Téléréalité : candidat, c’est un métier

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nwidiya

Moulate Chagma Lmech9o9a 🤣
Super Modératrice
Candidats de la téléréalité et…salariés. Participer à une émission telle que « l’Ile de la tentation » peut s’assimiler à un contrat de travail, a tranché la Cour de cassation dans un arrêt rendu hier. Saisie par TF 1 Production, la chambre sociale de la haute juridiction a ainsi confirmé la décision rendue en février 2008 par la cour d’appel de Paris.


- « L’Ile de la tentation », un vrai boulot. L’avocat général de la Cour de cassation a eu beau plaider fin avril en faveur d’un « divertissement » à des « fins personnelles et non professionnelles », la chambre sociale en a décidé autrement. Obligés de prendre part aux activités imposées par Glem—la filiale de production de TF 1 —, d’être disponibles en permanence et de refaire certaines scènes, les participants de « l’Ile de la tentation » saison 2003 ont effectué une prestation qui relevait bien du contrat de travail. Voilà qui confirme l’analyse rendue par les prud’hommes de Paris le 30 novembre 2005 et celle de la cour d’appel de Paris en février 2008. « Nous sommes pleinement satisfaits », s’est réjoui Jérémie Assous, qui défend 170 anciens participants de la téléréalité. En revanche, dans le même arrêt, la Cour de cassation a annulé la condamnation de Glem à verser 16 000 € d’indemnités aux plaignants pour travail dissimulé, estimant que la société n’avait pas contourné la loi « intentionnellement ». L’honneur est sauf pour TF 1 Production qui va réclamer aussi sec le remboursement de ces 16 000 € par participant.

- Un bouleversement pour les producteurs. Pour Jérémie Assous, plus de doute : « Le Code du travail devra être respecté et les producteurs de téléréalité ne pourront plus disposer des individus comme ils l’ont fait depuis huit ans en les privant de liberté d’aller et venir, de correspondre et en les utilisant 24 heures sur 24. Les pratiques illicites, c’est fini. » Faudra-t-il dès lors limiter les tournages à moins de dix heures par jour, prévoir un jour de repos hebdomadaire ? Chez TF 1 Production, Edouard Boccon-Gibod évoque un « véritable bouleversement pour les producteurs audiovisuels qui dépasse le cadre de la téléréalité. Aujourd’hui, le droit du travail va devoir s’appliquer pour toutes les émissions oùles candidats doivent respecter des règles comme Pékin Express, Koh Lanta… »

- La bataille des avocats continue. D’autres procédures sont toujours en cours auprès des Conseils des prud’hommes de Boulogne, de Nanterre (pour « les Colocataires », « Pékin Express », « le Bachelor ») et de la cour d’appel de Versailles où Jérémie Assous entend obtenir la reconnaissance du statut d’interprète et des indemnités pour travail dissimulé. « Elles pourraient se chiffrer en dizaines de milliers d’euros, voire en centaines », assure-t-il. Pas de quoi déstabiliser ses adversaires. « Les prud’hommes de Boulogne ont déjà limité à moins de 900 € les rappels de salaires à verser, souligne le président de TF 1 Production. Je ne vois pas comment la facture pourrait être alourdie. L’annulation par la Cour de cassation de la condamnation pour travail dissimulé prive de sens économique les autres procédures. » Juridiquement ou à l’antenne, la téléréalité n’a pas fini de faire parler d’elle

le parisien
 
si c'est un métier, vous pensez qu'il y aura des annonces à l'ANPE?
que si les annonces ne sont pas pourvues, pourront-elles s'ouvrir à l'internationale?:D
 
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