09 Janvier 2011
Armés de couteaux, les assaillants ont dépouillé de leurs portables des jeunes filles et des dames sans défense.
Suite aux violentes émeutes qui ont ébranlé ces dernières quarante-huit heures quelques wilayas du nord du pays, la majorité des citoyens savoue exaspérée par ces pics de violence soudaine. Si daucuns estiment que les raisons de la colère sont bien là, notamment suite aux hausses inconsidérées des prix des produits de première nécessité comme lhuile ou le sucre, nombreux sont ceux qui estiment que ce ne sont point là des motifs suffisants pour des dérapages aussi graves. Ainsi, à lest dAlger, notamment dans les localités de Dergana, Kahwet Chergui ou le quartier Beni Mered, véritables carrefours où se sont donné rendez-vous les manifestants, des pères de famille ont dû, et alors que les émeutes et leurs corollaires de scènes de pillage battaient leur plein, sortir dans la rue, gourdins à la main pour «mâter» lagitation.
Un habitant de la cité Dergana, N.B. raconte que dans la nuit de vendredi dernier, il sest joint, au même titre que dautres chefs de famille, à la foule en délire non pas pour lui prêter main forte mais pour tuer dans loeuf toute évolution susceptible de nuire à la quiétude du quartier. «En sortant dans la rue je criais: je tabasse le premier qui osera détruire les véhicules parqués en bas de limmeuble, fût-il mon propre fils», confie-t-il en déplorant la manière dont sy prennent les jeunes aujourdhui pour manifester leur courroux. «Il y a bien dautres méthodes pour se faire entendre» poursuit-il, en rappelant quen son temps, cest-à-dire durant les années 1980, les affrontements avec les forces de lordre, même si elles avaient lieu proprement et pacifiquement car ne mettant pas en danger la vie ou les biens dautrui.
Hassène est un autre citoyen qui fait également part de son dépit face à cette escalade dactes de barbarie. Faisant le pied de grue devant un arrêt de bus dont lon vient darracher labri, il raconte quil a été témoin de lagression dun automobiliste que lon a délesté de quelques billets de banque sous la menace dune arme blanche. Et dajouter: «Je métonne de voir des mineurs dresser des barricades embrasées sur la route alors que leur propre soeur pourrait être la prochaine victime de leur acte en tentant de rejoindre son domicile en fin de journée!»
Armés de couteaux, les assaillants ont dépouillé de leurs portables des jeunes filles et des dames sans défense.
Suite aux violentes émeutes qui ont ébranlé ces dernières quarante-huit heures quelques wilayas du nord du pays, la majorité des citoyens savoue exaspérée par ces pics de violence soudaine. Si daucuns estiment que les raisons de la colère sont bien là, notamment suite aux hausses inconsidérées des prix des produits de première nécessité comme lhuile ou le sucre, nombreux sont ceux qui estiment que ce ne sont point là des motifs suffisants pour des dérapages aussi graves. Ainsi, à lest dAlger, notamment dans les localités de Dergana, Kahwet Chergui ou le quartier Beni Mered, véritables carrefours où se sont donné rendez-vous les manifestants, des pères de famille ont dû, et alors que les émeutes et leurs corollaires de scènes de pillage battaient leur plein, sortir dans la rue, gourdins à la main pour «mâter» lagitation.
Un habitant de la cité Dergana, N.B. raconte que dans la nuit de vendredi dernier, il sest joint, au même titre que dautres chefs de famille, à la foule en délire non pas pour lui prêter main forte mais pour tuer dans loeuf toute évolution susceptible de nuire à la quiétude du quartier. «En sortant dans la rue je criais: je tabasse le premier qui osera détruire les véhicules parqués en bas de limmeuble, fût-il mon propre fils», confie-t-il en déplorant la manière dont sy prennent les jeunes aujourdhui pour manifester leur courroux. «Il y a bien dautres méthodes pour se faire entendre» poursuit-il, en rappelant quen son temps, cest-à-dire durant les années 1980, les affrontements avec les forces de lordre, même si elles avaient lieu proprement et pacifiquement car ne mettant pas en danger la vie ou les biens dautrui.
Hassène est un autre citoyen qui fait également part de son dépit face à cette escalade dactes de barbarie. Faisant le pied de grue devant un arrêt de bus dont lon vient darracher labri, il raconte quil a été témoin de lagression dun automobiliste que lon a délesté de quelques billets de banque sous la menace dune arme blanche. Et dajouter: «Je métonne de voir des mineurs dresser des barricades embrasées sur la route alors que leur propre soeur pourrait être la prochaine victime de leur acte en tentant de rejoindre son domicile en fin de journée!»