A nouveau, les méduses ont fait leur apparition sur les plages de Mdiq et région. Leur nombre nest pas encore alarmant, mais on signale de plus en plus de corps échoués, tout aussi dangereux.
Le phénomène na rien détonnant pour les scientifiques qui suivent les évolutions de la «Pelagia Noctiluca», comme ils lont baptisée. Saisonnier, il se répète chaque année tout au long des plages de la Méditerranée. Mais tous les trois à quatre ans, on assiste à une augmentation de son nombre. Cette année, il est encore trop tôt pour en évaluer létendue. «Le vent dest qui souffle actuellement sur la région a favorisé leur déplacement vers les côtes de Mdiq et de sa région. Il faudra attendre que le vent cesse pour pouvoir en déterminer lampleur», explique Mohamed Marhraoui, biologiste et responsable au sein de lInstitut National de la Recherche Halieutique (INRH) à Mdiq.
Prolifération
Les causes sont purement environnementales. En effet, la variation particulière de la température de leau des côtes, leur calme et la faiblesse des précipitations de cet hiver seraient probablement à lorigine de ce phénomène, même si aucune théorie sérieuse nait été avancée jusquà maintenant pour expliquer ces variations cycliques de la taille du banc des méduses.
Quand le banc se rapproche trop du littoral, certaines méduses peuvent être rejetées sur le rivage, aidées en cela par le fort vent qui a régné ces derniers mois. Ces rejets sur le littoral constituent un phénomène naturel en Méditerranée. Il a déjà été relevé en 2003, 2005 et en 2009. Cette année risque dailleurs de ne pas être une exception.
Au delà du phénomène naturel quest la prolifération de ces êtres unicellulaires, cest toute léconomie de la région qui risque den prendre un coup. Tétouan et sa côte vivent essentiellement du tourisme balnéaire en été. La prolifération de ces méduses nest pas de nature à encourager larrivée destivants sur les plages méditerranéennes.
Ce sont les plages atlantiques, Tanger et Asilah, non touchées par ce phénomène, qui risquent dêtre favorisées. A Sebta, dont les plages souffrent de la même invasion, les autorités ont mis en place un immense filet pour retenir les méduses. En une seule journée, le filet en a déjà arrêté plus de 300 kg. Il devrait être généralisé avant la fin de ce mois aux plages de Sebta. Un système qui nest pas du tout adapté aux plages de Mdiq vu leur étendue.
La ville préfère travailler sur la prévention à laide de dépliants afin de sensibiliser les baigneurs. Durant lapparition de ce phénomène, les estivants sont tenus de prendre toutes les précautions qui simposent notamment en évitant de les toucher.
En cas de contact, il faut nettoyer sans frotter pour ne pas aggraver la plaie en éclatant les cellules urticantes non ouvertes. Les tentacules visibles seront retirés par une pince ou à la main doublement gantée. En cas daccident quelconque résultant de leffet de ces animaux marins, il est recommandé de se rendre aux services médicaux spécialisés.
L'Economiste
Le phénomène na rien détonnant pour les scientifiques qui suivent les évolutions de la «Pelagia Noctiluca», comme ils lont baptisée. Saisonnier, il se répète chaque année tout au long des plages de la Méditerranée. Mais tous les trois à quatre ans, on assiste à une augmentation de son nombre. Cette année, il est encore trop tôt pour en évaluer létendue. «Le vent dest qui souffle actuellement sur la région a favorisé leur déplacement vers les côtes de Mdiq et de sa région. Il faudra attendre que le vent cesse pour pouvoir en déterminer lampleur», explique Mohamed Marhraoui, biologiste et responsable au sein de lInstitut National de la Recherche Halieutique (INRH) à Mdiq.
Prolifération
Les causes sont purement environnementales. En effet, la variation particulière de la température de leau des côtes, leur calme et la faiblesse des précipitations de cet hiver seraient probablement à lorigine de ce phénomène, même si aucune théorie sérieuse nait été avancée jusquà maintenant pour expliquer ces variations cycliques de la taille du banc des méduses.
Quand le banc se rapproche trop du littoral, certaines méduses peuvent être rejetées sur le rivage, aidées en cela par le fort vent qui a régné ces derniers mois. Ces rejets sur le littoral constituent un phénomène naturel en Méditerranée. Il a déjà été relevé en 2003, 2005 et en 2009. Cette année risque dailleurs de ne pas être une exception.
Au delà du phénomène naturel quest la prolifération de ces êtres unicellulaires, cest toute léconomie de la région qui risque den prendre un coup. Tétouan et sa côte vivent essentiellement du tourisme balnéaire en été. La prolifération de ces méduses nest pas de nature à encourager larrivée destivants sur les plages méditerranéennes.
Ce sont les plages atlantiques, Tanger et Asilah, non touchées par ce phénomène, qui risquent dêtre favorisées. A Sebta, dont les plages souffrent de la même invasion, les autorités ont mis en place un immense filet pour retenir les méduses. En une seule journée, le filet en a déjà arrêté plus de 300 kg. Il devrait être généralisé avant la fin de ce mois aux plages de Sebta. Un système qui nest pas du tout adapté aux plages de Mdiq vu leur étendue.
La ville préfère travailler sur la prévention à laide de dépliants afin de sensibiliser les baigneurs. Durant lapparition de ce phénomène, les estivants sont tenus de prendre toutes les précautions qui simposent notamment en évitant de les toucher.
En cas de contact, il faut nettoyer sans frotter pour ne pas aggraver la plaie en éclatant les cellules urticantes non ouvertes. Les tentacules visibles seront retirés par une pince ou à la main doublement gantée. En cas daccident quelconque résultant de leffet de ces animaux marins, il est recommandé de se rendre aux services médicaux spécialisés.
L'Economiste