L'Office des Changes marocain a annoncé à plus de 7,385 millions de dirham, l'investissement de l'Espagne au Maroc, rien qu'en 2006. Ce flux a profité tout particulièrement à la région de Tanger qui abrite plus de 120 entreprises, tous secteurs économiques confondus. Dans la foulée, les établissements financiers gagnent la région du Nord. L'avantage va dans les deux sens : le Maroc dispose d'un système de bancarisation performant incitant les institutions bancaires espagnoles à s'y implanter. Et la présence massive en constante croissance des entreprises ibériques au Royaume Cherifien.
Le Maroc accueille de plus en plus d'institutions bancaires pour assister les entreprises espagnoles. Aujourd'hui, le nombre de ces unités de production a franchi le seuil des 700 et continu de croître parallèlement à l'évolution de la zone d'investissement. Mais encore, le Maroc offre aux investisseurs étrangers, les ibériques de surcroît, une bancarisation à fort potentiel et d'un système bancaire bien régulé.
Un journal marocain de la place révèle à ce sujet : « le Maroc est devenu un authentique Eldorado pour le secteur financier espagnol.»
Cela est d'autant vérifié que l'Espagne figure sur la liste des principaux partenaires commerciaux du Royaume. La croissance soutenue de l'Espagne profite-t-elle ainsi au Maroc, en ce sens, que davantage d'entreprises ibériques s'y installeront et par ricochet inciteront d'autres banques et autres caisses d'épargne espagnoles à ouvrir des succursales ou des représentations. Parmi ces institutions, l'on cite Banco Santander, Unicaja, La Caixa, Banco Sabadell et CAM.
Comme la Tunisie est considérée la porte de l'Afrique pour l'Europe, le Maroc est apprécié en tant que « un point de départ vers le Proche Orient et à destination de l'Afrique Subsaharienne ».
La situation géographique des pays du Maghreb, notamment leur proximité de l'Union Européenne, est un moyen efficace pour la croissance des échanges commerciaux entre les deux rives de la Méditerranée d'abord et les autres régions du monde ensuite. Toutefois, le Maroc, la Tunisie et l'Algérie devront entendre faire davantage d'effort au niveau de leur infrastructure au niveau de la structure institutionnelle afin de mieux préparer le terrain aux investisseurs étrangers. Et surtout il est plus que jamais urgent de relancer le Maghreb économique pour y installer un système de vases communicants.
http://www.turess.com/fr/letemps/34975
ceci date de 30/10 2009..donc les investisseur fuient l'espagne des 2009 la main d'oeuvre la suit c'est logique non?