objectif plus large, puisqu’elle concerne le rôle de l’environnement et des activités quotidiennes dans la survenue de tumeurs du SNC.

      Quatre départements : Gironde, Calvados, Manche, Héraut

      Le travail a été mené dans quatre départements, (Gironde, Calvados, Manche, Héraut). Grâce aux registres des cancers, mais aussi à la collaboration d’un réseau de praticiens impliqués dans le diagnostic et le traitement des tumeurs du SNC, un total de 253 patients porteurs de gliome et 194 patients porteurs d’un méningiome diagnostiqué entre 2004 et 2006, et vivant dans l’un de ces départements, ont été identifiés.

      892 sujets contrôles, appariés, ont par ailleurs été recrutés sur les listes électorales.

      L’utilisation du téléphone portable a été évaluée à travers des questionnaires, lors d’entretiens en face à face. Le questionnaire était rempli à nouveau à chaque changement de téléphone, ou à chaque changement majeur dans son utilisation.

      Dans la discussion de leur papier, les auteurs de CERENAT remarquent qu’un travail de validation de l’étude INTERPHONE avait montré que les personnes répondant dans ces conditions avaient une tendance à sous-estimer légèrement le nombre d’appels passés, et à sur-estimer légèrement leur durée, mais qu’aucune différence n’avait été observée entre les cas et les témoins de ce point de vue [3].

      Enfin, les facteurs confondants suivants ont été pris en compte : niveau d’éducation, tabac, alcool, exposition aux pesticides, aux champs électromagnétiques de très basse fréquence ou aux radiations ionisantes.

      Sur-risques de gliome et méningiome associé aux utilisations intensives

      Résultat, s’agissant des gliomes, et en analyse univariée, aucune association ne ressort entre tumeur et utilisation ou non du téléphone portable.

      En revanche, une association avec le téléphone portable apparaît pour les durées d’utilisation cumulées supérieures au 90ème percentile – c’est-à-dire plus de 896 heures au cours de la vie. Le risque relatif est alors de 2,33, avec un IC95% [1,17-4,67].

      En analyse multivariée, la tendance à l’association avec l’utilisation du portable reste non significative par rapport à l’absence d’utilisation (RR=1,24 ; [0,86-1,77]).

      Cependant, ici encore, les volumes d’utilisation dépassant le 90ème percentile sont associés à des risques significatifs : pour les durées cumulées d’appel > 896 heures, le sur-risque est de 2,89 [1,41-5,93], et pour un nombre cumulé d’appels > 18 360, le sur-risque est de 2,10 [1,03-4,31].

      Significativité aussi pour le risque associé à une durée d’utilisation mensuelle dépassant 15 heures (RR= 4,21 ; [2,0-8,87]), la moyenne se situant à 2,7 heures/mois.

      On note enfin qu’en considérant un délai de latence de 5 ans, les associations se renforcent progressivement, et que l’association du portable avec les tumeurs temporales est plus étroite qu’avec les tumeurs frontales.

      S’agissant du méningiome, on retrouve grosso modo le même schéma. En analyse univariée, le risque entre utilisateurs et non utilisateurs du portable est identique. De même qu’en analyse multivariée, d’ailleurs.

      En revanche, dès que l’on s’intéresse aux utilisations « massives » du portable, une significativité apparait. En analyse ajustée, le sur-risque est ainsi de 2,57 [1,02-6,44] à partir de 896 heures d’utilisation cumulée. Et il est à la limite de la significativité (RR=2,01 ; [0,84-5,22]) pour une durée d’utilisation mensuelle de 15 heures ou plus.

      Quelles professions ?


      Parmi les personnes cumulant au moins 896 heures de communication par portable, on trouve 33% de commerciaux, et 22% de managers. Soixante-deux pourcents rapportent une utilisation professionnelle du portable (en 2004-2006). La médiane de la durée cumulée d’utilisation était de 1925 heures, soit 54 minutes/jour.

      « L’absence d’association significative lorsque l’on compare utilisateurs et non utilisateurs, est cohérente avec plusieurs études précédentes », notent les auteurs dans leur discussion. « Mais de manière cohérente avec d’autres études, nous avons trouvé un risque accru chez les utilisateurs les plus assidus, en particulier pour les gliomes ».

      Le seuil de risque, dans CERENAT, se situe aux alentours de 900 heures d’utilisation, en durées cumulées. Dans INTERPHONE, il se situait à 1640 heures [4], tandis que diverses études suédoises le situent entre 65 et 2000 heures. De telles variations « compliquent la définition d’un seuil fiable, et même la certitude quant à sa réalité », relèvent les auteurs. « En fait, une relation dose-effet serait plus cohérente avec le rôle des radiofréquences dans le développement des tumeurs ».

