amsawad
Tayri nem tuder g-ul inu
Nouvel épisode de tension dans les relations maroco-mauritaniennes. Cette fois le différend ne concerne pas la question du Sahara occidental ou un nouveau refus du président Ould Abdelazizde recevoir un responsable marocain, comme c’était le cas avec Abdellah Baha, mais le secteur des transports, notamment les airs.
Les 28 et 29 juillet, et sans aviser auparavant la direction de la RAM, les autorités de l’aviation civile en Mauritanie ont annulé deux vols devant relier la capitale de ce pays à Casablanca. Une mesure qui ne constitue guère une surprise.
En avril dernier déjà, Nouakchott avait suspendu, de façon unilatérale, un accord réglementant cette activité entre les deux pays, signé en septembre 2012 à l’occasion d’une visite de Abdelaziz Rabbah dans le pays du général-présidentMohamed Ould Abdelaziz.
Cet accord stipulait que la RAM et la Mauritania Airlines se voient accordées, à chacune d'elle, sept vols hebdomadaires en plus du code share qui permet de prendre les passagers de l’autre pour la continuation des trajets.
Par cette mesure, la Royal Air Maroc voit donc sa part réduite à cinq dessertes. Elle est même appelée à baisser encore pour atteindre seulement quatre. C’est ce qui ressort d’un communiqué de la Mauritania Airlines (MA), publié hier par l’agence ANI, dans lequel elle accuse la RAM d’être à l’origine de la perturbation du trafic aérien entre les deux pays, car n'ayant pas averti les passagers des nouvelles dispositions prise par la partie mauritanienne.
Mi-juillet, Rabat interdit l’entrée à des camions mauritaniens
Apparemment, cette annulation de deux vols de RAM serait la riposte deNouakchott à la décision, du samedi 13 juillet, des autorités marocaines au poste frontalier de Guergarate interdisant l’entrée à une quarantaine de camions en provenance de la Mauritanie.
Certains supports de la presse mauritanienne évoquaient des « conditions impossibles à remplir » exigées par les services de la douane en échange de l’accès au royaume. Les mêmes sources ont parlé de demandes exprimées par les propriétaires de ces véhicules appelant leur gouvernement à réagir. Deux semaines après cet incident, la réponse de Nouakchott est donc tombée.
Voilà plus de trois ans que les relations entre la Mauritanie et le Maroc traversent une mauvaise passe. Si auparavant, c’est sur la question du Sahara occidentalque les divergences se faisaient jour, désormais l’économie n'est plus à l'abris des tensions entre les deux pays.
Source :http://www.cridem.org/C_Info.php?article=646000
Les 28 et 29 juillet, et sans aviser auparavant la direction de la RAM, les autorités de l’aviation civile en Mauritanie ont annulé deux vols devant relier la capitale de ce pays à Casablanca. Une mesure qui ne constitue guère une surprise.
En avril dernier déjà, Nouakchott avait suspendu, de façon unilatérale, un accord réglementant cette activité entre les deux pays, signé en septembre 2012 à l’occasion d’une visite de Abdelaziz Rabbah dans le pays du général-présidentMohamed Ould Abdelaziz.
Cet accord stipulait que la RAM et la Mauritania Airlines se voient accordées, à chacune d'elle, sept vols hebdomadaires en plus du code share qui permet de prendre les passagers de l’autre pour la continuation des trajets.
Par cette mesure, la Royal Air Maroc voit donc sa part réduite à cinq dessertes. Elle est même appelée à baisser encore pour atteindre seulement quatre. C’est ce qui ressort d’un communiqué de la Mauritania Airlines (MA), publié hier par l’agence ANI, dans lequel elle accuse la RAM d’être à l’origine de la perturbation du trafic aérien entre les deux pays, car n'ayant pas averti les passagers des nouvelles dispositions prise par la partie mauritanienne.
Mi-juillet, Rabat interdit l’entrée à des camions mauritaniens
Apparemment, cette annulation de deux vols de RAM serait la riposte deNouakchott à la décision, du samedi 13 juillet, des autorités marocaines au poste frontalier de Guergarate interdisant l’entrée à une quarantaine de camions en provenance de la Mauritanie.
Certains supports de la presse mauritanienne évoquaient des « conditions impossibles à remplir » exigées par les services de la douane en échange de l’accès au royaume. Les mêmes sources ont parlé de demandes exprimées par les propriétaires de ces véhicules appelant leur gouvernement à réagir. Deux semaines après cet incident, la réponse de Nouakchott est donc tombée.
Voilà plus de trois ans que les relations entre la Mauritanie et le Maroc traversent une mauvaise passe. Si auparavant, c’est sur la question du Sahara occidentalque les divergences se faisaient jour, désormais l’économie n'est plus à l'abris des tensions entre les deux pays.
Source :http://www.cridem.org/C_Info.php?article=646000