Terreur dans un bâtiment en Algérie : djinn ou farce de mauvais goût ?

A Khenchela, dans l’est de l’Algérie, les habitants d’un immeuble assurent entendre chaque soir des cris terrifiants provenant d’un logement inhabité du bâtiment. Pour eux, il n’y a pas d’autre explication : l’appartement est hanté.

Pour les plus sceptiques, il s’agit simplement d’une farce de mauvais goût, voire d’une machination orchestrée à des fins mercantiles. En attendant de connaître la vérité sur ce qui se passe dans cette ville de l’est de l’Algérie, les réseaux sociaux s’enflamment.

Les habitants de cet immeuble, sis à la cité 200 logements de Taouziant, à Khenchela, vivent depuis quelques jours au rythme des allées et venues incessantes de badauds, qui viennent aux nouvelles des quatre coins de la ville et même d’ailleurs. Depuis que cette affaire a été ébruitée sur les réseaux sociaux, elle tient en haleine l’opinion publique locale.

Dans les vidéos réalisées sur place, les témoignages des habitants concordent : chaque nuit, ils entendent les cris d’une femme qui semblent émaner d’un appartement inhabité du 3e étage. Des cris, parfois des éclats de rire, ou encore des pleurs.

La première chose qu’ils ont faite a été de contacter le propriétaire du logement. « Il est venu et a ouvert la porte. Nous avons fouillé l’appartement mais il n’y avait rien de suspect », témoigne l’un d’entre eux. Dans une société très superstitieuse, on a vite pensé à un esprit qui hante les lieux, une djinia. Des séances d’exorcisme (roqia) auraient été effectuées, mais sans résultat.

 

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Haut-parleurs dissimulés ?


D'autres internautes proposent une piste moins paranormale et soupçonnent une affaire immobilière qui se cacherait derrière les cris d'une supposée créature tourmentée venue d'un autre monde. « C'est déjà arrivé qu'on fasse des rumeurs circulaires pour prétendre qu'une maison soit hantée afin de faire baisser son prix ou bien pour se venger de la famille qui aurait déshérité l'un de ses membres », explique un internaute. « Il suffit de couper le courant dans l'immeuble et vous allez voir que ça va cesser », avance un autre internaute, évoquant un possible dispositif de haut-parleurs dissimulés dans l'appartement et actionnés à distance via Bluetooth. « Les cris ont cessé mardi après trois jours de film d'horreur… Je pense qu'il n'y avait plus de charge dans la batterie des haut-parleurs », lit-on encore dans un autre commentaire.

Chercher le coupable


D'après les différents posts sur les réseaux sociaux, il s'agirait d'un membre de la famille du propriétaire qui voulait se venger de sa propre sœur. « D'après mes sources, il s'agit d'une affaire de famille, il n'y a ni djinn ni histoire de fantômes, atteste un journaliste sur place contacté par Le Point Afrique. La wilaya (préfecture) et la direction locale des affaires religieuses ont catégoriquement démenti l'aspect surnaturel de l'affaire. Par contre, il faudrait maintenant identifier clairement qui a instrumentalisé la peur des habitants, qui a utilisé ce qui semble être un dispositif de son à distance pour terroriser les gens. Des poursuites judiciaires sont inévitables. »
lepoint.fr
 
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