      En conséquence, « il est difficile de définir un seuil de risque, s’il y en a un, et d’autant plus que la technologie des téléphones mobiles est en constante évolution », concluent les auteurs, avant de plaider en faveur d’études prenant en compte à la fois l’augmentation de l’utilisation des portables depuis le milieu des années 2000 et la diminution des radiofréquences auxquelles ils exposent l’utilisateur, et permettant l’observation d’éventuels effets à long terme.



      L’étude CERENAT a été financée par la Fondation de France, l’Agence Française de Sécurité Sanitaire de l’Environnement et du Travail, l’Association pour la Recherche contre le Cancer, la Ligue contre le Cancer, l’Inserm.


      Les auteurs déclarent n’avoir aucun conflit d’intérêt en rapport avec le sujet.



      REFERENCES :

      1. Coureau , Bouvier G, Lebailly P et coll. Mobile phone use and brain tumours in the CERENAT case-control study . Occup Environ Med doi:10.1136/oemed-2013-101754.

        Carcinogenicity of radiofrequency electromagnetic fields. The Lancet Oncology, Early Online Publication, 22 June 2011. doi:10.1016/S1470-2045(11)70147-4 .

        Hours M, Montestrucq L, Arslan M, et al. Validation of the tools used to measure consumption in mobile phone INTERPHONE study in France (Fr). Environnement risques et santé 2007;6:101–9.

        Interphone. Brain tumour risk in relation to mobile telephone use: results of the INTERPHONE international case-control study. Int J Epidemiol 2010;39:675–94.

        Liens

        • Téléphone portable et cancer : en attendant les preuves, des recomandations de bon sens

          Exposition aux ondes électromagnétiques et troubles de comportement chez l'enfant

          Généralistes franciliens : plus de 7 heures au téléphone par semaine !

          Les téléphones portables des patients hospitalisés porteurs de germes multirésistants

        • mam
 
Je sais pas si l'utilisation de telephone portable peut-être dangereuse, ça ne m'étonnerai pas que oui.

Par contre, le truc du pop corn, c'est un fake.
 
Tu penses que c'est un fake ?

Evidemment :p

Ne serait ce qu'en réfléchissant au mode de fonctionnement des tel portables

Les ondes quand t'appellent ne naviguent de tel à tel directement mais de manière indirecte

Donc quand ils placent les tel autour du pop corn déjà c'est débile, le tel A envoit les ondes aux antennes qui les redirigent vers le tel B, du coup c'est totalement *** d'entourer le pop corn en visant avec les tel. Sans compter que les "das" (débit d'absorbtion spécifique si j'dis pas de bêtises) sont mesurés, et tkt pas que si c'était si puissant que ça ce serait interdit :D
 
j'ai pas lu l'article, mais c'est quoi qui est dangereux? c'est quand on l'utilise ou juste le fait qu'il soit à coté, moi il fait office de réveil, du coup, beh depuis plusieurs années, il est sous mon oreiller la nuit....
 
j'ai pas lu l'article, mais c'est quoi qui est dangereux? c'est quand on l'utilise ou juste le fait qu'il soit à coté, moi il fait office de réveil, du coup, beh depuis plusieurs années, il est sous mon oreiller la nuit....

il faudrait : pas à moins de 70 cm
juste le fait de le porter, (dans la poche par ex à la maison) risques aussi pour les appareils génitaux, féminins et
masculins

pour l'utilisation il faudrait partout une oreillette.....mais pour la distance de 70 cm, personne n'explique
comment on fait.........

aussi, ne jamais parler en marchant, car le risque est + grand à cause des changements d"émetteurs.

évidemment ça dépend aussi du temps qu'on y passe :
En fait, une relation dose-effet serait plus cohérente avec le rôle des radiofréquences dans le
développement des tumeurs

pour le réveil, maintenant, je le mets sur un meuble que j'ai, au pied du lit

mam
 
Que Dieu fasse qu'un traitement efficace soit trouvé pour tous ceux qui souffrent d'un gliome ou d'un glioblastome, goulou amine!
 
damien Mascret - le 13/05/2014
Des chercheurs de l'université de Bordeaux ont montré un risque de tumeur cérébrale accru pour les gros utilisateurs. Un argument de plus en faveur d'une utilisation prudente.
Le risque de gliome, un type de cancer du cerveau particulièrement agressif, serait doublé chez les utilisateurs intensifs de téléphone portable. Voilà une information qui risque fort de raviver l'interminable débat sur l'impact du téléphone portable sur la santé.

