Tendance migratoire inverse : "espagnols, harragas à tanger, au nord du maroc"

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Environ 5000 Espagnols vivent clandestinement dans la région de Tanger, au nord du Maroc, où ils travaillent dans divers domaines, notamment dans le bâtiment, d'après les autorités consulaires ibériques, citées par Economia Digital.
Pour éviter de tomber dans l'illégalité, ces Espagnols travaillant clandestinement à Tanger, font des allers-retours réguliers entre le Maroc et leur pays d'origine, pour y bénéficier notamment de leurs allocations de chômage.
Ces travailleurs qualifiés pour la plupart, sont (...)

- Société / Crise économique, Espagne, Sebta, Immigration clandestine, Tanger, Tanger Med

Tendance migratoire inverse : "Espagnols, harragas à Tanger, au nord du Maroc"
 
Environ 5000 Espagnols vivent clandestinement dans la région de Tanger, au nord du Maroc, où ils travaillent dans divers domaines, notamment dans le bâtiment, d'après les autorités consulaires ibériques, citées par Economia Digital.
Pour éviter de tomber dans l'illégalité, ces Espagnols travaillant clandestinement à Tanger, font des allers-retours réguliers entre le Maroc et leur pays d'origine, pour y bénéficier notamment de leurs allocations de chômage.
Ces travailleurs qualifiés pour la plupart, sont (...)

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Tendance migratoire inverse : "Espagnols, harragas à Tanger, au nord du Maroc"
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Environ 5000 Espagnols vivent clandestinement dans la région de Tanger, au nord du Maroc, où ils travaillent dans divers domaines, notamment dans le bâtiment, d'après les autorités consulaires ibériques, citées par Economia Digital.
Pour éviter de tomber dans l'illégalité, ces Espagnols travaillant clandestinement à Tanger, font des allers-retours réguliers entre le Maroc et leur pays d'origine, pour y bénéficier notamment de leurs allocations de chômage.
Ces travailleurs qualifiés pour la plupart, sont (...)

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Tendance migratoire inverse : "Espagnols, harragas à Tanger, au nord du Maroc"
c'est aussi Tanger, l'eldorado des entreprises espagnoles
 
L'Office des Changes marocain a annoncé à plus de 7,385 millions de dirham, l'investissement de l'Espagne au Maroc, rien qu'en 2006. Ce flux a profité tout particulièrement à la région de Tanger qui abrite plus de 120 entreprises, tous secteurs économiques confondus. Dans la foulée, les établissements financiers gagnent la région du Nord. L'avantage va dans les deux sens : le Maroc dispose d'un système de bancarisation performant incitant les institutions bancaires espagnoles à s'y implanter. Et la présence massive en constante croissance des entreprises ibériques au Royaume Cherifien.
Le Maroc accueille de plus en plus d'institutions bancaires pour assister les entreprises espagnoles. Aujourd'hui, le nombre de ces unités de production a franchi le seuil des 700 et continu de croître parallèlement à l'évolution de la zone d'investissement. Mais encore, le Maroc offre aux investisseurs étrangers, les ibériques de surcroît, une bancarisation à fort potentiel et d'un système bancaire bien régulé.
Un journal marocain de la place révèle à ce sujet : « le Maroc est devenu un authentique Eldorado pour le secteur financier espagnol.»
Cela est d'autant vérifié que l'Espagne figure sur la liste des principaux partenaires commerciaux du Royaume. La croissance soutenue de l'Espagne profite-t-elle ainsi au Maroc, en ce sens, que davantage d'entreprises ibériques s'y installeront et par ricochet inciteront d'autres banques et autres caisses d'épargne espagnoles à ouvrir des succursales ou des représentations. Parmi ces institutions, l'on cite Banco Santander, Unicaja, La Caixa, Banco Sabadell et CAM.
Comme la Tunisie est considérée la porte de l'Afrique pour l'Europe, le Maroc est apprécié en tant que « un point de départ vers le Proche Orient et à destination de l'Afrique Subsaharienne ».
La situation géographique des pays du Maghreb, notamment leur proximité de l'Union Européenne, est un moyen efficace pour la croissance des échanges commerciaux entre les deux rives de la Méditerranée d'abord et les autres régions du monde ensuite. Toutefois, le Maroc, la Tunisie et l'Algérie devront entendre faire davantage d'effort au niveau de leur infrastructure au niveau de la structure institutionnelle afin de mieux préparer le terrain aux investisseurs étrangers. Et surtout il est plus que jamais urgent de relancer le Maghreb économique pour y installer un système de vases communicants.
http://www.turess.com/fr/letemps/34975


ceci date de 30/10 2009..donc les investisseur fuient l'espagne des 2009 la main d'oeuvre la suit c'est logique non?
 
C'est effectivement un phénomène un peu nouveau, mais de là à parler de "tendance migratoire inverse", je trouve que c'est un peu fort.
En effet, malgré le "phénomène" des marocains qui retournent au Maroc (notamment ceux d'Espagne et d'Italie), la population marocaine dans ces pays continue de croître (même de manière plus atténuée que dans le passé) malgré la crise : il y a en effet plus de marocains qui rentrent en Espagne ou Italie que de marocains qu'y quittent ces pays.
En Espagne par exemple la population marocaine est passé de 788.000 marocains en 2012 à 792.000 en 2013.
(http://www.lemag.ma/Les-Marocains-1...e-a-la-securite-sociale-espagnole_a80813.html).
Au contraire, les colombiens et péruviens sont des nationalités dont le nombre de migrants baisse en valeur absolue depuis 2-3 ans (raison pour laquelle aussi l'UE leur a permis l'accès à schengen sans visa..).
C'est un peu près la même chose pour les marocains d'Italie (http://www.lematin.ma/journal/-/177879.html).

Par contre effectivement, le phénomène vraiment nouveau est que les espagnols quittent massivement leur pays (du moins pas si nouveau, on ne fait que retrouver une situation qui existait il y a 40-50 ans).
Le maroc est une des destinations, mais elle reste très marginale (on parle de quelques milliers qui se sont installés en 2-3 ans), les principales destinations étant le reste de l'UE (Allemagne, Angleterre, France..), et dans une moindre mesure l'Amérique Latine (où il sont des dizaines de milliers à atterrir chaque année).

Donc phénomène nouveau certes, mais phénomène inversé, on en est pas encore là: lorsque la population marocaine en espagne aura baissé de 100.000 habitants et que celle des espagnols au maroc en aura gagné 50.000/100.000, là on pourra vraiment parler de phénomène inversé.
 
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