L'étude publiée par le Dr Gaëlle Coureau et ses collègues de l'université de Bordeaux dans une revue de référence, Occupational & Environmental Medicine, montre en effet que l'utilisation intensive d'un téléphone portable est plus souvent retrouvée parmi des malades ayant eu un cancer du cerveau, type gliome, ou, de façon statistiquement moins nette, un méningiome.

On distingue les deux types de tumeur car le gliome est habituellement plus redoutable. Il se développe dans le cerveau, souvent assez rapidement. À l'inverse, le méningiome est généralement moins agressif et il est, en principe, plus facile à opérer car il naît des enveloppes du cerveau. Mais bien sûr, toutes les formes intermédiaires sont possibles.

L'étude, baptisée «Cerenat», regroupe toutes les tumeurs cérébrales, bénignes ou malignes, survenues entre juin 2004 et mai 2006 chez les personnes de plus de 15 ans. Les chercheurs bordelais ont analysé le profil des malades utilisateurs de téléphone portable dans quatre départements français : la Gironde, le Calvados, la Manche et l'Hérault. Ils ont ensuite comparé ces profils avec celui de résidents de ces départements, du même âge, de même sexe, utilisant eux aussi des téléphones portables mais n'ayant pas eu de tumeur au cerveau.

Ce type d'étude cas-témoins est souvent utilisé pour des raisons d'efficacité statistique, lorsque l'on recherche les causes possibles d'une maladie rare. «C'est une étude méthodologiquement très solide », analyse le pour Gérard Lasfargues, directeur général adjoint scientifique de l'Anses, «elle confirme ce qu'avait dit le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) et l'Anses ». Jacques Blacher, professeur de thérapeutique à l'université Paris-Descartes, insiste toutefois sur les limites des études cas-témoins. Par exemple le biais de rappel. «Il y a une probabilité non négligeable que ceux qui ont une tumeur au cerveau et sont interrogés sur leur utilisation passée du portable aient un

Réduire les expositions
Les cancers du système nerveux central sont heureusement rares. On dénombrait 4 999 cas en France en 2012, selon l'Estimation nationale de l'incidence et de la mortalité par cancer en France entre 1980 et 2012 publiée en juillet 2013. Pour les personnes nées en 1950, le risque d'être atteint de ce cancer avant 75 ans est de 0,66 % pour un homme et de 0,43 % pour une femme. Par comparaison, le risque est d'environ 10 % pour le cancer de la prostate chez l'homme, et le cancer du sein chez la femme.

«Le groupe de travail du CIRC, qui a examiné plusieurs centaines d'études épidémiologiques sur le sujet, estime qu'il existe un lien possible entre l'usage du téléphone portable et l'apparition de gliomes et de neurinomes de l'acoustique (des formes de tumeur du cerveau et d'un nerf de l'audition, NDLR)», soulignait l'an dernier l'Institut national du cancer. «Cette étude, qui en confirme d'autres, souligne l'importance de réduire les expositions, en particulier chez les usagers intensifs et les enfants », remarque le pour Lasfargues.

L'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé a rassemblé sur un site les recommandations essentielles sur le bon usage du portable. Il faut utiliser une oreillette (filaire ou bluetooth) ou éloigner le téléphone portable de sa tête lorsque les émissions d'ondes sont les plus fortes. En particulier dans les secondes qui suivent la numérotation, et chaque fois qu'il n'y a qu'une ou deux barrettes sur le téléphone, dans les zones où la réception est mauvaise (parkings souterrains, ascenseurs, lieux confinés). Lorsque l'on achète un appareil, «il faut privilégier les téléphones ayant le DAS (débit d'absorption spécifique) le plus faible, insiste Gérard Lasfargues, certains ont un DAS bien inférieur à 1W/kg ».

figarosanté

mam

ça fais peur tout ça. moi je met toujours un kit main libre mais meme comme ça on reste exposé .
 
Ça peut paraitre un peu *** mais moi j ai arrêté d' utiliser le four a micro onde depuis un moment

dans les re fabrications (siemens par ex ou bauknecht) des micros ondes (interrompues pendant 20 ans),
parce que les cardiaques tombaient raides devant (si , si !!! ) :eek::eek::intello::intello::intello:
parce que les américaines (puisque c'est un four froid), mettaient leur petit chien de compagnie dedans
pour les sécher :bizarre::eek:

un bon micro ondes doit savoir tuer une mouche vivante :malade::p:p

les fabricants avaient incorporé "un récupérateur d'ondes" :intello::intello::intello::intello:
la sécurité étaient donc totale quant à l'utilisation.....

demandez ça un vendeur de nos jours, il ne sait pas ce que c'est !!!!!! :claque:

mam
 
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